Télécharger mémoire online étude sur la prise en charge réalisée le vécu des médecins et la perception du traitement spécifique, tutoriel rapport PDF.
ABREVIATIONS
INTRODUCTION
A. Les démences
B. Le contexte
I. DEMENCES
A. Généralités
1. Epidémiologie
2. Définition
B. Démences dégénératives
1. Maladie d’Alzheimer
2. Démence à corps de Léwy (DCL)
3. Dégénérescences lobaires fronto-temporales
4. Démences associées à un syndrome parkinsonien
a. Démence de la maladie de Parkinson
b. Paralysie supranucléaire progressive (PSP)
c. Atrophie multisystématisée
d. Dégénérescence corticobasale
e. Maladie de Huntington
C. Démences secondaires
1. Démence vasculaire
2. Démence mixte
3. Hydrocéphalie chronique à pression normale
4. Maladie de Creutzfeldt-Jakob
5. Causes carentielles, métaboliques et endocriniennes
6. Causes infectieuses
7. Causes toxiques
8. Causes tumorales et traumatiques
9. Causes iatrogènes
D. Critères diagnostiques
II. LES TESTS DE MEMOIRE
A. Mini Mental State Examination : MMSE
B. Test de l’horloge
C. Mémorisation de mots
1. Grober et Buschke
2. Test des 5 mots 58
3. Memory Impairment Screen (MIS)
4. Test des 3 mots
D. Tests de fluence verbale
1. Test de fluence verbale (Isaacs Set Test) 66
2. Test de fluence verbale une catégorie (animaux)
E.COgnitive Disorders EXamination (CODEX) 71
F. Mini-Cog
G. General Practitioner Assessment of cognition (GPCOG)
H. DemTect (Demenz-Detektion)
I. 7 Minute Screen 82 80 81
J. 6 item screener
K. The Montreal Cognitive Assessment (MoCA) 84
L. Short Test of Mental Status
M. Autres tests figurant dans les recommandations des différents pays
N. Tests recommandés par les différents pays
III. DEPISTAGE DE LA DEPRESSION
A. Introduction
B. Critères DSM IV TR de dépression (Annexe 11)
C. Les échelles non spécifiques au sujet âgé
1. Montgomery Asberg Depression Rating Scale (MADRS)
2. Echelle de dépression de Hamilton
D. Les échelles spécifiques au sujet âgé
1. Geriatric Depression Scale : GDS-30 (voir Annexe 12)
2. Geriatric Depression Scale : GDS15
3. Mini-GDS ou GDS-4
4. CORNELL scale for depression in dementia 104 93
IV. EVALUATION DU RETENTISSEMENT SUR LE FONCTIONNEMENT DU PATIENT
A. Introduction
B. ADL (activities of daily living ou activités de la vie quotidienne)
C. IADL (Instrumental Activities of Daily Living ou activités instrumentales de la vie quotidienne) 107 106
D. AGGIR (Autonomie, Gérontologie Groupe Iso-Ressources) 110
V. TRAITEMENTS
A. Traitements médicamenteux spécifiques
1. Les inhibiteurs de la cholinestérase
2. Antiglutamate
B. Prise en charge non spécifique des démences
VI. RECOMMANDATIONS DES DIFFERENTS PAYS
A. Les différentes recommandations
1. France
2. Allemagne
3. Royaume-Uni
4. Canada
B. Dépistage des démences
C. Evaluation initiale
1. Interrogatoire
2. Evaluation cognitive globale
3. Evaluation fonctionnelle
4. Evaluation thymique et comportementale
5. Examen clinique
D. Examens complémentaires
1. Biologiques
2. Imagerie cérébrale
3. Ponction lombaire
4. Recherche génétique
5. Biopsie cérébrale
6. EEG
7. Bilan neuropsychologique
E. Spécialistes
F. Annonce du diagnostic
G. Traitements médicamenteux spécifiques : inhibiteurs de la cholinestérase et antiglutamate
1. Maladie d’Alzheimer
2. Autres formes de démence
3. Suivi du patient traité
VII. DESCRIPTION DE L’ETUDE
A. Buts de l’étude
B. Matériel et méthodes
C. Analyse de l’étude
VIII. RESULTATS
A. Participation des médecins
B. Caractéristiques démographiques des participants
1. Sexe
2. Age
3. Antécédent de proche atteint d’une démence
C. Caractéristiques professionnelles des participants
1. Nombre d’années d’exercice au Luxembourg (fig.5)
2. Lieu d’exercice des médecins généralistes (fig.6)
3. Nombre de patients atteints d’un syndrome démentiel suivi (fig.7)
D. Caractéristiques de la formations des participants
1. Pays d’études (2ème et 3 ème cycle)
2. Acquisition des connaissances concernant les troubles de la mémoire
E. Pratiques des médecins généralistes face aux patients présentant des troubles de la mémoire
1. Circonstances de recherche des troubles de la mémoire
2. Tests de mémoire réalisés par les médecins généralistes
3. Recherche de syndrome dépressif
4. Evaluation de l’altération du fonctionnement du patient
5.Consultations faites par les médecins généralistes
6. Consultation spécialisée
a. Fréquence
b. Circonstances de demande de consultation spécialisée
c. Spécialiste choisi
7. Annonce du diagnostic
a. Terme employé
b. Annonce du diagnostic au patient et à sa famille
8. Instauration du traitement
F. Vécu de la prise en charge de patients déments
1. Ressenti par rapport à la prise en charge
2. Ressenti global
G. Perception du traitement
H. Perception de la primo-prescription
1. Perception de l’accord préalable pour la primo-prescription et le
renouvellement du traitement au Luxembourg
2. Perception de la primo-prescription réservée aux spécialistes dans d’autres pays
I. Facteurs liés à une prise en charge optimale
1. Régression logistique
2. Résultats de la régression logistique relative à la prise en charge
optimale
J. Facteurs liés à un meilleur vécu de la prise en charge
1. Régression logistique
2. Résultats de la régression logistique pour un meilleur vécu de la prise en charge
K. Facteurs liés à une perception du traitement comme étant efficace
1. Régression logistique
2. Résultats de la régression logistique pour une perception du traitement comme étant efficace
IX. PRINCIPAUX RESULTATS DE L’ETUDE
X. DISCUSSION
A. Données démographiques
1. Répartition des sexes
2. Pays d’étude
3. Antécédents familiaux
4. Nombre de patients atteints d’une démence suivis par les médecins généralistes
B. Connaissances des médecins généralistes
C. Prise en charge des médecins généralistes pour faire le diagnostic
1. Circonstances de recherche de troubles de la mémoire
2. Tests de mémoire réalisés
3. Recherche de la dépression
4.Evaluation de l’altération du fonctionnement du patient
5. Temps nécessaire pour faire le diagnostic
6. Recours au spécialiste
7. Examens complémentaires
8. Facteurs prédictifs d’une prise en charge initiale optimale
D. Mise en place et perception du traitement
1. Instauration du traitement
2. Perception du traitement
3. Facteurs liés à une perception du traitement comme étant efficace
E. Vécu de la prise en charge des patients déments
1. Faire le diagnostic
2. Annoncer le diagnostic
3. Instauration du traitement
4. Gestion des troubles psycho-comportementaux
5. Ressenti global
6. Facteurs liés à un meilleur vécu de la prise en charge d’un patient
dément
F. La primo-prescription
XI. FORCE ET FAIBLESSE DE L’ETUDE
A. Points faibles de l’étude
B. Points forts de l’étude
XII. CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Annexe 1. Lettre d’accompagnement adressé aux médecins généralistes
Annexe 2. Questionnaire adressé aux médecins généralistes
Annexe 3. Formulaire d’accord préalable au Luxembourg
Annexe 4. Formulaire de prolongation de la prise en charge au Luxembourg
Annexe 5. Critères de diagnostic de la démence de type Alzheimer, DSM-IV-TR
Annexe 6. Critères de diagnostic de la maladie d’Alzheimer, NINCDS-ADRDA
Annexe 7. Critères résumés de démence vasculaire probable ou possible, NINDSAIREN
Annexe 8. Critères de démence vasculaire, DSM-IV-TR
Annexe 9. Proposition de traduction de l’HAS pour les critères révisés pour le diagnostic clinique de la démence à corps de Lewy (DCL)
Annexe 10. Dégénérescences lobaires fronto-temporales
Annexe 11 : Critères DSM-IV-TR d’un épisode dépressif majeur
Annexe 12 : GDS-30
Résumé sur perception du traitement spécifique
Introduction
A. Les démences
Le terme de démences regroupe un ensemble de maladies responsables d’une réduction des capacités cognitives suffisamment importante pour retentir sur la vie de la personne et entraîner une perte d’autonomie.
Il s’agit de pathologies particulièrement fréquentes. En effet, selon les études, la prévalence des démences chez les sujets âgés de plus de 65 ans varie de 5,9 à 9,4% . Cette prévalence augmente fortement avec l’âge pour atteindre près de 25% chez les plus de 85 ans. Avec le vieillissement de la population, les démences sont devenues un problème de santé publique majeur. En effet, en 2005 on estimait qu’il y avait 24,3 millions de personnes atteintes de démence dans le monde et qu’en 2040 elles seraient 81,1 millions 2. En plus de leur fréquence, les démences sont responsables d’une morbi-mortalité importante et donc de coûts élevés. Aux États-Unis, en 2003, le coût global des démences pour la société des démences était estimé à environ 100 milliards de dollars 3. Par ailleurs, de nombreuses études montrent que les démences sont fréquemment sous diagnostiquées. Bien que le dépistage systématique des démences ne soit actuellement pas recommandé, repérer les patients atteints de démences permet, entre autre, de traiter plus tôt les causes réversibles, d’élaborer un projet d’avenir avec le patient, de donner accès aux structures de soutien, d’éviter les accidents ménagers et l’exploitation financière.
Pour la grande majorité des démences, il n’y a, à ce jour, pas de traitement curatif. Pour la cause la plus fréquente de démence, la maladie d’Alzheimer, quatre traitements palliatifs sont actuellement disponibles. Les modalités de prescriptions de ces traitements sont très variables en fonction des pays.
B. Le contexte
Le grand-duché du Luxembourg, pays dont je suis originaire, est situé entre la France, l’Allemagne et la Belgique. Il compte environ 500 000 habitants 10 et 372 médecins généralistes 11.
Il n’y a pas de faculté de médecine au Luxembourg. Le cours universitaire permet de faire la première année de médecine à Luxembourg-ville, puis, grâce à un concours, de poursuivre les études de médecine à l’étranger, pour la majorité en France et en Belgique, mais aussi en Allemagne et en Autriche. La formation initiale de 1er et 2 ème cycle se fait donc obligatoirement à l’étranger. Pour le 3 ème cycle, il est depuis quelques années possible de faire la spécialité de médecine générale. Cette formation dure 3 ans et comporte des cours et des stages obligatoires.
La prise en charge des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence a quelques spécificités au Luxembourg. Contrairement à la France, tous les médecins exerçant au Luxembourg ont le droit de primo-prescription des traitements pour la maladie d’Alzheimer. Toutefois, ils doivent au préalable en faire la demande au contrôle médical de la sécurité sociale. Sur la demande (Annexe 3), le médecin prescripteur doit certifier que le patient remplit bien tous les critères DSM-IV de maladie d’Alzheimer. Il doit en plus y ajouter les résultats du scanner cérébral, le score du patient au MMSE, son traitement concomitant et le traitement envisagé. Cette demande vaut pour une période de six mois. Après cette période le médecin devra faire une demande de prolongation du traitement pour une durée d’un an renouvelable (Annexe 4).
Par ailleurs, pour la prise en charge non médicamenteuse, le Luxembourg dispose depuis 1999 d’un organisme d’assurance dépendance qui prend en charge les soins et les aides apportées aux personnes dépendantes.
A ce jour, il n’existe pas de conférence de consensus luxembourgeoise. La formation continue s’articule autour de deux organismes : l’ALFORMEC (Association Luxembourgeoise pour la FORmation MEdicale Continue) et l’Institut Luxembourgeois de la Formation Médicale Continue (ILFMC), mais contrairement à la France, la formation médicale continue n’est pas obligatoire au Luxembourg.
Compte tenu de la diversité de formations des médecins du Luxembourg qui font leurs études dans différents pays, du fait que la formation continue ne soit pas obligatoire et qu’ils aient le droit de primo-prescription des traitements médicamenteux de la maladie d’Alzheimer, nous nous sommes posés la question de savoir si leur prise en charge initiale est en accord avec les recommandations internationales. Nous nous sommes également demandés quel est leur vécu de cette prise en charge et comment ils perçoivent le traitement de la maladie d’Alzheimer.
Afin de répondre à ces questions nous avons élaboré un questionnaire que nous avons envoyé à l’ensemble des médecins généralistes exerçant au Luxembourg.
………
Etude sur la prise en charge réalisée le vécu des médecins et la perception du traitement spécifique (2.11 MB) (Rapport PDF)