L’importance de la population active et du taux d’activité
Dans un pays, la population active joue un rôle important sur l’économie d’un pays. Elle est considérée comme l’agent producteur.
Définition de la population active : La population active est définie comme l’ensemble des personnes ayant entre 15 et 64 ans exerçant ou déclarant chercher à exercer une activité rémunérée. Elle représente l’ensemble des personnes qui occupent (la population active occupée) ou recherchent (les chômeurs) une activité professionnelle rémunérée. En termes de marché du travail, elle mesure donc l’offre du travail de vendre sa force de travail. Les personnes en congé maladie, les chômeurs sont inclus dans la population active. Pourtant, les élèves, les étudiants, les femmes au foyer, les retraités, les sentiers sont exclus de la population active. Elle comprend donc la population active résidente occupés et la population inactive. Les concepts proches de la population active : elle correspond de la population âgée de 15 à 64 ans .
La population active résidente occupée : Elle correspond à la population active résidente moins les personnes du chômage.
La population inactive : comprend l’ensemble des personnes qui n’exercent pas une activité ou qui n’en cherche pas activement. Pour la dénombrer, il suffit d’ôter à la population totale et à la population active.
Le taux d’activité : est la proportion d’actifs dans la population totale. En général, la population considérée est la population en âge de travailler. Selon les critères, la population en âge de travailler sont des personnes âgées de 15 à 64 ans.
L’analyse de l’emploi
La loi exige que la valeur des catégories d’emplois soit établie selon les critères suivants : habileté, effort, responsabilité et condition du travail. Avant d’évaluer un emploi, il faut en comprendre le contenu. Il est donc important de définir les éléments du travail afin de respecter les exigences de la catégorie d’emplois.
Les caractéristiques de l’emploi : On peut donc qualifier l’emploi selon ses caractéristiques. On distingue : Un emploi convenable : c’est un type d’emploi qui est se caractérise comme un travail pour tous ce qui en recherche ou sont disponible. Le travail est donc productif. Le travailleur est libre de choisir l’emploi. Un emploi typique : il se distingue par trois critères principaux. Il consiste donc du CDI (contrat à durée indéterminé) avec une protection garantie par la convention collective. Tous les emplois ne remplissons pas ces conditions constituent des emplois atypique c’est-à-dire avec du temps partiel. Par exemple, un emploi indépendant est un emploi atypique. La plus part du secteur informel sont des emplois atypiques.
Les catégories de l’emploi : Pour déterminer la prédominance d’une catégorie d’emploi (féminine, masculine ou mixte), on doit suivre ces principes :
Si 60% des titulaires sont des femmes, c’est une catégorie d’emplois à prédominance féminine. Si 70% sont des hommes, c’est une catégorie d’emplois à prédominance masculine. S’il y a à peu près le même nombre de femmes et d’hommes, il s’agit d’une catégorie mixte.
Etant donné que le travail sous la forme du salariat est considéré comme une marchandise qui s’achète et se vend d’une part et considérée comme un facteur de production spécifique d’autre part. Les analyses néoclassiques et keynésiennes sont controverses sur le marché du travail.
Les théories économiques du chômage
La théorie classique : Pour les classiques, le salaire naturel est le salaire de subsistance. Il permet de satisfaire les besoins nécessaire du travailleur et de leurs familles. Quand il y a de la croissance démographique, cette dernière tend à abaisser e salaire au-dessous du seuil de subsistance et conduit à ‘élimination physique des travailleurs, donc à la baisse de l’offre de travail, ce qui ramène le salaire au niveau de subsistance. De ce fait, il y a donc de l’équilibre par élimination.
L’analyse de Marx : L’emploi est comme un lieu de l’exploitation capitaliste. Selon lui, le niveau de subsistance est socialement déterminé c’est-à-dire qu’à chaque époque correspondent des besoins sociaux différents. De plus, le salaire se fixe au niveau où il permet au salarié de reproduire sa force de travail et celle de sa famille. Le chômage relève donc d’une stratégie du mode de production capitaliste pour faire pression à la baisse du salaire.
L’analyse néoclassique : Dans le modèle néoclassique sur le marché du travail, les salaires sont flexibles et le marché est dans une économie de concurrence pure et parfaite. Le chômage est décrit comme «volontaire» ou « frictionnel ». La concurrence est censée de faire varier les salaires à la hausse ou à la baisse de la demande d’emploi dans le but de trouver une entreprise pour embaucher à une juste rémunération, c’est-à-dire selon la richesse qu’il produit, plus précisément selon sa productivité.
Les causes et conséquences du chômage
Plusieurs causes peuvent entraînées le chômage et engendrent des mauvaises conséquences sur les agents économiques. Le chômage change la vie économique d’un pays puisqu’i engendre des mauvaises conséquences en général.
Les causes et conséquences au niveau des entreprises : Le remplacement du capital humain par le progrès technique fait augmenter le chômage puisque l’entreprise pense que la technologie augmente la production par rapport au capital humain. De ce fait, elle est obligée de sortir les travailleurs de son travail. De plus, dans la phase de récession, le ralentissement de l’activité économique entraîne la diminution de son profit. Dans cette situation, la demande du travail est insuffisante.
A long terme, si le ralentissement de l’activité économique continue, l’entreprise va finir pour la fermeture de leur société. Alors que le progrès technique fait augmenter son gain de productivité puisqu’il est considéré comme le facteur de la croissance économique. L’évolution de a technologie dans un pays entraîne l’accroissement des produits.
Les causes et les conséquences au niveau de l’Etat : La mondialisation est une source de chômage dans les pays riches. Le libéralisme engendre une grande inégalité dans le monde presque dans tous les marchés tels que le marché du travail, du capital de la monnaie et des biens et services. Sur le marché du travail, la mondialisation peut expliquer la chute de salaire dans l’industrie manufacturés et le chômage dans les PED où les salaires sont rigides à la baisse puisque le résultat de l’évolution de ce marché est d’égaliser le salaire tiré d’un même travail à travers le monde.
La politique monétaire peut créer le chômage. Dans cette politique, l’excès de la monnaie peut traduire l’inflation alors qu’il y a un arbitrage entre inflation et chômage. Le carré magique de Kaldor ou de la courbe de Phillips montre qu’un faible niveau d’inflation augmente le taux du chômage. Pour cela, le lien entre ces deux notions vient de la corrélation dans le même sens ou en sens inverse suivant la position par rapport à l’équilibre. La résolution du chômage fait augmenter la dépense de l’Etat et la dette publique. Il doit prendre en charges les chômeurs. Tant que la dépense augmente, cela peut entraîner l’inflation et du déficit budgétaire. Par exemple, la mise en place de la protection sociale pour lutter contre l’injustice augmente cette dépense.
La généralité de la politique d’emploi
La définition la plus général et la plus pertinente de la politique d’emploi c’est l’ensemble des interventions publiques sur le marché du travail, visant à améliorer le fonctionnement du marché du travail et à diminuer les déséquilibres qui peuvent y apparaître.
Premièrement, l’intervention publique luttant contre les déséquilibres sur le marché du travail permet de dépasser l’éternelle question de la lutte contre le chômage. Une politique d’emploi n’a pas en soi un objectif de lutte contre le chômage. Ce n’est que lorsque le chômage est le problème principal sur le marché du travail. Par pénurie de demande du travail que des politiques d’emploi peuvent se voir assigner et objectif global.
Deuxièmement, l’intervention publique sur le marché du travail permet de distinguer les politiques d’emploi qui sont une catégorie plus général et qui se définissent comme l’ensemble des politiques publiques visant à titre principal et secondaire, à agir sur le niveau et la quantité d’emploi. Cette distinction a pour but de rappeler que les mécanismes économiques jouant sur le marché dépassent bien souvent le cadre de ce seul marché. On peut ainsi comprendre le marché du travail qu’en regard des marchés des biens et services ou des marchés financiers. Les politiques pour emploi peuvent ainsi être déployées sur n’importe quel marché tandis que les politiques d’emploi n’ont lieu que sur le marché du travail. Une analyse politique d’emploi doit donc se restreindre à l’analyse des interventions publiques portant uniquement sur le marché du travail sans chercher à réduire l’objectif de ces interventions à la lutte contre le chômage. Cette distinction renvoie à celle que l’on retient habituellement à l’heure actuelle lorsqu’on parle de la politique d’emploi, celle entre la politique passive et active.
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE 1 : LE CONCEPT DU CHOMAGE
CHAPITRE 1 : TRAVAIL ET EMPLOI
Section 1 : L’importance de la population active et du taux d’activité
Sous-section 1 : Définition de la population active
Sous-section 2 : Les concepts proches de la population active la population en âge de
travailler : elle correspond de la population âgée de 15 à 64 ans
Section 2 : l’analyse de l’emploi
Sous-section 1 : Les caractéristiques de l’emploi
Sous-section 2 : Les catégories de l’emploi
Chapitre 2 : Les mécanismes du fonctionnement du marché du travail et explications du chômage
Section 1 : les théories économiques du chômage
Sous-section 1: La théorie classique
Sous-section 2 : L’analyse de Marx
Sous-section 3 : L’analyse néoclassique
Section 2 : Les causes et conséquences du chômage
Sous-section 1 : Les causes et conséquences au niveau des entreprises
Sous-section 2 : Les causes et les conséquences au niveau de l’Etat
Sous-section 3 : Les causes et conséquences au niveau du ménage
CHAPITRE 3 : LA POLITIQUE DE L’EMPLOI
Section 1 : La généralité de la politique d’emploi
Section 2: Les différentes politiques de l’emploi
Sous-section 1 : les politiques de l’emploi qui porte principalement sur les salaires
Sous-section 2 : Les politiques agissant sur les flux du marché du travail
1- Action sur la demande du travail
2-La protection de l’emploi
PARTIE2 : LA REALITE DU CHOMAGE A MADAGASCAR
CHAPITRE 1 : L’EMPLOI A MADAGASCAR
Section 1 : La population active et le taux d’activité
Sous-Section 1 : La population active malgache
Sous-section 2 : Le taux d’activité malgache
Sous-section 3 : Le niveau d’instruction et le motif de non recherche de travail
Section 2 : la structure des emplois
Sous section 1 : revenus d’activités
Sous section 2 : le sous-emploi
Sous section 3 : le travail des enfants
CHAPITRE 2 : LE CHOMAGE A MADAGASCAR
Section 1 : le type du chômage à Madagascar
Sous Section 1 : La définition
Sous Section 2 :Les caractéristiques du chômage à Madagascar
Section 2 : Les solutions pour réduire le taux du chômage
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE