L’approche NATREX (Natural Real Exchange Rate)
Si l’approche FEER reste assez répandue au sein des organisations internationales et des instituts de recherche appliquée, le NATREX de Stein, ainsi que d’autres modèles assez proches tels que le BEER (Behavioral Equilibrium ExchangeRate) de Clark et MacDonald (1998), se sont imposés dans la littérature académique. Les solutions du modèle permettent de déterminer le NATREX de moyen terme Q [MT] et le NATREX de long terme Q [LT].Dans ce modèle les flux de capitaux ne sont pas fixés de manière exogène, ils résultent directement des comportements d’épargne et d’investissement, qui dépendent eux-mêmes de déterminants explicites. En ce sens, par rapport à l’approche FEER, le NATREX fait davantage le lien entre l’évolution du TCR et les comportements microéconomiques des agents. Outre le taux d’intérêt mondial, exogène dans le cas d’un petit pays, il existe principalement deux fondamentaux qui influencent les flux de capitaux et, in fine, le taux de change d’équilibre. Le premier est le taux de consommation ou « préférence pour le présent », qui désigne la propension des ménages et du gouvernement à consommer le revenu national. Par exemple, lorsqu’une hausse des dépenses publiques n’est pas compensée par une réduction de celles des ménages, le taux de consommation s’accroît: ceci entraîne une diminution de l’épargne soit, à investissement inchangé, une augmentation des flux de capitaux entrants. Le deuxième facteur fondamental est le progrès technique, dont l’accroissement élève le niveau d’investissement: ici encore, à épargne inchangée, il s’en suit une amélioration du solde de la balance des capitaux. Au total, le TCR d’équilibre est donc fonction des deux principaux déterminants de l’épargne et de l’investissement, à savoir la propension marginale à consommer (« préférence pour le présent ») et le progrès technique. Les enseignements du modèle NATREX peuvent différer selon l’horizon d’analyse retenu. Le NATREX est un modèle dynamique. Du fait notamment des effets de l’évolution de la position extérieure nette sur l’épargne et sur le solde des revenus de facteurs, le taux de change d’équilibre évolue en effet au fil du temps.
Caractéristiques de la mondialisation
Définitions. •Mondialisation: homogénéisation, uniformisation, intégration, démocratisation, information, environnement… •Globalisation: marché, éviction, polarisation, compétitivité, instabilité, volatilité, crise, différenciation, libéralisation… •Internationalisation: spécialisation, avantages comparatifs, décomposition internationale des processus productifs, zones de libre échange, intégration régionales, zones monétaires… UNC Février 2013 •Innovations technologiques: économie de la connaissance, croissance endogène et croissance intensive, révolution informatique, nanotechnologies et microélectronique, dépenses en R&D. •Concurrence, compétitivité, attractivité, fusionsacquisitions, OPA… •Evaluation de la performance, corporate governance, classements, « ranking »… UNC Février 2013 •Uniformisation, homogénéisation des modes de gestion privés (corporate governance) et publics (LOLF, PAP…) •Uniformisation, homogénéisation des politiques macroéconomiques (libéralisme et « consensus de Washington ») •Prééminence des flux sur les stocks, économie de services, économie de l’immatériel, les « traders » l’emportent sur les producteurs, X et M croissent plus vite que le PIB… UNC Février 2013 •Mesure de la globalisation et/ou de l’intégration à l’économie mondiale? •Mesure globale ou mesures partielles? •Mesure du phénomène, de ses causes ou de ses effets? •Part du commerce mondial dans le PIB en stock et en flux •Ratios d’ouverture commerciale et financière •Part des flux de capitaux globaux et par type de capitaux. •Part des pays émergents dans le PIB mondial. •Processus de rattrapage, de convergence… •Processus de différenciation et d’accroissement des inégalités