Les ressources en eau mondiales
Le cycle de l’eau : L’eau est l’un des éléments constitutifs fondamentaux de notre planète dite : Terre. On définit souvent l’eau comme une roche liquide. Comme toutes les roches, elle a une évolution cyclique.
Par cycle de l’eau, on entend le circuit que décrivent dans l’espace les molécules d’eau extraites des océans par évaporation. Devenue vapeur, cette eau se combine à l’atmosphère, commence à se condenser sous forme de nuages puis en certaines circonstances retombe sur la terre des précipitations d’eau, donc pluie ou neige. Enfin, directement (précipitations sur les océans) ou indirectement (précipitation sur les continents puis ruissellement), elle regagne l’océan : le circuit est bouclé. Ainsi, c’est l’atmosphère mince pellicule d’air entourant la planète Terre qui permet le cycle de l’eau. Il joue un rôle fondamental sur le globe.
L’eau mondiale : Les quantités d’eau impliquées actuellement dans le circuit cyclique de l’évolution d’eau sont étonnamment faibles : Total de l’eau Mondiale : 1384 millions Km3 (dont 97,4% dans les océans et 2,6% en eau douce).
Les quantités d’eau disponibles dans le monde
Entre 1940 et 1990, la population mondiale a plus que doublé, passant de 2,3 à 5,3 milliards d’êtres humains. (Sécheresse voulu.6 N°1 Mars 1995). Dans le même temps, la consommation d’eau par habitant, passant de 400 à 800 m3 par an, elle a aussi doublée. Déjà certains pays d’Afrique et Asie Mineure manquent d’eau, en qualité et en quantité, mais, à plus long terme, certaines parties de l’Asie et de l’Amérique Latine, voire de l’Europe, connaîtront le même problème.
A long terme échéance, l’humanité ne peut compter que sur la quantité d’eau douce fournie par les précipitations, elle seule est renouvelée, à la différence de l’eau des lacs et des nappes souterraines. Si le cycle naturel de renouvellement de l’eau dure 18 jours en moyenne dans les lacs et fleuves, il peut durer des millénaires dans les nappes aquifères profondes remplies lors de périodes géologiques plus arrosées.
Les réalités vécues par les habitants
Pour mieux savoir comment vivent les habitants de la commune d’Ampanihy en matière de l’approvisionnement en eau, nous avons mené des enquêtes directes auprès des ménages et des groupes des gens dans cette commune. La démarche utilisée était une approche simple, progressive et planifiée qui s’inspire d’une synthèse de toutes les pratiques des ménages et des gens dans cette région : la nécessité de voir le problème à travers les regards des personnes concernées. Ainsi, non seulement on regarde et on étudie les réalités vécues par les gens mais aussi on administre le questionnaire aux femmes épouses des chefs de ménages ou aux femmes chefs de ménages. Parfois nous avons consulté les archives dans lesquels a été bien étudiée l’histoire de l’approvisionnement en eau dans la localité. Pendant nos séjours dans cette commune, nous avons remarqué que cette localité est caractérisée par une forte insuffisance d’eau. Les gens puisent l’eau soit dans les rivières, soit à la pompe, soit aux puits. Ces points d’eau sont souvent loin du village d’une part et d’autre part les puits sont taris au moment de la sécheresse. Concernant la moyenne dans ce sens qu’elle contient des poussières ou des microbes. En outre, elle a un mauvais goût. A part l’eau de la pompe du Chef lieu de la commune, les points d’eau ne sont pas en général protégés.
Il est nécessaire également de parler des eaux potables à Madagascar. Sur cette carte, l’île est fortement parsemée par une forte concentration des réseaux hydrographiques qui prennent leurs sources dans la partie centrale afin d’assurer les ravitaillements en eau au niveau de chaque habitants concernés. Malgré cela, la région qui s’étend de Morombe en passant par Tuléar jusqu’à Faux-Cap, ne bénéficie pas de ces réseaux hydrographiques. On rencontre dans cette zone littorale peu de fleuves et de rivières. Cette zone est marquée par le manque d’eau, l’insuffisance d’eau et la sécheresse et la semi aridité sont les principales causes de déficit en eau potable du Sud et du Sud-ouest de Madagascar, même chose pour la partie extrême Nord de l’île (Antsiranana). Le climat de type semi-aride est caractérisé par une grande irrégularité du régime pluviométrique. Par exemple : on a enregistré pendant 37 ans (1936- 1966).
Les accès et utilisations de l’eau
Comme tout le monde sait, l’eau constitue l’un des besoins fondamentaux de l’homme. Personne ne peut vivre sans l’eau. Elle arrive du ciel sous forme de pluie et s’écoule en rivière ou s’évapore ou s’infiltre et se trouve sous terre. L’homme en a besoin pour la consommer plusieurs fois par jour, faire la cuisine, se laver et faire la lessive etc.… Dans ce sens, il faut noter également que la plupart des activités humaines, économiques et sociales ou culturelles ne peuvent pas éviter l’utilisation de l’eau.
Ainsi l’homme s’approvisionne en général en eau à boire, à laver la vaisselle, à laver le corps, à lessiver et à nettoyer.
Cet approvisionnement en eau potable est étroitement lié en milieu de résidence, à l’infrastructure d’adduction d’eau, au mode de vie du ménage et à son niveau de vie de ménage. Malgré les efforts menés depuis longtemps dans le secteur eau, le pourcentage de la population ayant accès à l’eau potable est seulement de 32%. Les eaux météoriques ; Les eaux de surface ; Les eaux souterraines.
L’indépendance du ministère de l’eau
Avant l’eau est associé à celui des Ministères des Energies et Mines ou Eau et Forêt ; mais actuellement elle a son propre Ministère. Le Ministère de l’Eau a vu le jour au mois de juillet 2008, et il est le plus jeune des ministères existants. Mais le Code de l’eau était déjà mis en vigueur à partir du 27 juillet 1999.
La promulgation du décret d’application : Concernant la promulgation de mesure d’accompagnement du Code de l’Eau du 27 janvier 1999, le gouvernement Malgache a opté en décembre 2003 lors du conseil du gouvernement après l’existence du Code de l’Eau apparu au Journal Officiel l’octroi du décret d’application de ce texte. Lors du conseil du gouvernement ils ont élaboré 12 décrets de mesure d’accompagnement du Code de l’Eau.
Le lancement du Code de l’eau : La majorité des citoyens malgaches ne connaissent pas l’existence du texte qui régit l’eau à Madagascar. Seul le personnel du ministère depuis ce temps jusqu’à présent ont plus d’information et de connaissance sur ce texte en vigueur. Et à part eux il y a aussi les techniciens, les entreprises, les bureaux d’études qui connaissent l’existence du Code de l’eau.
Ainsi on constate un grand handicap d’information IEC (Information Education Communication) auprès de ce Ministère. Ce n’est qu’en décembre 2003 après la promulgation des décrets d’application que le Code de l’Eau aussi a été lancé. En 2007, le Schéma Directeur d’Aménagement et Gestion Intégré des Ressources en Eau (SDAGIRE) en partenariat avec le PNUD a initié les chefs de région et les maires concernant l’existence du Code de l’Eau et son contenu pour qu’à leur tour ils puissent les transmettre à ses citoyens.
Table des matières
– Introduction
– Première Partie : Présentation de la Commune et du problème de l’eau
• Chapitre I :
Présentation
Historique
Situation Géographique
Délimitation Administrative
Traits Physique
Relief
Végétation
• Chapitre II
Eau et son importance
Les ressources en eau mondiale
Les quantités d’eaux disponibles
L’eau et la population
Ravitaillement en eau de la Commune
Historique
Réalités vécues par les habitants
Accès et utilisation de l’eau
Problème de ravitaillement en eau
Contraintes Naturelles
Contraintes Socio-économique
– Deuxième Partie : Code de l’eau et recommandations
• Chapitre I :
Types d’eau et procédure de Gestion
Les différents types d’eaux
Procédure de gestion de ressource en eau
Approvisionnement en eau potable
Qualité de l’eau
Contrats d’approvisionnement en eau
Droit d’accession en eau
Les sanctions et litiges
Qualification des infractions
Sanction au niveau des infractions
• Chapitre II :
La politique d’approvisionnement
La politique
Les solutions apportées
Les solutions à courts termes
Les solutions à longs termes
– Conclusion