LE CAPITAL ANTIOXYDANT CHEZ LES PATIENTS DIABETIQUES DE TYPE II

LE CAPITAL ANTIOXYDANT CHEZ LES PATIENTS
DIABETIQUES DE TYPE II

DIABÈTE

Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque l’organisme est incapable de produire suffisamment d’insuline ou d’utiliser l’insuline de manière efficace. L’insuline est une hormone secrétée par le pancréas, qui permet au glucose contenu dans les aliments de pénétrer dans les cellules de l’organisme, où il est transformé en énergie nécessaire au bon fonctionnement des muscles et des tissus. Chez le diabétique, le glucose n’est pas absorbé correctement et continue de circuler dans le sang (un trouble connu sous le nom d’hyperglycémie), endommageant ainsi peu à peu les tissus. Ces dommages peuvent entraîner des complications invalidantes mettant la vie de la personne en danger. Il existe trois grands types de diabète: le diabète de type 1, le diabète de type 2 et le diabète gestationnel.

ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUES AU MALI

 Dans ce pays, la prévalence du diabète de type 2 dépasse 3% chez les adultes . L’incidence des facteurs de risque du diabète y est également élevée ; elle est de 21% pour le surpoids et/ou l’obésité au-delà l’âge de 20 ans et de 19,5% pour la sédentarité chez les plus de 15 ans. Les répercussions économiques et sociales de cette maladie qui touche les personnes les plus actives et les productives du pays, sont importantes. Le coût des soins du diabète pour les individus et l’État, associé au manque de ressources humaines pour sa prise en charge, constituent un frein à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) 

DIABÈTE DE TYPE 2

 Le diabète de type 2 (DT2) est la forme la plus courante de la maladie. Il touche généralement l’adulte, mais est de plus en plus observé chez l’enfant et l’adolescent. L’organisme des personnes atteintes continue à produire de l’insuline soit en quantité insuffisante, soit en quantité suffisante mais peu active, d’où une accumulation du glucose dans le sang. Les mécanismes considérés comme étant à l’origine de la résistance à l’insuline sont d’une part un défaut de phosphorylation de la tyrosine kinase du récepteur de l’insuline au niveau du foie et, d’autre part, sa forte dégradation . A l’heure actuelle, c’est le rôle du stress oxydatif qui est mis en exergue . Parmi les personnes atteintes du DT2, nombreuses sont celles qui ignorent leur statut pendant longtemps car plusieurs années peuvent s’écouler avant que les symptômes apparaissent ou soient reconnus. Le diagnostic n’est souvent posé qu’au stade des complications [20]. Parmi les facteurs de risque du DT2, on peut citer : l’obésité, l’alimentation déséquilibrée, l’inactivité physique, l’âge avancé, les antécédents familiaux de diabète, l’ethnie, hyperglycémie gravidique etc. etc. Le nombre de personnes atteintes de DT2 est en constante augmentation dans le monde. Cet accroissement est associé au développement économique, au vieillissement des populations, à l’intensification de l’urbanisation, à des changements d’alimentation, à une diminution de l’activité physique et à d’autres modifications du mode de vie .

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STRESS OXYDANT 

L’énergie nécessaire au fonctionnement d’une cellule eucaryote normale, en aérobiose, par des réactions d’oxydoréduction. Elles font intervenir des réducteurs ou donneurs d’électrons et des oxydants ou accepteurs d’électrons. Ces réactions se déroulent dans la chaine respiratoire de la mitochondrie, organite fournissant 90% de l’énergie nécessaire à la cellule . Dans cet organite, après une cascade de réactions d’oxydoréduction faisant intervenir quatre complexes protéiques, l’oxygène est l’accepteur final d’électron. Lors de la réduction de l’oxygène pour donner de l’eau, l’ATP (adénosine triphosphate), molécule à haut potentiel énergétique, est générée. Cependant, 2 à 3% de l’oxygène ne sont pas réduits en eau; ils sont déviés pour former des radicaux libres (RL) ou des espèces dérivées de l’oxygène très réactives (ERO) . Ces entités oxydantes sont physiologiquement maintenues en équilibre par de nombreux systèmes antioxydants. Quand un déséquilibre apparaît entre molécules pro-oxydantes et anti oxydantes en faveur des entités oxydantes, on parle alors de stress oxydant. Il peut être la cause de système antioxydant défectueux ou d’une quantité d’entités oxydantes produites importante .

Table des matières

Introduction
Revue de la littérature
1. Diabète
1.1. Définition
1.2. Aspects épidémiologiques au Mali
1.3. Diabète de type 2
2. Stress oxydant
2.1. Définition
2.2. Entités oxydantes
2.3. Cibles biologiques
3. Relation stress oxydant et diabète
3.1. Glutotoxicité
3.2. Hyperinsulinisme
3.3. Molécules pro-oxydantes et anti oxydantes de la cellule β
4. Systèmes de défense enzymatiques
4.1. Super oxydes dismutase
4.2. Glutathion peroxydase
4.3. Système thiorédoxine
5. Systèmes antioxydants non enzymatiques
5.1. Glutathion et protéines-thiols
5.2. Vitamine C
5.3. Vitamine E
5.4. Caroténoïdes
5.5. Coenzyme Q10
5.6. Acide urique
5.7. Bilirubine
5.8. Poly phénols
6. Oligoéléments
6.1. Sélénium
6.2. Cuivre
6.3. Zinc
Travail prospectif
1. Cadre – Période de l’étude
1.1. Cadre de l’étude
1.2. Période – Type de l’étude
2. Population de l’étude
2.1. Patients
2.2. Population témoin
3. Matériel – Méthodes de l’étude
3.1. Matériel de l’étude
3.2. Méthodes de l’étude
3.3. Saisie – Analyse des données
4. Résultats de l’étude
4.1. Population de l’étude
4.2. Super oxyde dismutase
4.3. Glutathion peroxydase
4.4. Acide urique
4.5. Bilirubinémie totale et directe
4.6. Albumine sérique
5. Discussion
5.1. Population de l’étude
5.2. Super oxyde dismutase
5.3. Glutathion peroxydase
5.4. Acide urique
5.5. Bilirubinémie totale et directe
5.6. Albumine sérique
6. Conclusion
Références bibliographiques
Annexes

 

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