LE CONCEPT DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA RESPONSABILITE SOCIALE DES ENTREPRISES
LE CONCEPT DE DEVELOPPEMENT DURABLE
Le rapport de Brundtland en 1987 a défini le développement durable comme “un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs”. Ce processus vise à concilier l’écologie, l’économie et le social, en établissant une sorte de cercle “vertueux” entre ces trois piliers (40) . Ce concept est au cœur d’un nouveau projet de société permettant de remédier aux excès et aux dysfonctionnements d’un mode de développement dont les limites ont été fortement dénoncées dès le début des années 1970. Les effets de l’industrialisation (production de déchets en masse, pollutions, etc.) apparaissent alors et la désertification, la déforestation, le “trou” dans la couche d’ozone constituent, une décennie plus tard, de nouvelles sources d’inquiétude, bientôt suivies par l’érosion de la biodiversité et le réchauffement climatique (41). Dans le même temps, on constate que les politiques économiques de la seconde moitié du XXe siècle n’ont guère amélioré la situation des plus pauvres. Les inégalités se sont même creusées, ce qui pose la question de la croissance et du développement. Popularisé par le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, le développement durable s’est affirmé comme un concept à la mode. Au Maroc, il a acquis une place importante, dont témoigne l’instauration d’une charte de développement durable et de l’environnement. Le développement durable est désormais une préoccupation des Etats, des régions et des communes, il entre aussi dans les stratégies des sociétés industrielles et des acteurs du secteur privé, dont elles font l’objet de notre travail de recherche (42).
LE CONCEPT DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA RESPONSABILITE SOCIALE DES ENTREPRISES
Historique de développement durable
Le développement durable est connu depuis les années 1935, et ancré par le rapport de Brundtland en 1987, à partir de 1997 le DD connaitra un essor dans le protocole de Kyoto et le sommet de la terre à New York et très concrétisé par le sommet de Rio en 2012 (figure 13). Figure 13 historique de développement durable III. Les enjeux de développement durable Pour certains analystes, le modèle de développement industriel n’est pas viable ou insoutenable sur le plan environnemental, car ne permettant pas un « développement » qui puisse durer. Les points cruciaux sont l’épuisement des ressources naturelles (matières premières, énergies fossiles), la destruction et la fragmentation des écosystèmes, la diminution de la biodiversité qui font diminuer la résilience de la planète (43). Le développement (industriel, agricole, urbain) génèrent des pollutions immédiates et différées (pluie acide, gaz à effet de serre, qui contribuent au changement climatique et à la surexploitation des ressources naturelles). Il provoque une perte inestimable en terme de biodiversité par l’extinction (donc irréversible) d’espèces végétales ou animales. Ce développement provoque une raréfaction des énergies fossiles et des matières premières qui rend imminent le pic pétrolier et nous rapproche de l’épuisement de nombreuses ressources naturelles vitales. L’objectif du développement durable est de définir des schémas viables et conciliant les trois aspects économique : social, et environnemental des activités humaines ; « trois piliers » à prendre en compte, par les collectivités comme par les entreprises et les individus (44)(figure 14): Le développement durable est connu depuis les années 1935, et ancré par le rapport de Brundtland en 1987, à partir de 1997 le DD connaitra un essor dans le protocole de Kyoto et le sommet de la terre à New York et très concrétisé par le sommet de Rio en 2012 (figure 13). Figure 13 historique de développement durable III. Les enjeux de développement durable Pour certains analystes, le modèle de développement industriel n’est pas viable ou insoutenable sur le plan environnemental, car ne permettant pas un « développement » qui puisse durer. Les points cruciaux sont l’épuisement des ressources naturelles (matières premières, énergies fossiles), la destruction et la fragmentation des écosystèmes, la diminution de la biodiversité qui font diminuer la résilience de la planète (43). Le développement (industriel, agricole, urbain) génèrent des pollutions immédiates et différées (pluie acide, gaz à effet de serre, qui contribuent au changement climatique et à la surexploitation des ressources naturelles). Il provoque une perte inestimable en terme de biodiversité par l’extinction (donc irréversible) d’espèces végétales ou animales. Ce développement provoque une raréfaction des énergies fossiles et des matières premières qui rend imminent le pic pétrolier et nous rapproche de l’épuisement de nombreuses ressources naturelles vitales. L’objectif du développement durable est de définir des schémas viables et conciliant les trois aspects économique : social, et environnemental des activités humaines ; « trois piliers » à prendre en compte, par les collectivités comme par les entreprises et les individus (44)(figure 14): Le développement durable est connu depuis les années 1935, et ancré par le rapport de Brundtland en 1987, à partir de 1997 le DD connaitra un essor dans le protocole de Kyoto et le sommet de la terre à New York et très concrétisé par le sommet de Rio en 2012 (figure 13). Figure 13 historique de développement durable III. Les enjeux de développement durable Pour certains analystes, le modèle de développement industriel n’est pas viable ou insoutenable sur le plan environnemental, car ne permettant pas un « développement » qui puisse durer. Les points cruciaux sont l’épuisement des ressources naturelles (matières premières, énergies fossiles), la destruction et la fragmentation des écosystèmes, la diminution de la biodiversité qui font diminuer la résilience de la planète (43). Le développement (industriel, agricole, urbain) génèrent des pollutions immédiates et différées (pluie acide, gaz à effet de serre, qui contribuent au changement climatique et à la surexploitation des ressources naturelles). Il provoque une perte inestimable en terme de biodiversité par l’extinction (donc irréversible) d’espèces végétales ou animales. Ce développement provoque une raréfaction des énergies fossiles et des matières premières qui rend imminent le pic pétrolier et nous rapproche de l’épuisement de nombreuses ressources naturelles vitales. L’objectif du développement durable est de définir des schémas viables et conciliant les trois aspects économique : social, et environnemental des activités humaines ; « trois piliers » à prendre en compte, par les collectivités comme par les entreprises et les individus (44)(figure 14): 63 Économique : performance financière « classique », mais aussi capacité à contribuer au développement économique de la zone d’implantation de l’entreprise et à celui de tous échelons ; Social : conséquences sociales de l’activité de l’entreprise au niveau de tous ses échelons : employés (conditions de travail, niveau de rémunération…), fournisseurs, clients, communautés locales et société en général ; Environnemental : compatibilité entre l’activité sociale et de l’entreprise et le maintien de la biodiversité et des fonctions des écosystèmes. Cet aspect il comprend une analyse des impacts du développement social et des entreprises et de leurs produits en termes de flux de consommation de ressources (difficilement ou lentement renouvelables), ainsi qu’en termes de production de déchets et d’émissions polluantes… Ce dernier pilier environnemental étant nécessaire aux deux autres : économique et social.
Les objectifs de développement durable
Comme vu précédemment, la définition classique du développement durable provient du rapport Brundtland de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement. Il rappelle le propos prêté à Antoine de Saint-Exupéry: « Nous n’héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants » (45). Le rapport Brundtland insiste sur la nécessité de protéger la diversité des gènes, des espèces et de l’ensemble des écosystèmes naturels terrestres et aquatiques, et ce, notamment, par des mesures de protection de la qualité de l’environnement, par la restauration, l’aménagement et le maintien des habitats essentiels aux espèces ainsi que par une gestion durable de l’utilisation des populations animales et végétales exploitées (46). Le développement durable, associé à la notion de bonne gouvernance, n’est pas un état statique d’harmonie mais un processus de transformation dans lequel l’exploitation des ressources, le choix des investissements, l’orientation des changements technologiques et institutionnels sont rendus cohérents avec l’avenir comme avec les besoins du présent (47). Pour les uns, le concept de développement durable est assez clair pour être opérationnel. D’autres le voient comme une panacée et un catalogue de bonnes intentions qui devraient permettre tout à la fois, sans trop préciser comment, de combiner un ensemble d’exigences : La satisfaction des besoins essentiels des communautés humaines présentes et futures, en rapport avec les contraintes démographiques. L’amélioration de la qualité de vie. Le respect des droits et des libertés de la personne. Le renforcement de nouvelles formes d’énergies renouvelables. 65 V. Conclusion Le développement durable est une forme de développement économique ayant pour objectif principal de concilier le progrès économique et social avec la préservation de l’environnement, ce dernier étant considéré comme un patrimoine devant être transmis aux générations futures (48). Cependant, le développement durable reste un concept pouvant être décliné selon de nombreux axes : ses fondements peuvent être vus comme étant philosophiques et/ou scientifiques, ses applications touchent tout autant le droit que les techniques de pointe ou la gouvernance (49). Concernant la partie sociale dans le développement durable, nous étudions dans la partie qui va suivre ce concept insociable dans notre étude.