Le Moyen Orient et l ‘Afrique de nord À l’époque de l’Empire Ottoman

Le Moyen Orient et l ‘Afrique de nord À l’époque de l’Empire Ottoman

L’État créé par Muhammad au VIIème siècle, qui adoptait l’Islam comme religion qui dominera de grandes zones géographiques qui s’étendent à l’ouest en Andalousie (l’Espagne et le Portugal aujourd’hui) à l’est en Chine, au sud au Sahara et au nord à la Turquie. Cet État musulman sera nommé : l’État Omeyyade (il a été dirigé par des Califes de la famille Omeyyade, sa capitale était la ville de Damas, l’actuelle capitale syrienne) ; puis l’État Abbasseya (il a été dirigé par des Califes de la famille Abbassides, sa capitale était la ville de Bagdad, l’actuelle capitale de l’Irak) ; puis l’État Fatimide, (sa capitale était la ville de Caire, l’actuelle capitale d’Égypte) ; puis L’Empire Ottoman. L’Empire Ottoman c’est l’empire musulman fondé par Osman premier, l’héritier de l’empire islamique, émergé avec l’avènement de l’Islam dans la péninsule arabique et la propagation à ce qui est connu aujourd’hui comme le Moyen-Orient et Afrique du nord, ceci pendant près de 600 ans. De 1299 jusqu’à 1923. L’Empire Ottoman a atteint le  sommet de sa gloire et de sa force au cours des XVIème et XVIIème siècle. Son territoire est étendu autour de la méditerranée soit sur l’Europe, l’Asie et l’Afrique, en contrôlant des parties entières d’Asie Mineure (Anatolie) et des grandes parties du sud de l’Europe de l’est, d’Asie de l’ouest, d’Afrique du nord. Les Ottomans découpent l’Empire en provinces administrées et gouvernées chacune par un gouverneur. Le découpage reste  pour l’essentiel le même jusqu’au XIXème siècle : AL Ehasa (littoral de l’Arabie orientale), Bassora, Bagdad, Mossoul, Alep, Damas, Tripoli, Saïda, Égypte.  XIXème siècle, L’Égypte deviendra quasi indépendante. Dans le Croissant fertile, en revanche, les Ottomans reprendront efficacement la situation en main.

Le Golfe Persique

En revanche, avec la politique de prééminence de la culture turque imposé par le parti « Union et Progrès », on voit l’émergence du nationalisme arabe en demande de réformes importantes. Comme cette réforme de l’État a échoué, la révolution arabe se déclare en juin 1916 avec le soutien d’alliés, l’armée dite arabe dirigée par « Faisal Bin Al Hussein » a pu entrer dans Damas fin septembre 1918. Après le retrait des Ottomans, la Syrie ottomane est devenue le Royaume arabe syrien indépendant sous le règne du Prince Faisal Bin Al Hussein, qui ne dure pas longtemps et se termine par la bataille de Maysaloun, près de la frontière actuelle du Liban et de la Syrie. Par la suite, ce pays d’Al cham est alors divisé et placé sous En 1798, les Français débarquent en Égypte (Bonaparte), y défont les Mamelouks (puissants sous le régime ottoman) et regagnent la France l’année suivante. Les Français restés sur place sont battus par les Britanniques, en 1802 qui quitteront l’Égypte en 1803. Une armée ottomane composée surtout d’Albanais, avec à leur tête Méhémet-Ali (lui- même albanais). S’étant fait reconnaître comme «Pacha» par les ottomans en 1807, Méhémet-Ali brise en 1809-1812 la puissance des Mamelouks et devient le maître de l’Égypte. Il entreprend aussitôt de réorganiser le pays, en s’appuyant sur des militaires recrutés dans l’Empire ottoman et le Caucase.

L’Algérie est formée par plusieurs Beyliks « départements », qui sont sous l’autorité des Beys « Chef ». L’Algérie est gouvernée par des Pachas, des Aghas, des Beys et des Deys « Nom l’ouest. Chaque Beylik « départements » est divisé en « outan » (cantons) avec à sa tête un Caïd (Chef), relevant directement du Bey. Pour administrer l’intérieur du pays, les Turcs s’appuient sur les tribus dites « Makhzen ». Ces tribus sont chargées d’assurer l’ordre et de lever l’impôt sur les régions tributaires du pays. C’est par ce système que durant trois siècles l’État ottoman d’Alger étend son autorité sur le nord de l’Algérie actuelle. Cependant, plusieurs régions du pays bravent de manière régulière l’autorité des Beys, menant à des révoltes. L’Empire a été gouverné pendant des décennies par des familles héritées, où le Sultan hérite la gouvernance de l’Empire de son prédécesseur, qui est son père. Ce Sultan jouit des pouvoirs presque absolus. Il n’y avait pas de système de responsabilisation ou de surveillance comme dans toutes les monarchies du monde de l’époque. Le Sultan choisi un ministre pour l’aider à gérer et à gouverner. Ce ministre, en fait, bénéficie d’une position privilégiée auprès du Sultan. Le Sultan est dépendant du ministre dans presque tous les domaines.

 

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