Le cas pratique d’élaboration des questionnaires d’enquête sur l’agent immobilier informel

La formulation des questions

La longueur du questionnaire dépend de ce que l’on cherche et de la précision des résultats que l’on veut obtenir (qualité de l’information). Il ne faut pas hésiter à supprimer les questions qui ne sont pas en rapport direct avec l’étude, même si elles sont intéressantes, d’où la nécessité de se fixer dès le début des objectifs précis. La tentation est toujours grande d’ajouter des questions : c’est un défaut.
Les questions posées doivent attirer l’attention, éveiller l’intérêt et laisser à l’enquêté une liberté de réponse. Par exemple : Quels les genres d’autre travail que tu préfères ?
Mauvaise question, car le sujet n’est pas obligé d’aimer d’autre, ici on l’oblige à choisir, d’où.

L’organisation des questions ou la structuration de l’ensemble du questionnaire

On peut commencer par des questions simples qui mettent l’enquêté en confiance. Les premières questions doivent être des questions de prise de contact destinées à gagner la confiance de l’enquêté. Toutefois, un autre courant considère qu’il faut partir de questions intéressantes, motivantes,qui donnent envie de continuer à remplir le questionnaire, ce qui n’est pas le cas des questions simples à réponse oui/non.
Quand on a peu l’habitude de réaliser un questionnaire, il est préférable de regrouper les questions par thème et pour chaque thème, de partir de la question la plus générale pour aller vers les questions les plus particulières et également les plus impliquant (personnelles). Le regroupement par thèmes canalise l’attention de l’enquêté, rend le questionnaire cohérent. « Combien de fois êtes-vous allé au cinéma, au cours des six derniers mois ? »
Pour passer d’un thème à l’autre, des phrases de liaisons ou des questions de transition peuvent être posées, du genre « Nous allons maintenant parler de… ». Le sujet sait ici que l’on change de thème, d’où il se reprend, recentre son attention.
L’ordre des questions devrait être conçu pour maintenir l’intérêt du répondant et l’inciter à remplir le questionnaire ou à répondre à l’interview. La séquence des questions devrait être logique pour le répondant et faciliter le rappel à la mémoire. Les questions devraient couler doucement de l’une à l’autre.
Il faudrait regrouper les questions sur un même sujet.

Introduction

L’introduction à l’enquête, que lit le répondant ou qui lui est lue, est très importante parce qu’elle donne le ton à tout le questionnaire. L’introduction du questionnaire devrait :
– donner le titre ou le sujet de l’enquête,
– identifier le commanditaire de l’enquête,
– exprimer l’objectif de l’enquête,
– demander la collaboration du répondant,
– expliquer pourquoi il est important de remplir le questionnaire,
– garantir que le répondant comprend clairement la valeur de ses renseignements,
– souligner que comment seront utilisées les données de l’enquête,
– préciser comment le répondant peut avoir accès aux résultats de l’enquête,
– indiquer que les réponses seront confidentielles et ajouter toute entente d’échange de données avec d’autres organismes statistiques, ministères, clients, etc.,
– donner l’adresse et la date de retour pour le questionnaire d’enquête envoyé par la poste.

Questions d’entrée en matière

Les questions d’entrée en matière sont importantes pour inciter le répondant à participer à l’enquête. La première question devrait porter directement sur l’objectif de l’enquête et cibler tous les répondants, autrement, le répondant remettra en question la pertinence de l’enquête.
Les premières questions devraient aussi être faciles à répondre. Commencer par une question ouverte qui demande une réponse détaillée peut donner une non-réponse si le questionnaire est considéré comme un fardeau trop lourd pour y donner suite.

Répartition des questions à caractère délicat

Il faudrait considérer attentivement où intégrer les questions à caractère délicat. Si elles sont posées trop tôt, le répondant peut hésiter à y répondre, mais si elles sont posées à la fin d’un long questionnaire, la fatigue du répondant peut avoir des répercussions sur la qualité des réponses. Il faudrait donc poser des questions à caractère délicat au moment où le répondant est probablement le plus à l’aise pour y répondre et lorsqu’elles sont les plus significatives dans le contexte des autres questions. Les questions à caractère délicat sur la santé, par exemple, devraient être posées à la section où sont posées les autres questions pertinentes à la santé.

Répartition des questions démographiques et de classification

Ces renseignements sont souvent utilisés à des fins de regroupement pour analyser les données et faire des comparaisons entre des enquêtes. Il faudrait expliquer pourquoi ce genre de questions est posée, par exemple, « les quelques questions suivantes aideront à comparer l’information sur votre santé à celle d’autres personnes ayant des antécédents semblables. »
Dans le cas des enquêtes sur les ménages et d’autres enquêtes sociales, l’information démographique est reportée à l’occasion à la fin du questionnaire

La mise en page

Elle est très importante : le choix des caractères, du papier, la mise en page, la disposition des questions etc… sont autant d’éléments qui peuvent faciliter la passation des questions ou la freiner (gainou perte de temps). Ces critères jouent également par rapport à la représentation que ce fait l’enquêté de l’enquêteur et de l’étude.

La codification

La manière de présenter la codification est aussi importante. Cette présentation doit être claire et cohérente afin de faciliter le codage lors de la passation du questionnaire, mais aussi du dépouillement.

L’utilisation des questionnaires d’enquête

Cela se divise en deux sections qui sont le choix des cibles et la pratique de l’enquête. Nous voyons d’abord le choix des cibles parcequ’on ne peut fa faire l’enquête sans déterminer les cibles.

Choix des cibles

On choisit la cible en fonction de son critère et l’échantillonnage.

Les critères de la cible

On appelle l’univers de l’enquête l’ensemble du groupe humain concerné par les objectifs de l’enquête. C’est dans cet univers que sera découpé l’échantillon. L’univers est aussi appelé la « population » de l’enquête. Déterminer exactement la population ne va pas forcément de soi. Si l’on veut enquêter sur les adolescents, les jeunes adultes, qu’entend-on exactement par adolescent ou jeune adulte, les définitions varient d’un auteur à l’autre, et avec eux le début et/ou la fin de chacune de ces tranches d’âges.
Les éléments suivants sont essentiels à la définition de la population cible et aux définitions opérationnelles en général :
– genre d’unités que comprend la population et caractéristiques particulières de ces unités (qui ou quoi?),
– localisation des unités (où?),
– période de référence considérée (quand?)

L’échantillonnage

C’est-à-dire combien d’individus seront retenus par rapport à l’univers. La détermination de l’échantillon à partir duquel sera effectuée l’enquête résulte d’une série d’opérations indispensables et précises dont la fonction est d’assurer la représentativité, c’est-à-dire les conditions qui garantiront la généralisation ultérieure des résultats à l’ensemble de la population.
Deux grandes méthodes sont possibles pour construire une mini-population qui soit une sorte de maquette réduite fidèle, auxquelles s’ajoutent des méthodes mixtes plus ou moins astucieuses.
La méthode aléatoire : il s’agit de faire en sorte que chaque élément de la population ait une chance égale d’être choisi.
La méthode des quotas qui consiste à analyser soigneusement les caractéristiques de la population de l’enquête (selon par exemple l’âge, le sexe, la profession ou selon les caractéristiques qui sont en relation logique avec l’objectif de l’enquête : en fonction de l’origine géographique du visiteur, s’il est en vacances ou non…), on transposera ensuite les pourcentages de ces caractéristiques sur l’échantillon. C’est ainsi que, si l’on veut étudier la satisfaction des visiteurs, connaissant certaines de leurs caractéristiques (38 % sont intramuros, 33% viennent d’un autre département,29% sont des étrangers, 61% sont des femmes, 77% ont moins de 35 ans…), il est alors assez facile de construire un échantillon qui soit représentatif. Avec un questionnaire portant sur 100 enquêtés : 38 devront être des locaux, 33 venir d’un autre département, 29 des étrangers, il faudra interroger 61 femmes pour 39 hommes, 77 devront avoir moins de 35 ans…si l’on veut 200 questionnaires, on double les effectifs, etc….
La question de la représentativité ne se pose pas toujours et mérite d’être questionnée.
C’est ainsi que si l’on cherche à tester la compréhension d’un outil de médiation, la question est de savoir quels sont les critères qui vont nous permettre de rendre compte de différences de compréhension : est-ce que l’âge peut jouer ? le niveau de diplôme ? En fonction de cette analyse, on sélectionnera un échantillon qui aura pour chaque critère suffisamment de sujets selon les modalités, l’échantillon n’ayant pas besoin d’être proportionnel à la population (on évalue ici comprendre v.s. non comprendre). Si l’âge joue, il faudra pour chaque tranche d’âge suffisamment de sujets pour pouvoir faire après un traitement quantitatif et maîtrise réventuellement les réponses « atypiques ». C’est ainsi que l’on trouve parfois la règle suivante qui pose qu’il faut un minimum de 30 personne pour répondre à un questionnaire, si l’on considère qu’aucun facteur ou variable ne joue sur les réponses. Par contre, dès qu’une variable joue alors il faudra multiplier 30 par le nombre de modalités de la variable. Ainsi, si le genre joue, on aura 30 x 2 = 60, si le genre et l’origine sociale (en 3 modalités : classes supérieures, moyennes, basses) jouent, on aura 30 x 2 x 3 = 180… On voit ici que plus on identifie de variables susceptibles de jouer sur les réponses plus l’échantillon sera élevé. Se pose alors la question de savoir quelles sont les variables qu’il faudra nécessairement retenir car elles jouent significativement sur les réponses, celles que l’on peut évacuer sans trop de risques, pour ne pas avoir trop de personnes à interroger.
Après avoir choisir les cibles de l’enquête, nous allons regarder à quoi sert le questionnaire ?

La pratique de l’enquête

On utilise le questionnaire dans la phase de la collecte de données, de la pratique de l’enquête et du traitement des données. On va voire les méthodes de collecte de données et l’utilisation du questionnaire pendant la collecte.

La collecte de donnés

La méthode de collecte de données

Enquête par auto-dénombrement(EAD)

Le répondant remplit le questionnaire d’enquête par auto-dénombrement sans l’aide d’un intervieweur.
Divers moyens peuvent servir à envoyer le questionnaire au répondant et à le retourner à l’expéditeur : leservice postal, le télécopieur, un moyen électronique (y compris Internet) ou un enquêteur. Si le questionnaire est retourné par télécopieur ou sur support électronique, une ligne sécuritaire ou le chiffrage est alors nécessaire pour garantir la confidentialité des données du répondant.
Les méthodes d’enquête par auto-dénombrement exigent un questionnaire très bien structuré, facile àsuivre et donnant des instructions claires au répondant. Il peut y avoir un numéro de téléphone pour obtenir de l’aide, afin de remplir le questionnaire. Celui-ci a habituellement une présentation visuelle plus élaborée qu’un questionnaire assisté par intervieweur et ce, pour susciter la participation du répondant.
Comparativement à la gestion des interviews, l’administration de l’enquête par autodé nombrement  est relativement facile. Elle coûte aussi habituellement moins cher que les méthodes assistées par intervieweur et des échantillons de plus grande taille peuvent être sélectionnés. Cette méthode est utile pour les enquêtes qui exigent de l’information détaillée parce que le répondant peut consulter des dossiers personnels. Voilà qui peut diminuer les erreurs de réponse parce que le répondant n’a pas à faire appel uniquement à la mémoire.
L’une des applications de l’auto-dénombrement comprend le journal ou le carnet de notes. Au cours d’une enquête par journal, le répondant prend des notes pendant la période de référence de l’enquête, par exemple, un journal d’auditeur pour les enquêtes sur la radio et la télévision pendant une semaine en particulier, ou un carnet de notes sur les achats d’essence pour une enquête sur la consommation d’essence des véhicules. L’auto-dénombrement est aussi utile pour les questions à caractère délicat parce que le questionnaire peut être rempli en privé, sans intervieweur.
L’un des inconvénients de l’enquête par auto-dénombrement est que les répondants doivent avoir des connaissances ou une bonne scolarité, ou le sujet d’enquête doit être très simple. Autre inconvénient : les taux de réponse sont habituellement plus faibles que ceux des méthodes assistées par intervieweur parcequ’il n’y a pas de pression exercée pour que le répondant réponde entièrement au questionnaire.
De plus, même si le questionnaire peut contenir beaucoup de matériel de référence sur les concepts de l’enquête et des guides pour aider à remplir le questionnaire, le résultat n’est habituellement pas aussi bon qu’en présence d’un intervieweur parce que de nombreux répondants ne lisent pas les instructions. La qualité peut donc être médiocre, comparativement aux méthodes assistées par intervieweur, parce que le répondant peut manquer les instructions « passez à », mal interpréter l’information, etc. Voilà pourquoi l’enquête parautodénombrement exige le suivi après la collecte pour corriger les erreurs.
Il y a plusieurs moyens de livrer et de reprendre les questionnaires d’en quête par autodénombrement. Il faut examiner de près le choix du moyen de livraison et de ramassage des questionnaires, considérer attentivement la qualité des données, les coûts de la collecte, la durée de la période de collecte, les taux de réponse, etc., avant de choisir la combinaison qui convient le mieux. La base de sondage utilisée et l’information de la collecte disponible dans la base auront des répercussions sur ce choix : pour envoyer les questionnaires par la poste, il faut avoir le nom et l’adresse postale, et le système postal doit être fiable. La base de sondage doit contenir les numéros de télécopieur des répondants pour utiliser ce moyen.

Le cas pratique d’élaboration des questionnaires d’enquête sur l’agent immobilier informel

Dans cette partie, on se concentre sur les problèmes rencontrés dans le cas pratique.Deux chapitre qui nous aider à appréhender cette partie. L’un c’est la phase d’élaboration et l’autre c’est la phase de la mise en œuvre des questionnaires d’enquête.

La phase d’élaboration

Dans notre cas pratique d’enquête, notre domaine c’est de l’étude sur l’activité informelle à Madagascar.Dans ce domaine c’est de l’enquête par interview sur place.Donc il faut chercher toutes les notions et les définitions autours de l’activité informelle. Le premier problème à rencontrer c’est d’échapper le ne pas savoir de cette activité.On doit comprendre le mot activité, secteur, formel, informel. Et cela conduit à connaître les caractéristiques de ce domaine. Donc on est obligé de chercher tous les moyens de concevoir les documents physique et sur internet. On y avoir des contraintes sur le temps, sur le moyens et sur le budget pour y permettre. Nous avons dû bien géré le temps, le moyen et le budget.
On parle sur l’activité informelle.
Le concept économie informelle revêt plusieurs définitions avec les différents auteurs selon le secteur de la vie sociale auquel on peut l’appliquer selon P. HUGON l’économie informelle est un secteur regroupant des unités de productions ou la production est effectuée à petite échelle, le capital avancé est faible, le salariat limité, mais où il y a vérité des biens et des services.
Nous pouvons encore définir cette même économie avec G.B. GELINAS comme un ensemble d’unités d’intermédiation financière de production des biens à des services de commercialisation qui échappe à tout contrôle de l’Etat dans leurs activités.
Pour rendre notre travail plus explicite nous définissons encore l’économie informelle avec SETHURAMAN quand à lui l’économie informelle est composée des petites unités s’occupant de produire et de distribuer des biens et services et ayant pour finalité essentielle de créer des emplois aux participants à l’entreprise et de leur assurer un revenu, bien que ces unités soient limitées sur le plan du capital matériel et humain et sur celui du savoir-faire.
Cette définition nous aide à bien maitriser le concept. Et on a pu rédiger le questionnaire d’enquête (voirannexe).

La phase de la mise en œuvre des questionnaires d’enquête

Ce chapitre se montre en deux sections, l’un c’est l’utilisation du questionnaire et l’autre c’est le traitement des données.

Utilisation du questionnaire

Il est difficile de prendre note dans le cas où nous pratiquons en même tempsla question ouverte et le mode de collecte des données par interview sur place. Dans les questions ouvertes, l’interviewé répond comme il le désire et ce qu’il ditest, en général, intégralement enregistré par l’enquêteur Il nous faut d’utiliser plus de mémoire pendant l’interview et le questionnaire sera complété après.
Quand on collecte les données auprès de l’unité concernée,certain enquêté ne veut pas répondre certaine question qui concerne sa vie privé. C’est difficile de récolter l’information quand on n’explique pas beaucoup. Par exemple on demande leur situation matrimoniale, leur nombre d’enfants, leur parcours scolaire. Certain répondeur résiste face à la demande en parlant « à quoi sert cette information sur notre activité informelle ? ». Pour cela il faut expliquer l’importance de cette information dans le but de notre enquête. En plus nous expliquons aussi que cette information reste anonyme pour respecter la confidentialité des données. On a perdu de temps dans quelque répondeur car certain interviewé est en plein temps de travail. Donc l’enquêteur doit attendre le temps libre de l’intervie wéil prend leur client. Et cela perturbe la concentration pendant l’interview.
Nous allons regarder un peu quelque difficulté dans notre questionnaire.
Au début du questionnaire, les questions concernent les caractéristiques de l’individu exerçant l’activité.

Table des matières

INTRODUCTION
Partie 1 : Théorie sur l’élaboration des questionnaires d’enquête et leur mise en œuvre
Chapitre I : La recherche des bonnes questions
Section1 : La définition des objectifs et hypothèses de l’enquête
Section2 : La rédaction des questions
Section3 : Transformation des questions en questionnaire
Chapitre II : L’utilisation des questionnaires d’enquête .
Setion1 : Choix des cibles
Section2 : La pratique de l’enquête
Partie 2 : Le cas pratique d’élaboration des questionnaires d’enquête sur l’agent immobilier informel
Chapitre 1 : La phase d’élaboration
Chapitre 2 : La phase de la mise en œuvre des questionnaires d’enquête
Section 1 : Utilisation du questionnaire
Section 2 : Traitement des données
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXE

projet fin d'etude

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