Le réchauffement climatique
INTRODUCTION
Le réchauffement climatique, la dégradation de l’environnement, la destruction de la couche d’Ozone, les catastrophes naturelles font tous parties des problèmes mondiaux. A l’échelle globale, tout milieu géographique, terrestre ou océanique de surface, baigne dans l’atmosphère et subit des variations saisonnières «DEMANGEOT J., 1999, les milieux naturels du globe ». Cela conduit à la formation d’un paysage, des milieux naturels très diversifiés. Ses milieux peuvent être encore qualifié « naturel » jusqu’à un certain degré d’anthropisation «DEMANGEOT J., 1999, les milieux naturels du globe ». Dans la zone tropicale où se trouve Madagascar, la variabilité climatique règne d’une région à l’autre. Dans les Hautes Terres Centrales et la côte Est, l’intensité des précipitations sont fortes. Dans la partie Ouest, elle tend à réduire et les séquences sèches s’allongent. «DONQUE G., Janvier-Juin 1973 in revue de Madagascar n°22, les conditions générales du climat de Madagascar ». Ainsi, Madagascar est riche en milieu géographique telle que la présence des espèces spécifiques, «DERRUAU M., 1969, les formes du relief terrestre ». Les climats du passé sont les responsables de la morphologie actuelle. Chaque zone a connu dans le passé des successions de climats divers. Les systèmes climatiques révolus n’ont pu manquer d’y laisser leurs traces car les climats anciens ont joué un grand rôle dans l’histoire morphologique des formes actuelles. Le sous-espace d’Ambohimanambola est une zone instable à l’échelle locale. Elle est influencée par des actions érosives, des catastrophes naturelles (inondation, sècheresse) et des actions anthropiques. Par ses paysages actuels, les climats anciens laissent leurs traces pour former des modelés. La présente étude s’intitule « les impacts de la variabilité pluviométrique sur les milieux naturels à l’exemple du sous-espace d’Ambohimanambola ». Notre étude a pour objet de déterminer l’évolution des milieux naturels en se référant sur les précipitations. Puis, on va analyser l’évolution du climat à l’échelle temporelle, les facteurs pluviométriques qui influencent le paysage. Après, on va faire une évaluation de l’état actuel qui est le résultat d’une interrelation entre les précipitations et les milieux naturels. Enfin, l’analyse des effets de la variabilité pluviométrique sur les milieux naturels sera déterminée. Alors, le travail consiste à faire une analyse statistique des précipitations pour comprendre son mécanisme, ses impacts, sa variabilité aussi bien mensuelle qu’annuelle. Le mémoire comprend trois parties distinctes : dans la première partie, le sujet de recherche sera situé dans le cadre théorique et la situation géographique de la zone ; dans la deuxième partie, on va analyser la variabilité pluviométrique dans la station d’Ambohimanambola ; dans la troisième partie, les résultats sur terrains seront traités en évoquant les impacts des climats anciens sur les milieux naturels. 2 Face aux difficultés de la recherche, les données utiles pendant ce mémoire sont manquantes. Dans la recherche, on a utilisé les données dont deux périodes : entre 1950 à 1973 et entre 2000 à 2016. Donc, concernant les précipitations situées entre 1973 et 2000, il y en a des lacunes.
Compréhension du thème de recherche
Identification du thème
Rappel du thème, de la problématique et l’orientation de la recherche
Choix du thème L’intérêt du sujet réside de son caractère à la fois théorique et authentique. Grâce à leur caractère quantifiable, le climat et les milieux naturels nous permettent d’utiliser les données plus concrètes et compréhensibles. Ce qui facilite la description et l’explication des réalités, tout en restant dans le domaine de la géographie. Ce sujet a également un caractère authentique puisqu’il est basé sur les réalités de la vie rurale, où celle-ci constitue un cadre de référence de notre recherche.
Contexte
Il y a 260Millions d’Année, le monde est formé d’un seul continent appelé la Pangée. Il est divisé en deux gros blocs : Le Gondwana composé d’Afrique, d’Inde, d’Australie et de Madagascar ; le Laurasie composé d’Amérique, d’Asie et d’Europe. Ensuite, il y a fragmentation de tous les continents dans chaque bloc, l’ouverture des océans et la mobilité des plaques depuis 95Millions d’année. Mais il y a 60Millions d’année, l’ouverture du canal de Mozambique est formé par 1RIFTING qui crée l’insularisation de Madagascar de manière méridionale ; c’est-à-dire rupture de croute océanique et continentale à petite échelle qui donne la situation actuelle. Madagascar comprend un socle ancien, très plissé et très arasé, qui couvre la partie centrale et la partie orientale, et une couverture sédimentaire à intercalation volcanique, d’âge crétacé supérieur modérément inclinée, comprend toute la partie occidentale. A l’échelle de la géologie malgache, le socle malgache est un héritage de GONDWANA (Jean DEMANGEOT, 1989). Pour H.BESAIRIE (1940-1950), il présente une succession stratigraphique et zonéographique avec trois systèmes plissés et métamorphisés d’une orogénie autour de 2600 M.A. Le système Androyen, le système du Graphite et le système Vohibory. Pour JOURDE, en 1960, il présente deux systèmes du socle précambrien : ANTONGILIEN et ANDRIAMENIEN. Pour HOTTIN, en 1970, le système ANTONGILIEN et ANDRIAMENIEN à l’orogénie SHAMWAIENNE et à l’orogénie KIBARIENNE. Pour RADELLI et CHATRANE en 1970, les vieux cratons de Tananarive, orogénie de 3000M.A. ANDRINGITRIENNE, AMBATOLAMPY,…Pour COLLINS, en 2006, plusieurs blocs tectoniques ont formé l’ensemble de Madagascar. Pour Bésairie, le système du Graphite s’étend sur la majeure partie du socle cristallin et montre une grande richesse en graphite. Pour COLLINS, en 2006, plusieurs blocs tectoniques ont formé les 1 RIFTING : C’est la rupture de la croûte océanique et continentale à petite échelle, de manière latitudinale (largeur). 4 paysages, marqués par des grands cycles morphogénétiques à partir de la fin de l’ère primaire jusqu’au début quaternaire. Le fondement de la morphogenèse est la mobilité tectonique et le dynamisme de l’érosion. Les différentes natures du substrat géologique sont des contraintes très fortes liaison avec les diverses morphologies du paysage. Il existe une combinaison des facteurs endogènes et exogènes. Les formes et les processus morpho dynamiques marquent le paysage topographique.
Définition des termes clés Le climat
C’est l’ensemble des qualités de l’atmosphère d’un lieu sur une longue durée, dans leurs manifestations fréquentes, rares et exceptionnelles. C’est la synthèse des temps qu’il fait. « Le climat d’un lieu est la série des états de l’atmosphère au-dessus de ce lieu dans leur succession habituelle » (Max Sorre) ; (BRUNET R., FERRAS R., THERY H., 1998, les mots de la géographie, 3ème édition revue et augmentée, collection dynamique du territoire, France). Le milieu naturel : C’est l’ensemble des éléments de la nature (climat, sol, eaux, pentes, végétation, faune), présents et associés en un lieu et autour d’un lieu, forme le milieu naturel de ce lieu (BRUNET R., 1998). Variabilité climatique: C’est la variation à court terme du climat (mensuelle, saisonnière, annuelle, interannuelle, ou plusieurs années), y compris les variations associées aux phénomènes climatiques globaux (par exemple, El Nino-La Nina). Variations caractérisées par ses magnitudes et ses fréquences. « Météo Madagascar, www.meteomadagascar.mg ». Changement climatique: Variation de l’état du climat, que l’on peut caractériser (par exemple au moyen de tests statistiques) par des modifications de la moyenne et/ou de la variabilité de ses propriétés et qui persiste pendant une longue période, généralement pendant des décennies ou plus. Les changements climatiques peuvent être dus à des processus internes naturels, à des forçages externes ou à des changements anthropiques persistants dans la composition de l’atmosphère ou dans l’utilisation des terres. « Météo Madagascar, www.meteomadagascar.mg ».