Le logiciel d’aide à la prescription Logipren

Les besoins non-fonctionnels

Le logiciel répond à plusieurs critères :
• Une authentification pour assurer la protection,
L’accessibilité et l’identification doivent se faire via un identifiant et un mot de passe. Cette opération assure la sécurité du système, la confidentialité des informations et la sécurisation de la transmission des données. Elle limite les droits d’accès réservés en fonction des compétences.
Ces outils sont disponibles sur n’importe quel poste informatique connecté au réseau de l’établissement (WiFi ou filaire). Alors, il devient très facile de prescrire, de consulter ou d’agrémenter le dossier de soins du patient.
• Sa capacité : le logiciel est doté de fonctionnalités permettant la gestion de façon optimale de la prescription et de l’administration du médicament
• Son ergonomie, qui conditionne son acceptabilité auprès des usagers
• La maintenance et la formation proposées par la société diffusant le logiciel
De plus, ce logiciel est présent dans plus de 55 services en France et dans les Départements et Territoires d’Outre-Mer. Un point intéressant et innovant est le programme de recherche et de benchmarking dans lequel des données anonymisées sont extraites tous les mois pour être transférées dans un hébergeur de santé à l‘île de la Réunion. Elles seront comparées aux données des autres établissements l’utilisant afin d’améliorer les pratiques.
Puis, Logipren® à la différence de Pharma® possède un thésaurus de référence validé avec des protocoles préconstruits à partir du RCP et de la littérature. Le volume à administrer et la dose sont calculés automatiquement par le logiciel en fonction des posologies théoriques renseignées et validées dans Logipren® conditionnées par les caractéristiques physiopathologiques du patient. En somme, il y a une harmonisation des pratiques surtout pour la néonatalogie. En effet, la certification des LAP n’exige pas la mise à disposition de posologies structurées. Elle se limite au contrôle du dépassement des posologies maximales par 24h et à la durée de traitement, sans prendre en compte les variations liées aux indications, au poids et aux traitements associés.
La conséquence de cette non-structuration est qu’il appartient au prescripteur de choisir le traitement proposé par le LAP puis de remplir hors de toute aide les doses, les unités d’administration voire la forme galénique, les éventuelles dilutions à réaliser, les séquences de prises, la durée du traitement et le mode d’administration.

Description générale du logiciel Logipren®

Le logiciel d’Aide à la Prescription utilisé dans le cadre de ce projet est Logipren ®. Il a été créé à Saint-Pierre en 2014 et il est apparu à la suite d’un projet de recherche effectué par Béatrice Gouyon (pédiatre et spécialiste de la réanimation néonatale). L’entreprise est actuellement dans les locaux Alpha de la Technopole Sud de Saint-Pierre.
Le LAP intègre un thésaurus de référence certifié par l’HAS (79) avec une base médicamenteuse propriétaire, de laquelle sont extraites les données utilisées par le module de calcul pour générer les prescriptions. Il permet de sécuriser les prescriptions médicamenteuses et nutritionnelles pour les patients les plus à risque tout en permettant un accès à l’information réglementaire et scientifique sur les médicaments.
L’intégration d’une base médicamenteuse de référence doit être fiable, complète et afficher les informations de manière non biaisée. Ce thésaurus est majoritairement composé du livret thérapeutique de l’établissement. Il permet de :
• Rechercher un médicament par nom commercial du produit et/ou DCI. La prescription en DCI fait partie des recommandations de bonne pratique ;
• Proposer des posologies par défaut (les plus couramment rencontrées et proposées dans les RCP) qui seront ensuite adaptées par le prescripteur au contexte du patient : âge, poids, pathologie ;
• Proposer les présentations disponibles grâce aux données associées aux unités communes de dispensation (UCD) du médicament (comprimé, ampoule à injecter en sous cutanée…). Il faut également prendre en compte les concepts pratiques (les gouttes, les cuillères mesures, les pipettes, les bouffées) au moment du paramétrage.

Description générale du logiciel Logipren®

Le logiciel d’Aide à la Prescription utilisé dans le cadre de ce projet est Logipren ®. Il a été créé à Saint-Pierre en 2014 et il est apparu à la suite d’un projet de recherche effectué par Béatrice Gouyon (pédiatre et spécialiste de la réanimation néonatale). L’entreprise est actuellement dans les locaux Alpha de la Technopole Sud de Saint-Pierre.
Le LAP intègre un thésaurus de référence certifié par l’HAS (79) avec une base médicamenteuse propriétaire, de laquelle sont extraites les données utilisées par le module de calcul pour générer les prescriptions. Il permet de sécuriser les prescriptions médicamenteuses et nutritionnelles pour les patients les plus à risque tout en permettant un accès à l’information réglementaire et scientifique sur les médicaments.
L’intégration d’une base médicamenteuse de référence doit être fiable, complète et afficher les informations de manière non biaisée. Ce thésaurus est majoritairement composé du livret thérapeutique de l’établissement. Il permet de :
• Rechercher un médicament par nom commercial du produit et/ou DCI. La prescription en DCI fait partie des recommandations de bonne pratique ;
• Proposer des posologies par défaut (les plus couramment rencontrées et proposées dans les RCP) qui seront ensuite adaptées par le prescripteur au contexte du patient : âge, poids, pathologie ;
• Proposer les présentations disponibles grâce aux données associées aux unités communes de dispensation (UCD) du médicament (comprimé, ampoule à injecter en sous cutanée…). Il faut également prendre en compte les concepts pratiques (les gouttes, les cuillères mesures, les pipettes, les bouffées) au moment du paramétrage.

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La formation

La formation du personnel est assurée par l’équipe de l’éditeur. Les agents de l’éditeur ont pour mission générale de former et d’accompagner les utilisateurs lors du déploiement du logiciel.
Cette formation comprend la présentation du logiciel, son utilisation, le détail de toutes les fonctionnalités (Comment prescrire, Tenir compte des alertes, Valider une prescription, Sélectionner et insérer des données patients, Récupérer l’historique d’une prescription, Imprimer une ordonnance, etc).
L’équipe de référents s’occupe du paramétrage des médicaments et des protocoles informatisés dans le logiciel de prescription et le plan de soins. Ils sont en contact direct avec l’éditeur pour toutes questions afin d’assurer la sécurisation du circuit du médicament.
En supplément, les référents ont eu une formation concernant la création des protocoles, le paramétrage du livret thérapeutique, les sauvegardes, les prescriptions, l’exploitation des interfaces et des utilisateurs.
La formation est primordiale pour maximiser l’efficacité de ces systèmes informatiques. Une formation initiale doit être prévue et adaptée à chaque utilisateur lors de la mise en place dans un service et à l’arrivée de nouveaux professionnels. En effet, chacun n’ayant pas la même facilité d’apprentissage ni les mêmes acquis informatiques. Elle doit être complète et permettre aux utilisateurs de se familiariser et de s’habituer à son utilisation. Ces logiciels étant en constante évolution, une formation et une information continue et régulière devront être prévues. Cela permet une remise à niveau et l’acquisition de la pratique pour certaines fonctionnalités nouvelles. La durée de formation sur un logiciel devra être adaptée. Les relations entre professionnels et les pratiques habituelles doivent être modifiées mais aussi conservées pour permettre une bonne appropriation des outils.

L’organisation du service

Dans un deuxième temps, des travaux ont été entrepris afin d’informatiser chaque chambre des différentes unités. Trois semaines par secteur ont été nécessaires, demandant une fermeture et une réorganisation du service. Les enfants du service de réanimation ont été déplacés à l’aide d’une équipe de réanimateurs, pédiatres, internes et infirmières vers le service de soins intensifs.
Ceux des soins intensifs ont été en néonatalogie. Chaque déplacement a duré un à deux jours.
Certains enfants ont été transférés dans d’autres hôpitaux et en HAD.
Des ordinateurs ainsi qu’un réseau internet ont été placés par des électriciens, des informaticiens dans chaque chambre nécessitant de gros travaux de raccordement. La désinfection de l’unité a été réalisée par le Centre de Lutte des Infections Nosocomiales (CLIN) avant la réouverture. La mise en service initiale prévue pour début novembre 2019 a été reportée.

La mise en service

Le passage à l’informatique engendre un grand changement des pratiques. De ce fait, le déploiement de l’informatisation dans les services de soins doit être préparé et organisé. Il doit être adapté spécifiquement à l’activité du service et à l’effectif du personnel.
Le déploiement à proprement dit va durer 3 semaines. La mise en service s’est faite dans un premier temps le lundi 13 janvier 2020 dans le service de réanimation. Puis il s’est étendu les semaines d’après (lundi 20 et 27 janviers 2020) dans les 2 autres services de néonatalogie.
Chaque démarrage est précédé d’une formation de deux jours des utilisateurs avec l’éditeur : infirmiers et puéricultrices de jour et de nuit, les médecins et les internes. Ces formations sont utiles afin de garantir une prise en main rapide. Les premiers jours, les référents et un membre de l’éditeur du logiciel aident les utilisateurs à s’approprier ce nouvel outil et à retranscrire toutes les ordonnances des patients.

La présentation de l’interface

Les membres du personnel doivent impérativement se connecter à leur session via cette interface (Figure 12).
Les utilisateurs doivent s’identifier par leur code d’utilisateur et leur mot de passe personnel pour activer leur session. Les contrôles d’accès des différents intervenants selon leur rôle sont sécurisés. Après validation par les administrateurs, les utilisateurs autorisés pourront s’authentifier en toute sécurité. Cela permet d’identifier clairement la personne à l’origine de la prescription, de la validation pharmaceutique et de l’administration.

Définition des excipients à effets notoires

Un excipient se définit comme une substance associée au principe actif d’un médicament. Ils sont ajoutés aux formulations sous forme de co-solvant, de tensioactif, d’agent de conservation, de colorant et/ou d’édulcorant en tant que véhicule(s) pour obtenir un produit approprié (par exemple le goût, la durée de conservation, la stabilité). Leurs rôles sont de faciliter l’administration, la conservation et le transport du principe actif jusqu’à son site d’adsorption.
Les excipients à effets notoires sont des excipients dont la présence peut nécessiter des précautions d’emploi. En effet, le prématuré du fait de son immaturité métabolique et physique est particulièrement vulnérable. En conséquence, afin de garantir le meilleur niveau de sécurité, il est utile de prendre en compte les excipients à effet notoire, lors de la prescription, de la dispensation ou même du conseil de tout médicament en contenant. L’innocuité de ces ingrédients n’est pas toujours garantie et des accidents sont survenus chez l’enfant.

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