Le débat sur la noblesse dans la Castille du bas Moyen Âge

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APPROCHE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE CASTILLANE MÉDIÉVALE

En 1984, María Concepcíon Quintanilla Raso rappelle, dans une révision de l’historiographie récente sur la noblesse, combien celle-ci est difficile à définir15. Cette historienne propose alors une dizaine de catégories d’études sur le sujet (en particulier la formation de la noblesse, son ancrage régional, ses structures familiales, sa participation au gouvernement, sa projection urbaine, sa position économique, son mode de vie et la dimension seigneuriale de cet état) qui devraient permettre de mieux la cerner. Quelques années plus tard, cette même historienne prépare et soumet une nouvelle étude historiographique16 de la noblesse castillane du bas Moyen Âge, preuve de la très grande activité de la recherche sur le sujet.
La noblesse médiévale en général a principalement été étudiée par Marc Bloch, Joseph Morsel et Léolpold Génicot. Par ailleurs, chaque royaume a également fait l’objet d’études particulières ; ainsi, Philippe Contamine s’est intéressé au royaume de France, Claudio Donati a étudié la noblesse italienne et José Mattoso celle du Portugal17. Concernant le domaine qui nous intéresse tout particulièrement, la Castille, la lecture de l’ouvrage coordonné par Ramón Menéndez Pidal nous a offert une première approche intéressante18. Pour entrer plus avant dans l’étude de la noblesse trastamare, nous nous sommes référée aux travaux de Salvador de Moxó, Luis Suárez Fernández, María Concepción Qunitanilla Raso, José Manuel Nieto Soria, Marie-Claude Gerbet et Adeline Rucquoi en particulier19. Enfin, nous avons consulté des ouvrages proposant des études géographiques de la noblesse castillane : ceux de Denis Menjot sur Murcie20, d’Adeline Rucquoi sur Valladolid21, de Rafael Sánchez Saus sur Séville22, de María Concepción Qunitanilla Raso sur Cordoue23, de Marie-Claude Gerbet sur l’Estrémadure24, de Nicolás Cabrillana sur Salamanque25, et d’Eloisa Rámirez Vaquero sur la Navarre26.
Il serait ici totalement vain, terriblement audacieux et parfaitement hors de propos de vouloir résumer un si vaste pan de l’histoire médiévale castillane ; cependant, il nous a semblé essentiel de nous arrêter sur certains aspects de la réalité historique de la noblesse trastamare afin de contextualiser l’étude des discours sur la noblesse du XVe siècle, sujet au cœur de nos travaux de recherche.

LES STRUCTURES DE LA NOBLESSE

LES STRUCTURES SOCIO-ÉCONOMIQUES

La noblesse castillane médiévale se subdivise en trois catégories plus ou moins hermétiques du fait de l’ambiguïté de la définition de la noblesse. En effet, selon que l’on considère qu’elle prend sa source dans le lignage, les fonctions ou encore les moyens économiques, nobleza, hidalguía et caballería peuvent se recouper ou s’exclure catégoriquement.
Denis MENJOT, « Hidalguía et caballería à Murcie : contours sociaux d’une aristocratie urbaine du XIIIe siècle au XVe siècle », Les sociétés urbaines en France et en Péninsule Ibérique au Moyen Âge, colloque de Pau 1988, Pau-Paris : Éditions du CNRS, 1991, p. 219-227 et Murcie castillane. Une ville au temps de la frontière (1243-milieu du XVe siècle), Bibliothèque de la Casa de Velázquez, vol. 20, Madrid : Casa de Velázquez, 2002, 2 tomes.

NOBLEZA

Dès le début du XIIIe siècle, les aristocrates fortunés au service de la Reconquête et du souverain reçoivent le nom de ricos hombres. Il existe deux catégories de ricos hombres, selon leur ancienneté et leur richesse : les ricos hombres, groupe déjà formé au XIIe siècle, et à l’autorité omniprésente dans le royaume, et les caballeros ricos hombres réellement issus de la Reconquête, moins riches et à l’influence politique moins marquée car seulement régionale27.
Dès la fin du siècle, de nombreux ricos hombres promus par les Trastamares sont dotés de titres28. En effet, avec la nouvelle dynastie émergent de nouveaux lignages et de nouveaux comportements au sein de la noblesse ; celle-ci s’urbanise, obtient des charges à la cour ainsi qu’une plus grande autonomie dans le gouvernement de ses domaines, en particulier en matière de juridiction. Pour María Concepción Quintanilla Raso, l’octroi de titres est ainsi directement lié à une fragmentation en domaines seigneuriaux du territoire castillano-léonais29. Le nombre de titres augmente progressivement et ceux-ci acquièrent une véritable valeur, politique et symbolique, au cours des règnes des premiers rois trastamares.
L’arrivée au pouvoir de Jean II marque un point d’inflexion et provoque une modification qualitative et quantitative30 du groupe des nobles titrés. En effet, le souverain mise sur une stratégie d’octroi massif de titres et de seigneuries afin de récompenser les familles qui lui sont proches, participent au gouvernement du royaume, et prennent son parti dans les luttes de bandos ; cette politique, qui se poursuit tout au long du XVe siècle, conduit à l’accroissement des différences entre la catégorie de la haute noblesse et les autres nobles. Dès lors, les nobles titrés se perçoivent comme une catégorie à part et se forgent une image « d’élite naturelle du royaume »31. À la fin du XVe siècle, la haute noblesse contrôle presque la moitié du territoire castillan. L’étendue des prérogatives des nobles et leur puissance seigneuriale sont telles que leurs domaines s’apparentent à de petits états au sein du royaume de Castille. Cet état de fait est la conséquence directe de la politique d’octroi de titres et de seigneuries par les monarques trastamares qui avaient par ailleurs cherché à endiguer le pouvoir des nobles en mettant en place un système politique fondé sur l’absolutisme royal32. À la fin du XVe siècle, les Rois Catholiques tenteront de mettre fin à ce statu quo en entreprenant une réorganisation du royaume, à la base de l’état moderne.
mesure que de nouvelles familles intègrent les rangs de la noblesse titrée, les plus riches et puissantes d’entre elles cherchent à se démarquer, dans un mouvement de fuite en avant vers une plus grande reconnaissance. C’est dans ce contexte que l’idée de « Grandesse » fait son chemin. Dans les Partidas, le terme grande n’est employé que dans sa forme adjectivale pour différencier, au besoin, la grande noblesse qui participe au gouvernement du royaume de la simple chevalerie. Une inflexion linguistique, survenue au milieu du XIVe siècle, provoque une dé-catégorialisation du morphème lexical grande qui se substantive. « Grands » se substitue alors à ricos hombres pour désigner les familles nobles les plus titrées et dotées en domaines et seigneuries. Les deux expressions coincident alors pour désigner deux réalités qui tendent à se distinguer : la très grande noblesse au sommet de l’État et les nobles ricos hombres dont la fortune et l’influence sont moindres. María Concepción Quintanilla Raso y voit ainsi la preuve de la formation d’une conscience accrue d’appartenance à l’élite dans la catégorie des grands nobles titrés33. À la fin du XIVe siècle, le syntagme « grandes del reino » fait son apparition. Il sera alors employé conjointement avec le terme grande dans de nombreux textes au cours du XVe siècle.

HIDALGUÍA

L’aristocratie à l’origine de la noblesse ne présente, jusqu’au XIIe siècle, que deux catégories : le groupe supérieur des ricos hombres, les plus fortunés, et une noblesse inférieure, celle des infanzones. Vassaux du roi ou des grands nobles, ceux-ci appartiennent également à la catégorie nobiliaire car ils disposent du même privilège d’exemption fiscale et du caractère héréditaire de leurs biens. Une très grande perméabilité entre ces deux groupes permet par ailleurs une forte mobilité sociale. À partir du XIIe siècle, au terme infanzón s’ajoute celui de hidalgo. Contraction de l’expression hijo de algo, « fils de bien », celui-ci montre bien le caractère héréditaire de la noblesse34. Si le terme fidalgo devait à l’origine marquer une distinction dans le groupe, il finit par supplanter infanzón en englobant son contenu sémantique pour désigner tous les nobles de lignage. De simples hidalgos peuvent accéder à la rico hombría par la fortune ou un privilège royal alors que des ricos hombres cadets de familles peuvent voir leur prestige dévalué, et retomber ainsi dans la catégorie des hidalgos35.
Marie-Claude Gerbet distingue trois voies d’accès à l’hidalguía : l’octroi par le roi d’un privilège d’hidalguía, l’exemption fiscale ainsi que la chevalerie36. Le roi ne peut en théorie pas faire d’hidalgos mais seulement offrir les privilèges de l’hidalguía37. Cependant, les différents souverains castillans sont souvent passés outre la législation alphonsine et ont largement octroyé des hidalguías. Ainsi, pour distinguer les nouveaux venus dans la noblesse des anciens nobles, cette hidalguía est-elle appelée de privilegio, en opposition à l’hidalguía de sangre38, héréditaire et héritée. Outre la richesse, caractéristique de la haute noblesse, le sang constitue donc l’un des fondements de la noblesse castillane au sens large. L’héritage de la fama d’un lignage reconnu et renommé, est ainsi ce qui différencie l’état nobiliaire du reste de la population. Cet état garantit des privilèges que le roi peut éventuellement accorder, mais le lignage est primordial. Ainsi, un hidalgo de privilegio peut-il faire accéder ses descendants de la troisième génération à l’hidalguía de sangre. Le temps est la condition sine qua non pour qu’un privilège ponctuel donne lieu à la noblesse. Par ailleurs, aucune législation ne semble interdire aux hidalgos « l’exercice d’un métier manuel même très humble »39, tel que charpentier, mais la plupart des auteurs de traités sur la noblesse en font tout de même un frein à l’accès à l’hidalguía.
Afin d’accéder à l’hidalguía de sangre, il suffit donc de pouvoir prouver que l’on descend d’un lignage privilégié depuis trois générations. Or, le privilège le plus manifeste de la noblesse est l’exemption fiscale. Réussir à prouver que sa famille est exemptée d’impôts depuis trois générations permet ainsi d’accéder de fait à cette hidalguía de sangre, espèce de noblesse à part entière40. Ce changement d’état se matérialise sur les listes des contribuables des différents conseils municipaux : le nouveau noble passe ainsi de la liste des pecheros à celle des exemptés. Ce changement de liste ne constitue qu’une des représentations de l’annoblissement. En effet, les nobles jouissent de privilèges visibles au sein de la société : ils ne sont pas tenus de loger le roi et sa cour, ils ne peuvent être soumis à la torture ni emprisonnés pour dettes, par exemple. Par ailleurs, ils ne peuvent être dépossédés de l’un des signes les plus visibles de la noblesse : armes et cheval41.
l’origine, l’accès à la noblesse, quel que soit son échelon, était ainsi conditionné par l’hérédité d’un privilège, l’exemption fiscale, dépendant du bon vouloir du souverain qui la concédait pour diverses raisons. Cette exemption ne représentait qu’une des nombreuses prérogatives de la noblesse, mais elle finit par devenir la caractéristique principale. En 1387, Jean Ier inclut dans la catégorie des hidalgos tous ceux qui avaient été absents des listes de contribuables pendant vingt ans à condition que leurs ancêtres des trois générations précédentes n’aient pas contribué42.

CABALLERÍA

Plus encore que la noblesse, la chevalerie englobe une multitude de réalités différentes qu’il convient de bien distinguer. En effet, la caballería ne se confond pas avec la noblesse et se compose de plusieurs catégories bien distinctes : elle est avant tout une fonction militaire exercée par des combattants aux statuts juridiques variés. Si tous les chevaliers ne sont pas nobles, beaucoup tentent d’intégrer les rangs de la noblesse en vertu de l’idéal chevaleresque qui préside tant au mode de vie noble qu’à celui du riche militaire à cheval43.
Dès 1102, la Bulle du pape Pascal II assimila Reconquête et croisade, faisant ainsi de l’affontement contre les royaumes Maures une guerre juste et légitime. La chevalerie fut ainsi très recherchée en Castille où le roi lui-même était généralement armé le jour de son couronnement. Chef de l’armée de la Reconquête, il procédait fréquemment à des adoubements sur le champ de bataille44 afin de récompenser les nobles guerriers les plus méritants de la caballería de espuelas doradas ou caballería sobre hidalguía.
Afin de distinguer les cavaliers nobles des cavaliers non nobles, le roi Alphonse X précisa la terminologie en 1277 : les caballeros hidalgos étaient ainsi les chevaliers issus de la noblesse, à la différence des autres chevaliers, non nobles. Les hidalgos trop pauvres pour posséder une monture et combattre à cheval étaient appelés escuderos, écuyers45.
Nous avons vu que le souverain ne pouvait pas octroyer la noblesse, mais en conférant les privilèges de la chevalerie et de l’infanzonía à des vilains, il créait les conditions d’un accès de fait à cette catégorie après trois générations. Il s’attachait ainsi le service de vassaux en échange d’une noblesse en devenir. Dans les milices urbaines, les plus aisés servaient à cheval. Ces caballeros non nobles ne tardèrent pas à forcer la porte de la noblesse grâce à leur statut particulier de chevalier. En effet, dès le XIIe siècle, les souverains, qui cherchaient à s’attacher les services des villes, n’hésitèrent pas à leur en réserver le gouvernement et à octroyer à cette nouvelle oligarchie municipale les privilèges afférents à la noblesse en les exemptant d’impôts. Cette exemption était reconductible de génération en génération sous réserve de continuer à prêter le même service46. De nombreux caballeros non nobles accédèrent ainsi à la noblesse de fait et aux plus hauts postes du gouvernement municipal.
partir de la fin du XIIIe siècle, il nous faut cependant nuancer ce propos : des différences notables se firent en effet sentir entre le nord et le sud du pays. En 1293, Les Cortes de Valladolid rappelèrent que les grands nobles devaient être exclus de la vecindad, et de fait, du gouvernement de la ville. En effet, il fallait pour obtenir une charge municipale être vecino. Au XIIIe siècle s’ajouta une condition discriminatoire supplémentaire : seuls pouvaient siéger aux conseils municipaux des
vecinos possédant cheval et armement complet. Citoyenneté active coïncida ainsi avec richesse et chevalerie urbaine. Au XIVe siècle, celle-ci prit le nom de caballería cuantiosa (ou de cuantía). Ainsi l’idéal d’un gouvernement non noble disparaissait-il au profit d’un gouvernement des plus aisés : déjà à la fin du XIIIe siècle, les Cortes de Valladolid de 1258 avaient accordé aux chevaliers des villes l’exemption d’une grande partie des impôts directs47. Par un mode de vie similaire à celui des nobles, et grâce à des mariages et alliances diverses avec la noblesse, une partie de la chevalerie urbaine intégra ainsi rapidement la noblesse, produisant au passage une aristocratisation de l’oligarchie urbaine48.
Ni riches propriétaires terriens comme les ricos hombres, ni pourvus de l’hidalguía, les caballeros intégrèrent quant à eux la noblesse par une voie intermédiaire, une troisième voie, celle du service militaire à cheval49 : trois générations de service à cheval permettaient au caballero l’accès à l’hidaguía, la noblesse de lignage50.
Au sud, l’accès à la noblesse fut moins évident pour les cuantiosos : avec les réformes municipales du roi Alphonse XI, ces chevaliers devaient toujours un service à cheval au souverain. La fin des privilèges afférents à la cuantía donna à ce service un aspect de corvée. De nombreux chevaliers tentèrent d’y échapper ce qui eut pour conséquence la multiplication des alardes, des « montres » ayant pour but de recenser la population des chevaliers non nobles. À celles-ci s’ajouta la création de listes de caballeros cuantiosos, qui perdirent alors tout espoir d’intégrer un jour la noblesse grâce à leur situation de chevalier au service du souverain51. José Rodríguez Molina le montre bien pour la ville de Jaén : au XIVe siècle, les chevaliers de cuantía avaient le droit à des privilèges et à des exemptions fiscales mais ne pouvaient pas, en principe prétendre à la noblesse, comme ce fut le cas dans les villes du nord. Au XVe siècle en revanche, la cuantía fut bien plus une charge qu’un privilège pour les plus aisés des habitants de la ville : Así como en el siglo XIV era difícil establecer una línea divisoria entre caballeros hidalgos y caballeros cuantiosos, en la segunda mitad del siglo XV quedaron claramente diferenciados ambos grupos, más por su categoría, estatuto jurídico y participación en la gestión directa de los asuntos comunes del municipio, que por su fortuna52.
Ainsi la chevalerie est-elle, tout comme la noblesse, un groupe extrêmement hétérogène, aux contours très flous et qui englobe de nombreuses catégories sociales. Au cours des siècles du bas Moyen Âge, elle n’a eu de cesse d’évoluer et de se réinventer. José Antonio Jara Fuente résume ainsi la problématique majeure à laquelle est confrontée la chevalerie au XVe siècle, en lien avec la noblesse : A lo largo de todo el siglo [XV] se asiste en Castilla a un debate que tiene precisamente por objeto distinguir entre o confundir las condiciones de caballero y noble53.

Table des matières

Introduction
I. Noblesse et chevalerie
II. Les enjeux du débat
III. Représentation et théorisation
Première partie. Le débat sur la noblesse dans la Castille du bas Moyen Âge
I. Approche historique de la noblesse castillane médiévale
A. Les structures de la noblesse
1. Les structures socio-économiques
Nobleza
Hidalguía
Caballería
2. Les structures politiques de la noblesse
Bandos et clientèles
Le lignage
La noblesse et le pouvoir royal : le système de la privanza
B. Une noblesse en mutation
1. De la nobleza vieja a la nobleza nueva
2. Répartition de la noblesse sur le territoire
II. Approches juridiques de la noblesse
A. Les Partidas d’Alphonse X
1. Monarchie et chevalerie
2. Chevalerie et noblesse
3. Noblesse et royauté
4. La grande noblesse et les titres
5. Hidalgos et infanzones
6. letrados et doctores
B. Modèle italien de la « noblesse du droit »
III. Définition et représentation de la noblesse dans les traités du xve siècle
A. Les traités sur la noblesse
1. Typologie
2. Textes et contextes
Les textes d’Alonso de Cartagena
La Cadira de honor et l’Espejo de verdadera nobleza
Le Tratado sobre el título del duque
Les Generaciones y semblanzas et les Claros varones de Castilla
La Definición de nobleza
Le Blasón general y nobleza del universo
B. Noblesse, hidalguía, chevalerie
1. Noblesse et hidalguía
Noblesse et hidalguía sont synonymes
Noblesse et hidalguía sont deux réalités distinctes
2. La chevalerie
C. Origines de la noblesse
1. Le lignage
2. Le roi
D. Conclusion
Deuxième partie. Ferrán Mexía et son Nobiliario Vero
I. Ferrán Mexía
A. Données biographiques
1. L’ascendance noble de Ferrán Mexía
2. Mariages et descendance
B. Ferrán Mexía, caballero veinticuatro de Jaén
1. Pas d’armes
2. Conspiration
3. Sous les Rois Catholiques
C. Ferrán Mexía, homme de lettres
1. Poésie
2. Prose
II. Le Nobiliario Vero
A. Les exemplaires
1. Les manuscrits de Salamanque
Le manuscrit Bus. 2414
Le manuscrit Bus. 2428
2. Le manuscrit de Madrid
3. Manuscrits fragmentaires
4. L’incunable
B. Les conditions de rédaction de l’oeuvre
1. Étude des différents colophons et généalogie de l’oeuvre
2. Situation politique et écriture du Nobiliario Vero
C. La structure du texte
1. Première partie
2. Deuxième partie
3. Troisième partie
D. Les sources et leur utilisation
1. Les sources principales
Bartole
Tite-Live
L’importance des Partidas
La Bible et Godefroi de Viterbe
Boèce
Duarte et Honoré Bouvet
2. Autres sources
3. Répartition des sources
E. Choix éditoriaux
III. La représentation de la noblesse dans le Nobiliario Vero
A. Origines et définition de la noblesse
1. L’origine de la noblesse
2. Définition de la noblesse
B. Une nouvelle théorie de la noblesse
1. Lignage et individu
2. Enracinement de la noblesse dans le temps
3. L’obsession du sang et de la pureté
4. Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie
Édition critique du Nobiliario Vero
Apparat critique

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