Le matériel végétal
Les variétés de mil Souna III et Thialack II ont été utilisées pour cette étude. Elles sont toutes les deux sélectionnées au CNRA de Bambey, respectivement en 1969 et en 2008. La variété Souna III est caractérisée par une hauteur moyenne de 242 cm, un cycle de semis de 50 % floraison à 56 JAS et une période de maturation de 85 – 95 JAS. Elle est résistante au charbon, à la verse mais non au mildiou ni à l’ergot et au Striga. Elle a un rendement potentiel qui peut atteindre 2,4 à 3,5 t/ha. Quant à la variété Thialck II, elle a une hauteur pouvant aller jusqu’à 250 cm, un cycle de 50 % de floraison à 70 JAS et murit à 95 JAS. Elle n’est pas résistante au mildiou. Par contre, elle résiste au charbon, à l’ergot et à la verse. Son rendement potentiel est de 2 à 3t/ha (MAE, 2012). Le Tableau 1 ci-dessous résume quelques caractéristiques des deux variétés. Tableau 1: Caractéristiques des deux variétés, (MAE, 2012) Variétés Hauteur (cm) Floraison (%) Résistance mildiou Maturité (JAS) Rendement grains (t/ha) Souna III 242 50 absente 85 – 95 2,4 – 3,5 Thialack II 250 50 absente 95 2 – 3 II. 2 Les fertilisants Des engrais simples ont été utilisés pour la fertilisation. Il s’agit de l’urée (46 % de N), du DSP (25% de P) et du KCl (61,3% de K) (figure 3 : A ; B ; C). Ainsi, la composition des doses de fertilisation minérale NPK sont données dans le Tableau 2. Pour l’azote les variations ont été de 0 à 200 kg d’N ha-1 ; pour le phosphore de 0 à 150 kg de P ha-1 et en fin de 0 à 100 kg de K ha-1 pour le potassium.
Dispositif expérimental
Le dispositif expérimental utilisé pour cette étude est un split-split-plot avec trois répétitions (Figure 5) séparées par une allée de 1 m. Trois niveaux de facteurs sont considérés ici : la variété (Souna III et Thialack II), l’écartement de semis (0,9 m x 0,9 m) et 0,9 m x 0,45 m) et enfin la fertilisation minérale avec vingt (20) doses constituées par différentes combinaisons de N, P, K (Tableau 2). Dans cette étude, la variété de mil a constitué notre principal facteur (parcelle principale). La parcelle principale a été splittée en deux blocs séparés par des allées de 3 m (Figure 5). Et chaque bloc a fait l’objet de semis pour une variété et est subdivisé en deux sous bloc. Ces derniers correspondent aux deux écartements de semis (E1= 0,9 m x 0,9 m et E2= 0,9 m x 0,45 m) séparés entre eux par des allées de 1,5m. Chaque écartement de semis comporte trois répétitions (R1 ; R2 ; R3) à l’intérieur desquelles sont randomisés les 20 doses constituant les parcelles élémentaires qui sont à raison de 30 poquets chacune. A l’intérieur de chaque parcelle élémentaire est délimitée une parcelle utile constituée de 12 poquets centraux entourés par des plants de bordure (Figure 4). Pour l’écartement de semis 1 (0,9 m x 0,9 m), la parcelle élémentaire occupe une superficie de 40,5 m2 dont 14,6 m2 de carré utile alors que pour l’écartement de semis 2 (0,9 m x 0,45 m), la parcelle élémentaire a une superficie de 20,3 m2 dont 7,3 m2 pour le carré utile.