Le jardin botanique
Le jardin Botanique est un parc public, dont le propriétaire est la Ville de Tours. Situé dans le val entre la Loire et le Cher, ce parc d’environ 6ha (55 453 m²) est localisé à la limite ouest de la ville sur le boulevard Tonnelé, et est proche d’une autre commune de l’agglomération, La Riche. Comme on peut l’observer sur la figure précédente, le parc est imbriqué dans un tissu urbain dense et est proche du centre-ville. Malgré cela, on pourrait le considérer moins isolé que le Jardin de la Préfecture ou le Jardin des Prébendes, du fait de sa relative proximité avec la Loire (600m à vol d’oiseau). 1869 quelques animaux exotiques (on retrouve encore aujourd’hui des wallabies et des émeus), et se dote la même année de serres, qui depuis leur rénovation en 2007 présentent trois nouvelles thématiques : plantes menacées des flores d’Afrique du Sud, des sous-bois tropicaux, et une serre regroupant les plantes tropicales utilitaires, situées au nord du parc. En 2008, une nouvelle serre voit le jour, l’Orangerie, et le stockage des végétaux en bac en Historique dans le règlement des espaces verts de Tours, et est donc ouvert au public sur une plage horaire comprise entre 7h45 et 17h30 et 7h47 et 22h selon la période de l’année. Avec ses cinq entrées desservant les axes qui le cerclent, il recevrait environ 400 000 personnes par an (donnée estimée et non exacte). Etant bien desservi par les bus Fil Bleu (quatre lignes s’y arrêtent) et proche du CHU Bretonneau, il est fréquenté par des promeneurs qui profitent des aménagements remarquables du parc, des étudiants du CHU ou encore des parents amenant leurs enfants à l’aire de jeu.
La gestion du Jardin Botanique est dite adaptée, c’est-à-dire une gestion qui tient En termes de végétaux, le Jardin Botanique se caractérise par une grande diversité aussi bien au niveau des espèces présentes que des ambiances retrouvées. Dans sa partie sud se trouve un arboretum d’environ 3,5 hectares, tracé à l’anglaise, présentant plus de 150 espèces d’arbres et d’arbustes. On retrouve également dans la même zone un petit jardin clos de plus de 2000m² regroupant plantes médicinales et toxiques, dans lequel les étudiants de pharmacie et de médecine viennent parfois étudier. Dans la moitié nord se trouve une grande allée bordée de parterres de fleurs, et encadré à sa gauche par le jardin thématique, et à sa droite, le jardin systématique et phylogénique (aussi appelé le jardin de l’évolution)8. Le jardin thématique présente les plantes de tourbières et des terrains frais, les plantes thermophiles et calcicoles méditerranéennes, les plantes aquatiques, les plantes d’ombre et les plantes de terrains acides. Elles sont complétées par des conifères et une collection de plantes grimpantes. Les jardins de rocailles comptent beaucoup de conifères nains aussi bien que des plantes vivaces et des plantes alpines. Le Jardin Systématique et Phylogénétique retrace l’évolution du monde végétal et sa classification selon les taxonomistes Cronquist (1969) et Dahigren (1975).
Tout comme le Jardin Botanique, le Jardin des Prébendes est un parc public, lui aussi situé en centre-ville, à environ 1km à l’est du Botanique. Il est donc lui aussi placé dans le val entre la Loire et le Cher, bien que beaucoup plus proche du centre que le Botanique. Souvent considéré comme un « jardin à l’anglaise », il s’inscrit en réalité dans le style paysager français du XIXème siècle. Avec une superficie de 4,3 hectares, il présente un arboretum avec des arbres et conifères d’ornement, généralement disposés par groupe de même essence. On retrouve des cèdres du Liban, ou encore des cyprès chauves plantés dans l’île située au milieu du parc. Le parc est également très fourni en parterres de fleurs, qui sont renouvelées deux fois par an. Créé en 1872 par les frères Bülher, placé entre la rue des Prébendes, la rue Roger Salengro, la rue Lakanal et la rue du Boisdenier, c’est un jardin qui offre une belle diversité d’arbres et de fleurs, avec deux kiosques à musique et des statues d’écrivains tourangeaux comme Ronsard. Le jardin a été créé sur un site marécageux où se trouvaient des jardins potagers dont les revenus, les prébendes, étaient versées au prévôt d’Oé. Il était traversé par le ruisseau de l’archevêque qui a été canalisé par la ville.