La citerne
Une citerne de récupération des eaux de pluie, qui servira pour alimenter les besoins pour le jardin ou le potager, s’il y en a un plus tard, et un réseau secondaire alimenté par l’eau de pluie (filtrée) pour tout ce qui ne nécessite pas d’eau potable dans la maison : WC, douches, laver le linge, vaisselle … Citerne de 12 à 14 m3 de volume utile (3mx2mx2m), préfabriquée en béton, divisée en 2 compartiments, le plus petit (10 à 20% du volume total) servant de décanteur avant déversement dans le grand compartiment, à l’intérieur de la maison pour protéger et rafraîchir l’eau. Une pompe à main (Tyga corp, LiftRite Ergolift/Ergonomic3000 …) puisera l’eau dans le fond du grand compartiment. La citerne devra être munie d’une ouverture suffisamment grande pour permettre d’y pénétrer (trou d’homme/chambre de visite). Un trop plein doit permettre d’évacuer l’eau excédentaire. Il faudrait prévoir une aération de l’eau. La pompe est munie d’un réservoir tampon (20 à 300 litres). Les filtres sont intégrés à la pompe qui injecte l’eau de la citerne. Un filtre « dit primaire » avant l’entrée de l’eau dans la citerne afin d’éviter que des feuilles ou de petits animaux tels que rats, souris, grenouilles, ne tombent dans la citerne. A la sortie de la pompe, un filtre d’au moins 20 micromètres pour retenir les particules fines. Attention, de nettoyer régulièrement les filtres.
Précautions :
– La citerne en béton se fissurera si la préparation du sol est mal faite . Il faut insister là-dessus. Avec une variation de poids de 12 à 13 tonnes, le sol peut s’enfoncer à des endroits préférentiels, sous cette surcharge. De plus le béton n’est pas souple .
(Voir annexe 11 – Construire sa citerne d’eau de pluie).
On peut aussi imaginer une citerne en plastique (voir chapitre des fabricants de citernes plastiques en Inde).La trappe d’accès (cadenassée) à la citerne (en béton) se situera peut-être sur le toit.
Il faudra étudier l’opportunité d’une jaune pour mesurer la quantité d’eau restante dans la citerne ( ?).
Pompe à main (ou solaire)
Placer avec un filtre bactérien (par exemple un flitre Waterloo Biofilter™).
Une pompe solaire est plus coûteux
Le puit de captation d’eau pour l’alimentation humaine
Le puit pourrait être un puit de 4 mètres de profondeur, constitué de 120 blocs de bétons hémi-circulaire (source PNUD). En raison du coût du puit, 4 maisons + 1 pompe pourraient s’y raccorder (Buse, tuyau en béton .. techniques connues là-bas).
Note : il se peut que la nappe phréatique ne soit pas potable (car saumâtre). Eau servant à la lessive, vaisselle ( ?), toilette.Voir si l’eau pluviale récoltée sera suffisante (hors période de mousson) _ connaître les statistiques locales _, avec la surface de toit prévue (toit avec ses avancées en béton, type véranda).
Le puisard
Puisard désodorisé par un filtre à charbon actif (« charcoal » ou « active carbon »), composé de deux systèmes combinés de filtration lente sur sable et d’adsorption sur charbon actif.Sous la forme d’un trou circulaire, composé d’une succession de couches de sable et de charbon actif, filtrant les eaux usés de la lessive …Le débouché du puisard doit être loin du puit d’eau potable, pour des questions d’hygiènes.
(Sinon, Voir annexe 14).
Le WC sec et/ou les Feuillées Techniques + fosse sceptique
Fosse sceptique, avec si possible le même modèle que la citerne (afin, de diminuer les coûts de construction).WC sec artisanal. Prévoir un sceau rempli de feuilles odoriférantes (pétales de roses, feuilles d’eucalyptus …).le Separett le plus simple et le meilleur marché. Il se compose d’une lunette en plastique isolant avec un couvercle, dessous le système du Separett qui sépare l’urine des matières fécales. La contrainte de ce système est l’obligation de vider le seau (nous conseillons une capacité de 15 à 20 litres) sur le carré à compost du jardin quand il est rempli. Les matières fécales et les papiers sont transformés en terreau par des lombrics (vers de terre), l’évacuation du terreau étant à réaliser tous les 5 à 10 ans. Des toilettes publiques, assez fortement fréquentées, génèrent de l’ordre de 1,3 mètres de matières fécales et papiers toilettes “foisonnés” par an, lesquels donnent naissance après compostage à environ 100 litres de terreau “bien stabilisé”.
Epandage des urines : Tranchée 4 à 8 mètres linéaires suivant technique classique de l’assainissement non collectif ou dans cuve étanche enterrée de 3000 litres, vidée une fois par an si très forte fréquentation, et sinon tous les deux ou trois ans.
Entretien : Pour Sanisette à Lombricompostage, retrait du terreau tous les 5 à 10 ans en fonction de la fréquentation. Le fond de la sanisette doit être directement en contact avec le terreau de la terre.
Une suggestion : Un clapet actionnable par une poignée, obturant le trou du WC (entouré par la lunette des Wc) _ évitant la remontée des odeurs, est actionnée à la main, en fin de défection, pour vider dans la fosse, l’urine et les crottes. Dans les toilettes, 1) un sceau rempli d’eau, toujours à proximité dans le local WC, permet de laver le WC, 2) un seau rempli d’herbes odorantes, pour jeter dans le trou, après chaque défécation, 3) du papier toilette (ou broc d’eau, fréquent chez les indiens et musulmans).Les latrines pourraient être aussi un puit de 4 mètres de profondeur, puit constitué de 120 blocs de bétons hémi-circulaire (source PNUD). Dans les latrines, une trappe d’accès, au fond du compost (water sec), ou bien un système de couches de sables … Ou bien constituée d’une fosse sceptique préfabriquée, et avec l’abris de protection des latrines, constituée d’une fosse sceptique inversées (disposant d’une porte).
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