Le Correspondent Banking au sein du Trade Services TRA

Le Correspondent Banking au sein du Trade Services TRA

Présentation du service Trade à la Société Générale

DPDI/TRA : le pôle d’expertise du Commerce International Le département Trade Services (TRA) promeut et contribue au développement du Commerce International auprès des clients du Groupe Société Générale, en France et à l’étranger. C’est le centre d’expertise en matière de Commerce International et le point d’entrée de RESO sur l’ensemble de la gamme de produit Commerce International (moyens de paiement sécurisés à l’international, couverture des risques d e change, gestion et financement des créances export…). Il fait partie de DPDI (Direction des Paiements Domestiques et Internationaux), l’un des services centraux de BDDF qui intervient à la fois comme prestataire de service pour le réseau (à hauteur de 70 %) et en tant que ligne métier au service de clients d ’autres pôles de Société Générale. Si l’activité domestique est bien connue, les métiers tournées vers l’international le sont moins. Ils jouent pourtant un rôle essentiel dans l’accompagnement et le développement des entreprises et banques clientes de Société Générale. TRA est également organisé en ligne métier mondiale pour l’ensemble des prestations liées aux opérations du Trade : Crédits documentaires, Lettres de crédit Stand-By et garanties internationales. La ligne métier est au service de la clientèle CORI au travers de 17 desks dans le monde couvrant 78% du marché mondial du Trade et offre également son expertise Trade à l’ensemble des banques du réseau BHFM au travers d’une équipe de corresponden t banking. Le Correspondent Banking au sein du Trade Services TRA Deuxième partie : Etude de cas pratique Société Générale 77 DPDI TRA est organisé en différents pôles : – un pôle commercial en charge des relations d’affaires pour le reseau France (TRA/RES), – un pôle international en charge de la supervision des implantations TRA à l’etranger et du Correspondent Banking en charge des relations avec les banques correspondantes ( c.f : DPDI/TRA/INT). – un pôle d’expertise Trade et Opérations spéciales (TRA/OPE) proposant des montages d’opérations sur mesure et à forte valeur ajoutée – un pôle Midlle Office (TRA/MID) traitant la gestion des risques pays et banques, les risques opérationnels et la conformité – un pôle Back Office Européen TRA/BOE, dédié pour le traitement des crédits documentaires et garanties internationales – pôle Développement TRA/DEV intégrant lemarketing produits Commerce International, les missions transversales de Processus et de Pilotage et l’implémentation des produits du Trade – Un pôle Gestion des ressources et comptabilité TRA/GES Figure 13 : Organigramme du Trade Service de Société Générale TRA/OPE Opérations Spéciales TRA/MID Middle Office & Risques TRA/DIR Direction TRADE TRA/GES Gestion des Ressources TRA/RES Direction Cle RESO TRA/INT Direction Cle Internationale TRA/DEV Développement TRA/BOE Back offices Deuxième partie : Etude de cas pratique Société Générale 78 Elle a pour but de :  Promouvoir et contribuer au développement du Commerce International auprès des clients du Groupe SG, en France et à l’étranger, dans des conditions de rentabilité et de risques conformes aux objectifs.  Assurer la responsabilité de la lign e métier à l’international sur les produits du Trade.  Etre le centre d’expertise « Commerce International » sur l’ensemble de la gamme des produits du Commerce International pour RESO Ses principales missions sont :  Définir et actualiser la stratégie de l’activité et son business plan: conduire des réflexions stratégiques, instruire les opportunités et adapter la stratégie aux changements de contexte de marché en lien avec les directions concernées.  Piloter: Assurer le pilotage de l’activité et d’une mani ère générale être le garant de la rentabilité du modèle de la ligne métier, Suivre et contrôler les risques de contrepartie et risques pays, Maitriser les risques opérationnels, Garantir, vis à vis du client, la qualité du service  Contribuer au développement du Commerce International – Assurer l’ingénierie produit – Contribuer à la définition de l’offre et du marketing de l’activité – Assurer la promotion du Commerce International – Assurer les fonctions de middle office sur la structuration des dossiers – Assurer la mise en place des produits chez les clients, et leur gestion – Assurer le traitement des opérations – Assurer la responsabilité bancaire des évolutions du dispositif (produit, process, SI) sur son périmètre 

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Zoom sur les produits de la ligne métier TRA

Le Crédit Documentaire : Aujourd’hui, le commerce mondial est impensable sans le crédi t documentaire comme instrument de crédit mais aussi comme moyen de sécurité et d’exécution des paiements. Il remplit toutes les conditions pour satisfaire ce rôle, dans la mesure où les conditions du crédit documentaire sont claires et sans ambiguïté. Les exigences formelles sont cependant extrêmement rigoureuses: la banque ne peut procéder au paiement qu’en échange de documents absolument conformes aux exigences du crédit documentaire. Le schéma suivant résume les différentes étapes du déroulement d’un crédit Documentaire confirmé Figure 14 : Déroulement d’un Crédit Documentaire Confirmé Deuxième partie : Etude de cas pratique Société Générale 80 Le crédit documentaire ne sert pas uniquement d’instrument de paiement, mais peut également être utilisé comme instrument de crédit. On observe justement une demande de plus en plus forte pour les crédits documentaires à paiement différé c.à.d. avec du post financement pour la banque émettrice 15 . L’activité Credoc subit le contrecoup de la crise mondiale et de la baisse des échanges, et voit sa production mondiale, en nombre, en baisse de 9 % au 2 èm e trimestre 2008 mais se redresse à partir du 3 èm e trimestre 2008 avec une hausse de 19% à fin Novembre 2009. (Source swiftwatch) Figure 15 : Evolution mondiale des Crédits Documentaires Comme déjà noté, on voit à partir de ce graphe que le marché des crédocs est un marché asiatique principalement. 15 Le post-financing prévoit que la banque notificatrice ou confirma trice octroie un délai de paiement à la banque émettrice mais en parallèle paie son client à vue .Les banques les plus demandeuses de ce type de Crédit documentaire sont les banques turques ainsi que les banques d’Europe de l’Est et d’Asie centrale tels le Kazakhstan, Azerbaïdjan Deuxième partie : Etude de cas pratique Société Générale 81 Figure 16 : Répartition du Marché des L/C par Zone Géographique Source (SwiftWatch) 2. Les garanties Internationales Le contrat de garantie implique une promesse de prestation de nature abstraite et s’avère totalement indépendant de la transaction de base à garantir. Il représente l’engagement que la banque (le garant) délivre et par laquelle elle s’oblige à payer pour le compte de son client vendeur ou acheteur (le donneur d’ordre) un pourcentage déterminé du contrat commercial, qui permettra à l’acheteur ou vendeur (le bénéficiaire) d’être indemnisé en cas de défaillance du donneur d’ordre. Le terme « caution » est utilisé souvent en matière de garanties internationales. Il existe trois types de garanties : les garanties contractuelles, les garanties sur demande (soumises aux RUGD 458) et les lettres de crédit standby (soumises aux RUU 600 ou aux RPIS 98). Les garanties internationales liées aux activités du Trade ont un point commun : le caractère d’urgence qui est propre aux appels d’offres des marchés publics ou privés.   Par principe, nous distinguons deux types de garanties:  Garantie directe: Il y a garantie directe quand le client charge la banque d’émettre une garantie directement vis-à-vis du bénéficiaire.  Garantie indirecte: Une deuxième banque est intercalée dans le cas d’une garantie indirecte. Celle -ci (généralement une banque étrangère ayant son siège dans le pays de résidence du bénéficiaire) est invitée par la banque ordonnatrice d’émettre à son tour une garantie sous couvert de sa responsabilité en retour (Contre -garantie de la banque émettrice ou ordonnatrice) et de sa garantie en contrepartie. Dans un tel cas, la banque ordonnatrice couvre la banque (étrangère) mandatée face au risque de perte qui résulte pour elle du recours au titre de la garantie émise. Sur un plan formel, elle doit s’engager à payer, à la première demande, à la banque mandatée, les sommes correspondant à la garantie pour laquelle sa responsabilité est recherchée. Le schéma suivant reprend le déroulement d’une garantie indirecte, cette dernière étant notre périmètre de traitement des garanties. 

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