LE DYNAMISME DE L’EROSION COTIERE DE L’ILE D’ANJOUAN

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GENERALITE SUR LE LITTORAL DE L’ILE D’ANJOUAN

Le milieu côtier de l’île d’Anjouan se distingue du reste des îles par sa nature et sa morphologie. Ainsi ce chapitre a pour but de présenter les traits physiques conditionnant l’érosion côtière de l’île.

Les traits physiques du milieu côtier

La présente recherche qui intéresse l’île d’Anjouan concerne une zone à caractères climatiques, géologiques, géomorphologiques et océanologiques. Il nous paraît donc utile, avant d’aborder les analyses spécifiques, de présenter le cadre général physique afin d’avoir une vue générale sur les conditions naturelles de la zone.

L’état de connaissances géomorphologiques sur le littoral anjouanais

La géomorphologie est considérée comme une expression synthétique de l’interaction entre les facteurs climatiques et géologiques. Ainsi, les principaux cycles climatiques du Quaternaire ont donné à l’île d’Anjouan un aspect particulier en relation avec la nature du substrat géologique et les différentes formations volcaniques enregistrées.
Nous nous sommes basés sur la carte IGN (1955) et les travaux de TRICART (1969) ; de R. PAVLOVSKY & de J. de SAINT-OURS (1953) afin de distinguer d’une façon générale les principales unités géomorphologiques qui composent l’île d’Anjouan en particulier son milieu côtier. Le littoral de l’île d’Anjouan est constitué de trois façades maritimes : la Baie d’Anjouan, le littoral Sud-ouest et le littoral Est, respectivement délimités par trois presqu’îles : Jimilimé au Nord, Sima à l’Ouest et Niumakélé au Sud. Spatialement chacune est constituée par un ensemble d’unités différentes du point de vue de leur forme structurelle, leur genèse, leur lithologie et leur morphogenèse. Cependant, ces entités sont issues de l’interaction de processus physico-chimique (thermoclastie, dépôts volcaniques récents et processus hydriques) exercée sur les matériaux géologiques et lithologiques. A part ces phénomènes naturels, on note les différents aménagements réalisés sur le milieu littoral de l’île d’Anjouan et qui ont profondément modifié sa morphologie côtière. Un grand port a été construit à Mutsamudu (la capitale de l’île) et plusieurs kilomètres des digues de protection bordent le rivage de l’île. Ainsi les principales unités géomorphologiques qui composent le littoral de l’île d’Anjouan, peuvent être énumérées comme suit :
 Côtes rocheuses ;
 Plages de sable corallien et basaltique, mixte ou sablo-vaseux ;
 Estuaires, îlot ;
 Récifs coralliens ;
 Les aménagements sur le milieu côtier
Croquis 2 : Les différentes composantes du littoral
Source : ENES, 1988 ; complété par l’Auteur
L’île d’Anjouan présente une morphologie faite des faciès très variés sur une longueur de 135 km (IGN, 1955). Son milieu littoral est caractérisé par des dépôts continentaux et marins. C’est une côte d’accumulation. Il est constitué des plages sableuses, des estuaires, des platiers rocheux, des falaises mortes ou vives, îlot, quelques mangroves et des récifs coralliens occupant une partie importante de la côte.
 Les côtes rocheuses
Elles sont généralement haute avec une altitude moyenne de 50 m. Ces côtes présentent le plus souvent des falaises à hauteur varié et plus ou moins taillé, interrompues par endroit par des plages. Le rivage de l’île est très découpé le long des côtes rocheuses et rectilignes le long des côtes basses. Ces côtes sont constituées de roches basaltiques altérées par l’érosion marine et côtière. Elles sont souvent sous l’eau à marée haute même à marée basse. Elles présentent un bon état de conservation. En général, les côtes rocheuses ont un intérêt particulier du fait de la protection contre l’érosion côtière.
 Les plages et les récifs coralliens
Les plages sont des zones d’accumulation des sédiments. Elles vont des sables fins aux galets. Sur l’île, les plages des sables fins (noir et blanc) et argileux sont largement représentées à l’ouest. Ces plages sont très menacées puisque l’extraction du sable reste très courante. Une étude faite par le PNUD (2009) montre que dans de nombreux petits Etats insulaires en développement (PEID), la problématique de l’érosion des plages est exacerbée par l’extraction des matériaux du littoral pour la construction. En outre, des récifs coralliens bordent le littoral de l’île d’Anjouan et s’élongent sur 58 km soit 43% du rivage (IGN, 1955). Véritable baromètre de l’état de santé de l’écosystème marin, les récifs coralliens jouent un rôle de protection des côtes contre l’érosion et la productivité en sédiments sur les plages. Ils sont de type frangeant (récif jeune, constituant une plate forme étroite qui s’étend à une faible distance de la côte et qui ne comporte pas de lagon).
 Les estuaires et îlot
Les estuaires et les embouchures fluviales ont une dynamique hydrologique et sédimentaire très particulière en raison du contact eau douce – eau salée et de la rencontre de l’écoulement du fleuve et des courants des marées. Ce sont des lieux d’échange d’énergie et de matière entre les milieux marins et terrestres. Cette situation est très favorable à la vie animale et végétale. L’île d’Anjouan compte plusieurs cours d’eau (Croquis n°2) présentant des débits exceptionnels pendant la saison des pluies. En temps de pluies, les cours d’eau produisent des sédiments des dimensions variées sur la zone côtière de l’île, dont la quantité reste inconnue. Les apports continentaux sur le littoral anjouanais sont très importants, de sorte qu’ils couvrent parfois les plages situées à proximités des embouchures. Il existe un seul îlot sur l’île à l’ouest à quelques kilomètres de Sima.
 Les aménagements côtiers
Les aménagements sur le milieu côtier de l’île occupent une place non négligeable. Parmi ces aménagements on peut citer le port de Mutsamudu avec ses 237 m de long (le plus grand des Comores) et les murs de protections. Ces derniers sont les résultats d’une analyse de la dégradation côtière à Anjouan. Sur l’île, ce sont presque 5 km de digues qui sont construites. Ils sont mis en place pour protéger les infrastructures contre les assauts de la mer. Toutefois, Les murs de protection et les quais sont des exemples d’ouvrages susceptibles de nuire au déplacement des matériaux car ils agissent comme des capteurs de sédiments.

Description et mise en place de matériaux géologiques sur l’île

L’archipel des Comores a une origine volcanique. Sa formation a débuté au Miocène (23 à 5 millions d’années) et se poursuit de nos jours. Anjouan qui fait l’objet de cette étude, fut la deuxième île émergeante de l’archipel à quelques millions d’années après la formation de l’île Mayotte. Ce qui fait que sur l’île, ce sont les matériaux volcaniques plus anciens qui prédominent (Tertiaire et quaternaire inferieure et moyen, VERIN Pierre, 1994).
La datation décrit trois paroxysmes volcaniques. Ces trois phases volcaniques ont été définies par Esson et al. (1970) puis Flower (1973). Elles ont été vérifiées plus récemment par Charmoille (2003), Debeuf (2004) et de la carte géologique du Laboratoire de Science de l’Université de la Réunion. Elles ont mis en place trois séries de formation géologiques dominées par des laves à faciès basaltiques. Selon la carte géologique du Laboratoire de Science de l’Université de la Réunion, les matériaux sont classés en trois séries : récentes, intermédiaires et anciennes. Ainsi des pyroclastites et quelques maars et cônes des scories recouvrent l’île.
Croquis 3 : géologie de l’île d’Anjouan
Les séries récentes couvrent 7% de l’île et elles sont constituées de laves à texture fluide de nature téphritique et riche en amphibolite brune. Elles correspondent à une longue période d’érosion qui remonte de 2,5 à 1,5 Ma. Ces dépôts récents sont présents sur la zone côtière de l’île et n’ont pas fondamentalement modifié la structure générale de son milieu côtier. Ils sont en dessus des séries intermédiaires et couvrent presque les plaines côtières de l’île.
Les séries intermédiaires correspondent aux formations « post-bouclier » qui remontent de 2 à 4 Ma. Ce sont des basaltes à olivine et cliopyroxène qui se répartissent pour l’essentiel sur 31 % de l’île. Ils forment les trois presqu’îles de Sima à l’Ouest, de Jimlimé au Nord et de Mrémani au Sud. Elles constituent également la majeure partie de la frange littorale de l’île. Ces formations donnent lieu à des falaises surplombant la mer le long de la côte anjouanaise.
Les séries anciennes (de plus de 5 Ma) correspondent aux formations du « bouclier ». Elles forment le noyau central d’Anjouan et sont constituées de laves à faciès porphyriques à phénocristaux (olivine, pyroxène et plagioclase) couvrant 29,6% de l’île d’Anjouan. Ce paroxysme volcanique a été suivi d’une longue période de dissection et d’altération de type ferralitique. Ces formations bordent une partie étroite des côtes de l’île avec des rocheux qui dominent directement leurs rivages.
Toutefois, le milieu côtier de l’île d’Anjouan est fortement influencé par les variations relatives du niveau de la mer.

Comportement et caractéristiques climatiques de l’île

Le climat de l’île d’Anjouan est de type tropical humide. On distingue deux saisons : une saison chaude et humide de mi-novembre à mi-avril avec une température moyenne de 28°C et une saison sèche et fraîche de début juin à fin septembre où la température fluctue autour de 23°C (BACAR DOSAR.M, & ROBY. D, 2000). Durant la saison chaude et humide, Anjouan est soumis à un régime de mousson du Nord Ouest qui peut être marqué par des épisodes fortement perturbés, liés à la présence de dépressions cycloniques. Durant la saison sèche et fraîche l’île est sous l’influence des Alizés du Sud et du Sud Est. Néanmoins, de grandes variations locales en relation avec l’exposition aux vents dominants et l’altitude existent. Ainsi le climat devient de plus en plus humide au fur et à mesure que l’on pénètre à l’intérieur de l’ile : les régions situées à moins de 400 m d’altitude ont un climat tropical sec, les régions situées entre 400 et 600m d’altitude ont un climat tropical humide. Les zones dont l’altitude se situe au-dessus de 600 m ont quant à elles un climat tropical humide tempéré par leur situation altitudinale. Plus on monte d’altitude, les précipitations deviennent importantes. Le tableau n°1 montre les précipitations moyennes mensuelles de trois stations d’altitudes différentes pour la période de 1970-1996.
La topographie de l’île d’Anjouan et la position des reliefs par rapport aux vents dominants entrainent une inégale répartition des précipitations. Plus précisément, les précipitations varient d’une localité à l’autre pour un même mois d’une année donnée. Ainsi le degré de vulnérabilité face aux précipitations ne se manifeste pas de la même manière au niveau de l’île. Parallèlement, les façades de l’île ne sont pas exposées uniformément aux précipitations. Les parties NNO et SSO sont plus arrosées que les NNE et SSE. Cette inégalité s’explique par la position des reliefs par rapport aux vents dominants. Ces derniers déterminent le comportement climatique et repartissent les précipitations dans l’ensemble de l’île.
Ainsi la période d’abondance en eau de Novembre à Mars, entraine une modification importante sur le milieu côtier. C’est durant cette période que les cours d’eau ont des débits très élevés avec des apports sédimentaires importants. Puis, une période de déficit en eau où la pluie est insuffisante d’Avril à Octobre. Ainsi, en période de carence d’eau, les petites rivières n’ont pratiquement plus de débits et les grandes rivières montrent des signes de tarissement. Toutefois, quelques aléas climatiques sont enregistrés dans l’archipel avec des échelles plus ou moins longues.
Le tableau n°2, montre que les inondations n’épargnent pas le pays. Elles se produisent au moins une fois par an. Sur l’île, les zones côtières les plus inondées sont les franges littorales Ouest. Par contre les îles sont très largement en abri des tsunamis, avec une échelle de 100 ans. D’après le tableau n°2, les cyclones et les tempêtes sont observées dans la région avec une forte intensité. Par conséquent, la probabilité d’aboutir au passage d’un cyclone sur les Comores paraît aussi fortement réduite tant que Madagascar représente une barrière efficace. Relativement rare par rapport à l’île voisine de Madagascar, toutefois, les cyclones peuvent être redoutables aux Comores (Robineau, 1966). Ces cyclones d’une grande intensité, parfois avec un diamètre restreint, engendrent aux environs des Comores des houles exceptionnelles.

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Les facteurs océaniques influençant les côtes

L’archipel des Comores s’ouvre dans le canal de Mozambique entre Madagascar et la partie est du continent africain. Dans cette position, l’archipel est influencé par la circulation marine de l’Océan Indien. Les caractéristiques morphologiques de l’île d’Anjouan (absence de lagon, des cordons littoraux…) renvoient les côtes contre les effets ravageurs de l’océan. Par conséquent, les quelques récifs et mangroves existant sur le littoral présentent un intérêt particulier pour la protection des côtes contre l’hydrodynamisme marin.
 Marée
La marée est issue de l’action gravitationnelle de la lune et du soleil sur les océans. Comme la terre tourne, l’eau des océans entre en oscillation selon une période généralement voisine de 12 heures (marées semi-diurnes). Son cycle comprend une marée haute et une autre basse. L’amplitude moyenne à l’échelle du globe est de 0,50 m mais elle varie grandement selon les lieux sous l’action de la force de Coriolis, la forme et la profondeur du corps d’eau et en fin l’inclinaison de la côte.
Les marées des Comores sont presque constantes durant toute l’année (Tableau n°3). Les variations moyennes journalières des marées ont des minima de l’ordre de 0,05 à 0,5 m et des maxima de 3,4 à 4 m. La référence des marées a été obtenue à partir de Dzaoudzi (Mayotte), point qui figure dans l’annuaire des marées édité par le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine à Brest (France). Généralement, l’amplitude de la marée varie au cours d’un mois lunaire (28 jours), en fonction de la position respective de la lune et du soleil. Quand la lune et le soleil ajoutent leur attraction (pleine lune et nouvelle lune), l’amplitude des marées est grande: ce sont les marées de vive eau. Quand les attractions se contrarient, l’amplitude est faible: ce sont les marées de morte eau.
 Vagues et houles
La houle est un mouvement oscillatoire des couches superficielles d’un corps d’eau provoqué par le frottement du vent sur la surface. La houle est d’autant plus forte que le vent est plus intense, frotte sur une plus grande distance. Ainsi, dans l’archipel on distingue :
 les houles maximales normales dues aux alizés,
 les houles longues en provenance du Sud-est Africain,
 les houles exceptionnelles liées à des phénomènes dépressionnaires, de probabilité d’apparition faible, mais non négligeable.
Ces houles peuvent atteindre une amplitude maximale de 4 mètres avec une période de retour de 10 ans et parfois une amplitude maximale de 5 mètres et plus avec, dans ce cas, une période de retour quasi centennale.
Les vagues engendrées localement ont des hauteurs qui dépassent rarement 4 m. Elles proviennent dans différentes directions suivant les types des vents. Dans un même lieu, l’ensemble de l’archipel est protégé par les houles sévères et gonflées venant du deuxième quadrant (E à S) par l’île de Madagascar. Ainsi, la houle la plus fréquente provient du secteur du sud-est de l’Afrique. Son amplitude maximale est de 4,0 m pour une période de l’ordre de 18 secondes. Elle est visible aux mois de février à octobre. On observe aussi une prédominance des houles venant de Nord-Est et Nord-Nord Ouest d’octobre à février. En plus des houles d’Alizés, d’autres peuvent subvenir dans des directions variées. On note celles de Nord Ouest en saison chaude, associées à la Mousson qui souffle généralement en janvier, février et mars ; des houles de direction quelconque, provoquées par des grains orageux. Il y a celles de Nord-Ouest, Ouest ou même Sud-ouest provoquées par le système dépressionnaire situé dans le parage des Comores.
Pour les houles exceptionnelles, résultats de dépressions cycloniques, sont rares tant que le passage de cyclone aux Comores reste décennal. Les houles cycloniques qui ont le plus affectées l’île d’Anjouan ces dernières années sont celles générées par les dépressions tropicales Elita 1983 et Gafilo en 2004.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CONTEXTE GENERAL DE L’ETUDE
CHAPITRE I : LE CONTEXTE DE L’ETUDE ET L’APPROCHE METHODOLOGIQUE
I.1. Localisation de la zone de recherche
I.2. Le contexte et la justification de l’étude
I.2.1. La problématique
I.2.2. Intérêt du sujet
I.2.3. Les hypothèses de l’étude
I.2.4. les objectifs de l’étude
I.3. La démarche de recherche
I.3.1. La justification du choix de terrain
I.3.2. La recherche documentaire
 La revue de littérature
I.3.3. Les travaux de terrain
I.3.4. Le traitement et l’analyse de données
CHAPITRE II : GENERALITE SUR LE LITTORAL DE L’ILE D’ANJOUAN
II.1. Les traits physiques du milieu côtier
II.1.1. L’état de connaissances géomorphologiques sur le littoral anjouanais
 Les côtes rocheuses
 Les plages et les récifs coralliens
 Les estuaires et îlot
 Les aménagements côtiers
II.1.2. Description et mise en place de matériaux géologiques sur l’île
II.1.3. Comportement et caractéristiques climatiques de l’île
II.1.4. Les facteurs océaniques influençant les côtes
 Marée
 Vagues et houles
 Courants
Conclusion de la première partie
DEUXIEME PARTIE : LE DYNAMISME DE L’EROSION COTIERE DE L’ILE D’ANJOUAN
CHAPITRE III : LE LITTORAL ANJOUANAIS, UN MILIEU TRES DYNAMIQUE
III.1. Les différents types des côtes et leurs dynamismes
III.1.1. Les type des côtes
III.1.1.1. Les côtes rocheuses
III.1.1.2. Les côtes meubles
III.1.2. Anjouan : un milieu côtier fragile et dynamique
III.1.2.1. La fragilité du milieu côtier de l’île d’Anjouan
III.1.2.2. Dynamique du milieu côtier de l’île d’Anjouan
III.1.2. Analyse géographique de l’érosion côtière
III.1.2.1. La baie d’Anjouan
III.1.2.2. le littoral sud-ouest
III.1.2.3. Le littoral Est
CHAPITRE IV : PHENOMENES INFLUENCANT LA MORPHOLOGIE DU LITTORAL ANJOUANAIS
VI.1. Phénomènes hydrodynamiques et géomorphologiques sur l’érosion côtière
VI.1.1. Vagues et houles
VI.1.2. Courants littoraux ou de dérive
VI.1.3. Courant de retour ou de déchirure
VI.1.4. Courants de marée
VI.2. Relief côtier
VI.3. Déplacements des sédiments et instabilités des côtes
VI.4. L’influence de l’homme sur l’érosion côtière
VI.4.1. Extraction de sable
VI.4.2. Les différents aménagements de la zone côtière
VI.4.3. Destruction de la couverture végétale
VI.5. Quelques perspectives sur l’érosion côtière à Anjouan
Conclusion de la deuxième partie
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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