LE PROJET DE NOUVELLE GENDARMERIE

UN TERRAIN DE PROJET

Liste des services :
o Commandement départemental o Secrétariat
o Service des ressources humaines
o Assistante sociale (pour les gendarmes et l’armée de terre) o Bureau des réservistes
o Soutien aux unités de commandement o Service de communication
o Brigade de recherche et investigation judicaire o Laboratoire
o Le Centre opérationnel et de renseignements de la gendarmerie (CORG)
o Garage automobile (où se déroule l’entretien de tous les véhicules des gendarmeries ardéchoises)

LE PROJET DE NOUVELLE GENDARMERIE

La gendarmerie de Privas accueille aujourd’hui une cinquantaine d’actifs. Malheureusement, la caserne Rampon n’offre pas suffisamment de logements : seuls les agents de terrain peuvent y prétendre, ce qui oblige le personnel administratif à avoir un logement à l’extérieur de la caserne1. De plus, le manque de place ne se pose pas seulement pour le logement, mais également pour les laboratoires. C’est pourquoi le ministère de la défense a acheté une partie du terrain de l’ancienne gare de Privas pour y construire une nouvelle caserne de gendarmerie. L’étude de ce projet est aujourd’hui reportée à l’horizon 2020.

UN PROBLEME DE STATIONNEMENT A REGLER

Mis à part pour les habitants du centre-ville, le développement urbain de la commune de Privas ainsi que son organisation spatiale n’ont pas permis de développer la ville à courte distance. Si nous ajoutons à cela l’absence de transports en commun, il devient évident que l’usage de la voiture particulière est indispensable en l’état actuel. Privas a donc développé plusieurs aires publiques de stationnement proches des principaux équipements comme la poste, les jardins publics, la gendarmerie… Si le paysage urbain de la commune est fortement marqué par la voiture, le manque de stationnement handicape l’attractivité commerciale du centre-ville. C’est pourquoi la commune a décidé de mettre en place un parking sur le terrain de la gare qui lui appartient. De plus, une réflexion globale sur l’offre de stationnement de la ville a été engagée.
En comptant les 110 places du parking de l’ancienne gare, les environs du site proposent un peu moins de 500 places de stationnements2. En plus de celles-ci, viennent s’ajouter les différents parkings privés des résidences, ainsi que les parkings alloués aux employés de l’hôpital Sainte-Marie et des différentes administrations publiques comme le centre des finances publiques ou l’inspection académique3.
De plus, dans le cadre de sa réflexion sur son offre de stationnement, la ville de Privas a récemment réduit de moitié le nombre d’emplacements sur la place du Foiral. Le Foiral est donc devenu une place semi-piétonne où le stationnement a été réglementé par la création d’une zone bleue de 62 places. Afin de relier la place du Foiral et l’ancienne gare, la commune a également refait une partie de la route des mines ainsi que ses trottoirs. Ces deux projets se sont inscrits dans le cadre de l’Opération Urbaine Collective que Privas mène depuis 20051 afin d’améliorer l’attractivité du centre-ville.
Malgré cela, le parking de l’ancienne gare est très rarement utilisé : sur les 110 places proposées, moins d’une vingtaine sont réellement utilisées. Son éloignement du centre-ville, où se trouve la majeure partie des commerces et services, est un réel handicap pour la population des communes environnantes qui pratique le centre-ville. En effet, cette population préfère chercher un stationnement plus proche. De plus, mise à part pour le théâtre, le nombre de stationnement proposé par les services environnants du site suffit à leurs usages.

UNE VOIE FERREE QUI INTERESSE

Le centre-ville de Privas est le nœud de tous les trafics2 : 27 000 véhicules traversent le centre-ville par jour, dont 9% de poids lourds3. Or, mise à part pour les routes départementales D104 et D2 hors agglomération, le réseau viaire est mal calibré pour cet usage. La concentration des emplois tertiaires, des services publics et de l’offre en services à la personne en centre-ville, ainsi que la périurbanisation que nous avons déjà évoquées aggravent ce constat : les axes principaux de circulation sont encombrés aux heures de pointe.
La municipalité souhaite donc mettre en place une rocade de contournement du centre-ville sur le tracé de l’ancienne voie ferrée pour remédier à ce problème4. Ce projet a été inscrit dans le PLU de la ville. Le projet qui prévoyait la création d’une voie verte sur ce même tracé a donc été mis en sommeil en attendant l’étude de faisabilité de la rocade.

Formation et coursTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *