LE PASSAGE D’UN PROJET VERS UNE ENTREPRISE
L’enseignement de l’entrepreneuriat
L’accroissement de la demande d’éducation et de formation en entrepreneuriat a des sources multiples. Nous décrivons simplement les trois plus importantes. La première source est gouvernementale. La croissance économique, la création d’emplois, le renouvellement des entreprises, les changements technologiques et politiques, l’innovation dépendent très largement, dans le paradigme postindustriel, des créateurs d’entreprises et d’activités, en un mot des entrepreneurs. D’où un intérêt croissant pour les entrepreneurs et des questionnements du type : « Comment et où susciter des vocations entrepreneuriales ? Comment éduquer et former les futurs entrepreneurs ? » La seconde source vient des étudiants. De ceux, tout d’abord, qui envisagent, à très court terme ou à plus longue échéance, de créer leur entreprise ; de ceux, ensuite, qui souhaitent acquérir des connaissances indispensables, selon eux, au bon déroulement de leur carrière dans des entreprises, quelle qu’en soit la taille. Ces dernières, en effet, s’intéressent de plus en plus à l’entrepreneuriat et orientent progressivement leur recrutement de jeunes cadres vers des individus dotés des connaissances, attributs et par fois expériences utiles à l’acte entrepreneurial. Les entreprises petites, moyennes ou grandes, constituent donc la troisième et dernière source. Elles semblent privilégier aujourd’hui, au niveau de leurs cadres, des compétences et des comportements managériaux autres que ceux qui ont prévalu au cours des dernières années. L’enseignement de l’entrepreneuriat constitue donc un outil essentiel pour développer une culture entrepreneuriale dans un pays. Au-delà même du développement du goût d’entreprendre et de l’esprit d’entreprise, l’enseignement peut contribuer à l’amélioration de l’image de l’entrepreneuriat et de l’entreprise, et à mettre en valeur le rôle de l’entrepreneur dans la société. « Nul n’est programmé génétiquement pour devenir entrepreneur, on ne nait pas entrepreneur. L’entrepreneuriat est un mode de comportement, c’est une attitude qui peut-être encouragée, favorisée, contrariée, soit, mais on peut apprendre à modifier son comportement et on peut y arriver » (Kets de Vries et de Stevenson, 2007)
La sensibilisation des étudiants
D’abord, les objectifs concernent la sensibilisation des étudiants, pour les aider à voir, dans la création d’entreprise, une option de carrière possible et développer en eux des attitudes positives et favorables vis-à-vis des situations entrepreneuriales. La sensibilisation peut être faite de différentes manières. L’accent peut être mis sur ce qu’apportent les entrepreneurs à nos économies et à nos sociétés. Les valeurs, attitudes et motivations des entrepreneurs doivent également être présentées et discutées, à l’aide d’études de cas ou de témoignages d’entrepreneur. Par exemple, on recommande l’organisation de salons de l’entrepreneuriat, favoriser les coachings venant des entrepreneurs déjà expérimentés, etc. 2.1.2 La formation aux situations, aux techniques et aux outils Ensuite, la formation aux situations, aux techniques et aux outils. Les objectifs peuvent également s’élaborer autour du transfert et du développement des connaissances, compétences et techniques spécifiques destinées à accroître le potentiel entrepreneurial des étudiants. À ce niveau, il s’agit de mieux les préparer à penser, analyser et agir dans des situations particulières et des milieux différents (petites et moyennes entreprises) en tant qu’entrepreneurs. Les situations visées concernent la création, la reprise ou l’entrepreneuriat organisationnel. Les stratégies d’entrée, l’innovation, la créativité ou encore le droit de la propriété constituent quelques exemples de thématiques.
L’accompagnement
Enfin, l’accompagnement des porteurs de projet. Il s’agit dans ce dernier cas de travailler avec des étudiants ou des participants à des programmes de formation-action, qui sont engagés concrètement dans des démarches de création d’entreprise. L’accent sera mis davantage sur la facilitation des processus individuels d’apprentissage, la mise en relation avec des partenaires potentiels, les processus d’accès aux et d’acquisition des ressources clés et, enfin sur le coaching. D’autres stratégies d’enseignement peuvent aussi être appliquées comme : les discussions, les conférences, les entrevues, les jeux de rôle, les simulations, les voyages éducatifs (visites, etc.), les recherches, les travaux en équipe, les études de cas, les tests, les conférences, etc. Il est admis aujourd’hui que l’entrepreneuriat, ou tout au moins certains aspects de ce dernier, peut être enseigné (Vesper et Gartner, 1997)
La formalisation
A ce stade de la démarche, la décision définitive de poursuite du projet a été prise. C’est le début de la phase de construction de l’entreprise en grandeur réelle, c’est-àdire le passage à l’acte pour concrétiser les différentes options choisies antérieurement. Dès ce moment, chacune des décisions prises par le créateur engage sa responsabilité et l’avenir de l’entreprise.
L’OMAPI
Il faut aller à l’OMAPI ou Office Malgache de la Propriété Industrielle pour s’enregistrer. L’OMAPI est chargé de l’administration de la propriété industrielle et de la promotion de l’activité inventive à Madagascar. À cet effet, il peut délivrer, à la demande des intéressés, des titres de propriété industrielle, à savoir : des brevets d’inventions, des certificats d’enregistrement de marques de produits ou de services, des certificats 45 d’enregistrement de dessins ou modèles industriels, et des certificats d’enregistrement de noms commerciaux (annexe 5).
L’immatriculation
L’article 85 de la loi n°2003-036 du 30 Janvier 2004 relative au Société Commerciale affirme que la Société n’est régulièrement constituée qu’à compter de la date de signature des statuts juridiques par les associés. En plus, certaines formalités légales doivent être accomplies comme l’immatriculation de la Société au Registre du Commerce et des Sociétés, au Centre Fiscal, à l’INSTAT, à l’EDBM et le dépôt des statuts juridiques au Greffier du Tribunal de Commerce, et la publicité de la Société Ainsi se termine se dernier chapitre. Les discussions et les recommandations ont été explicitées. Grâce à deux méthodes d’analyse, on a pu vérifier les deux hypothèses de notre recherche : l’esprit entrepreneurial assure le succès d’un projet, la maîtrise du marché assure le succès d’un projet. Dans la première section, on a fait l’analyse de contenu des résultats obtenus grâce à laquelle on pu confirmer les hypothèses. L’analyse SWOT nous a aidé à faire des recommandations nécessaires au processus de création d’entreprise. Dans la seconde section, les recommandations ont été établies comme l’enseignement à l’entrepreneuriat, l’organisation de l’étude de marché et la formalisation
Introduction |