L’ANALYSE DE L’EQUILIBRE FINANCIER DE LA SEIMAD
Après avoir présenté la cadre de l’étude où on a pu présenter le domaine dans lequel on va entamer notre étude. L’analyse de l’existant est une partie qui va mettre en évidence l’étude faite et des réalités au sein de la SEIMad. Ainsi, à partir de cette analyse nous tenterons de comprendre l’existant et d’en dégager les anomalies qui peuvent constituer un blocage dans l’évolution de l’entreprise. Cette partie consistera à l’étude surtout des documents comptables et à des observations au sein de l’entreprise. Ce sont ces études qui vont nous permettre de dégager les anomalies concernant le compte de celle-ci, et les observations nous conduirons à détecter les points forts et les points faibles ainsi que les opportunités et les menaces pour la SEIMad. De ce fait, cette deuxième partie consiste à présenter les résultats des analyses effectuées sur terrain et l’évaluation de ces résultats. Elle est subdivisée en deux chapitres. Dans un premier temps, il y a l’analyse de l’existant qui comprend la présentation et l’analyse verticale du Compte de résultat, la présentation du bilan de la SEIMad avec les indicateurs d’équilibre financier et les ratios. Enfin le second chapitre exposera l’évaluation des forces et faiblesses du résultat qui sont chacune suivie de la formulation des processus montrant les causes racines du problème avec les effets des faits apparent sur la situation financière de la SEIMad et de la SEIMad elle-même dans son environnement.
Le compte de résultat de la SEIMad
Comme nous l’avons précisé précédemment, il y a deux formes de présentation du compte de résultat, celle de la présentation par nature et la présentation par fonction. Mais pour notre cas, on ne prend qu’une seule forme celle de la présentation par nature, nous allons voir le compte de résultat par nature de la SEIMad pendant les 3 années successives (2010, 2011 et 2012) où nous avons pu dégager plusieurs remarques. D’abord au niveau du Chiffre d’affaires, on voit ici qu’il y a une variation instable de celui-ci avec une diminution en 2011 et une augmentation en 2012. Ensuite, concernant la valeur ajoutée, en 2010 la société a réalisé une valeur ajoutée négative mais cette dernière évolue de façon croissante chaque année. Puis pour l’EBE, en 2010 et 2011 la SEIMad a réalisé une insuffisance brute d’exploitation avec une valeur négative mais en 2012 il y a lieu un excédent brut d’exploitation avec sa valeur positive et de plus valeur évolue chaque année. Et au sujet du résultat opérationnel, en 2010 la valeur de celui-ci est négatif (-394 millions Ar) mais l’année suivante en 2011 il a augmenté (702 millions Ar) et redescendu légèrement mais toujours positif en 2012 avec 442 millions Ar. Pour le résultat financier qui est la différence entre les produits financiers et les charges financières. Les charges financières représentent les intérêts des dettes de société, suite aux emprunts effectués par celle-ci, qu’elle doit payer en faveur de son créancier. Ce résultat permet à l’entreprise de mesurer la grandeur des recours aux endettements. Nous avons remarqué que le résultat financier est négatif en 2011 et 2012 mais plutôt positive en 2010 à cause de la valeur des charges financières qui est supérieure à la valeur des produits financiers. Concernant le résultat avant impôt qui est différence entre tous les produits et les charges enregistrées dans la comptabilité de l’entreprise diminués des impôts sur les bénéfices des sociétés, des impôts exigibles et des produits et des charges extraordinaires. Même si la valeur du résultat avant impôt est toujours positive, malgré les soldes négatifs précédemment, pendant les trois années successives la valeur de celle-ci a connu une variation instable avec une augmentation allant de 195 millions Ar à 617 millions Ar de 2010 à 2011 et une diminution de 210 millions Ar en 2012. Enfin pour le résultat net de l’exercice, la société a toujours obtenue un bénéfice durant les trois ans c’est-à-dire que le résultat net de l’exercice est toujours positif mais il y a une diminution de celui-ci en 2012.
L’équilibre financier
D’abord, pour savoir l’équilibre financier nous avons eu recours aux indicateurs Source : Contrôleur de Gestion SEIMad 2014 Le bilan fonctionnel nous permet d’effectuer l’analyse du fonds de roulement, du besoin en fonds de roulement et de la trésorerie nette. Les capitaux propres ont une évolution qui descend et remonte au fur et à mesure que les années passent, plus précisément de 2010 à 2011 leur valeur diminue de 2 587 millions Ar à 1 971 millions Ar, mais par contre en 2012 il y a une augmentation de 2 103 millions Ar. Concernant les passifs non courants qui regroupent les dettes à long terme de la société, ils ont connu une évolution descend et remonte comme les capitaux propres. Contrairement aux passifs courants, qui regroupent les éléments du passif dont les dettes à court terme, leur valeur montre une variation croissante chaque année. La valeur des actifs non courants ont une évolution plutôt stable dans le temps. Enfin au niveau des actifs courants, les stocks ont connu une augmentation chaque année surtout de 2011à 2012 allant de 1 931 millions Ar à 5 815 millions Ar. Par contre les créances clients diminuent chaque année de 5 093 millions Ar en 2010 à 3 654 millions Ar en 2012. Les autres créances ont une variation de décroissante à croissante.