Le courant d’ordre psychologique

Le courant d’ordre psychologique

Les apports du courant psychologique sont intéressants et importants. Ce courant est né durant années vingt, suite aux failles que présentait le système rationnel et suite aussi aux mécontentements des ouvriers, aux critiques avancées par les chercheurs à l’encontre des conceptions élémentaires et à la vision simpliste du Taylorisme vis à vis de l’homme au travail. Un changement est opéré au niveau de la gestion du personnel, « non plus considéré comme une masse anonyme, mais comme des êtres humains doués d’attributs sentimentaux qu’il est possible et qu’il faut faire fructifier » (1). Les expériences réalisées par Elton Mayo et Fritz Roethlisberger dans l’atelier de la western electric pendant huit ans, ont découvert l’élément humain comme facteur capital, ces expériences ont mis en évidence la dimension sociale de l’entreprise. Le comportement humain est au centre des actions des dirigeants qui doivent prendre en considération les relations humaines dans leurs pratiques. Par conséquent, ce courant met l’accent plus sur ce qui suit : • Les relations humaines. • La motivation. • Le commandement. • La formation professionnelle. • La communication. A travers l’application des sciences de comportement, l’homme est considéré par ce mouvement comme un être socio – psychologique, d’où l’obligation pour les dirigeants de Comprendre les efforts que déploie le travailleur pour en tirer le meilleurs grâce à la satisfaction de ses besoins psychologiques, ainsi que pour appréhender toutes les comportements du groupe. Ce courant a fait des découvertes intéressantes dans les domaines concernant : • Les besoins et les motivations des individus au travail. • L’utilisation de l’autorité. • L’importance de l’irrationalité dans le comportement des individus. • Les relations informelles dans l’environnement professionnel. Toutefois les critiques qu’a subi le courant des relations humaines, qui considèrent que ce courant n’a pas remet en cause les hypothèses du système rationnel, mais qu’il n’a fait qu’humaniser le Taylorisme. Les travaux du mouvement des relations humaines ont été à l’origine de toutes les réflexions sur la motivation au travail. Il faut signaler que la gestion des ressources humaines dans les entreprises a connu un nouvel essor, un large élan et un grand développement à partir des années 50, et cela grâce aux contributions d’auteurs et chercheurs tels que Maslow, Mc Grégor, Herzberg, et autres. Nous allons à présent aborder les différentes théories de motivation, en adoptant la classification présentée R. Kanfer (1), qui distingue trois types de théories de motivations : 

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Les théories des besoins – mobiles – valeurs

On remarque que ce premier type de théorie est formée de trois théories de motivation qui sont : • Les théories des besoins. • Les théories classiques de la motivation intrinsèque. • Les théories de la justice organisationnelle et de l’équité. Ce premier type de théorie essaye de connaître les forces internes et externes qui peuvent agir comme des stimulus par la détermination de ces déterminants du comportement humains, c’est à dire de découvrir les besoins, les mobiles et les valeurs qui peuvent être à l’origine de ce comportement. A- Les théories des besoins : Parmi ces théories, on peut citer, celle qui fût développer par Maslow, c’est le premier modèle appliqué de façon abondante dans les organisations. La théorie hiérarchique des besoins fondamentaux de Maslow classifie les besoins de l’homme en cinq niveaux formant une certaine hiérarchie. ( c’est ce qu’illustre le schéma suivant). 1- Besoins physiologiques : ce sont les besoins élémentaires de première nécessité, besoin de manger, de boire, de se vêtir, …etc ; se sont des besoins indispensables, les individus seront motivés de les satisfaire en premier.Besoins de sécurité : besoins de sentir à l’abri des catastrophes et des menaces, sécurité de l’emploi, retraite, assurances, …etc. 3- Besoins sociaux : ils comprennent le besoin d’être aimé et accepté par les autres et d’appartenir à un groupe. 4- Besoins d’estime : ces besoins comprennent le désir du respect de soi-même, le sentiment d’accomplissement, la reconnaissance des autres , le désir de statut et de prestige. 5- Besoins d’accomplissement : c’est le couronnement des besoins d’un individu, c’est le besoin de réalisation qui se manifeste par un désir de s’actualiser, de s’améliorer et de progresser. Selon cette théorie, un besoin d’ordre supérieur ne peut être satisfait que si les précédents sont satisfaits. Lorsqu’un besoin est satisfait, il entraîne l’émergence d’un besoin supérieur dans la hiérarchie. 

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