L’ANALYSE DE LA VARIABILITE PLUVIOMETRIQUE (1961 A 2012) ET DE L’HIVERNAGE

L’ANALYSE DE LA VARIABILITE PLUVIOMETRIQUE (1961 A 2012) ET DE L’HIVERNAGE

La ville de Bambey re‡oit l’essentiel des prcipitations durant les mois de juillet, ao†t et septembre. Bambey se trouve dans la zone tropicale. Ainsi son climat se dfinit par rapport au cadre climatique tropical qui est rgi par des conditions mtorologiques particuli„res. Celles- ci sont issues de la circulation gnrale de l’atmosph„re d’une mani„re gnrale et de la circulation tropicale d’une mani„re particuli„re. Les prcipitations sont caractrises par une forte variabilit spatio-temporelle dans leur distribution. Elles sont aussi caractrises par une forte variabilit interannuelle.Ainsi, pour mieux traiter notre sujet, nous allons voir le premier chapitre le cadre climatique. Ensuite nous analyserons la variabilit pluviomtrique de 1961 ƒ 2012. Enfin, nous tudierons le droulement de l’hivernage 2012 dans la ville de Bambey. Ceci permettra de faire une comparaison entre la saison pluvieuse de l’anne 2012 et les autres annes afin de voir la particularit ayant entra…n les graves inondations constates partout dans la commune de Bambey.

Le cadre climatique tropical

La zone tropicale est caractrise par sa stratification arologique notamment ses flux (vents) constitus essentiellement de l’aliz et de la mousson qui circulent en surface et de jets dans les couches moyennes et suprieures. Elle est caractrise par des discontinuits c’est-ƒ- dire par des limites ou ruptures dans la circulation. Parmi celles-ci, la plus importante reste l’Equateur Mtorologique. Il y a aussi la Discontinuits d’alizs. La zone tropicale se caractrise par ses perturbations qui peuvent Œtre pluvieuses (heug, lignes de grains, perturbations cycloniques) ou non pluvieuses (manifestation de poussi„re).L’Equateur Mtorologique est la discontinuit fondamentale de la zone tropicale. Elle spare la circulation d’aliz et celle de la mousson. Au niveau de l’Afrique occidentale, la remonte de l’Equateur Mtorologique favorise l’installation de la saison pluvieuse, tandis que son retrait s’accompagne de l’arrŒt des prcipitations. La remonte de l’Equateur Mtorologique concerne la partie sud de pays vers la fin du mois de mai.Les pluies lies ƒ l’installation de l’Equateur Mtorologique sont souvent violentes. Elles sont caractrises, dans leur distribution, par une variabilit spatio-temporelle. Les fortes pluies causent directement d’normes dg‹ts matriels notamment avec des inondations catastrophiques.

Les perturbations

Les perturbations pluvieuses interviennent aussi bien en t qu’en hiver. Ainsi, on distingue les perturbations hivernales et celles estivales. Les perturbations pluviales hivernales sont tributaires aux invasions polaires c’est-ƒ-dire aux descentes d’air froid vers les basses latitudes. On les appelle aussi pluies de ‰ heug Š.Dans le cas de notre tude, nous allons mettre l’accent sur les perturbations pluvieuses estivales, c’est-ƒ-dire celles observes durant l’hivernage. Elles ont entrain de fortes pluies durant l’hivernage 2012 notamment pendant le mois d’ao†t dans la commune de Bambey. Ces fortes pluies ont t gnralement accompagnes de rafales de vent, d’clairs et de tonnerre. Les pluies sont essentiellement, le fait des nuages ƒ grand dveloppement vertical de type cumulus congestus et cumulonimbus ‰ qui exigent pour se dvelopper une forte Les lignes de grains sont des perturbations atmosphriques qui s’organisent en lignes et qui se dplacent d’est en ouest. L’Organisation Mtorologique Mondiale (OMM) dfinit la ligne de grains comme tant ‰ une ligne fictive tendue mobile, d’extension parfois considrable, le long de laquelle se produit le phnom„ne de grains Š et le grain tant comme ‰ un phnom„ne orageux caractris par une vitesse importante du vent dbutant brusquement d’une dure de l’ordre de minutes, s’amortissant plutt rapidement et souvent accompagn Les pluies lies ƒ l’installation de l’Equateur Mtorologique, et aux lignes de grains sont souvent soudaines et violentes. Elles sont gnralement violentes et sont de courte dure. Elles sont caractrises dans leur distribution par une variabilit spatio-temporelle. Elles causent directement d’normes dg‹ts matriels notamment avec des inondations catastrophiques.

Nous avons une deuxi„me srie, plus longue que la premi„re. Elle s’tend sur vingt- huit ans (28 ans). Elle va de 1971 ƒ 1998. Elle est globalement domine par des annes dficitaires. L’anne 1971 est excdentaire avec un cart ƒ la moyenne de 98 mm. Nous avons ensuite une succession de six annes dficitaires. Il s’agit des annes 1972 (-138 mm), 1973 (- 113,4 mm), 1974 (-44,4 mm), 1975 (-21,3 mm), 1976 (-124,7 mm) et 1977 (-132,1 mm). Ces annes dficitaires sont suivies de deux annes lg„rement excdentaires. Il s’agit des annes 1978 et 1979 avec des cumuls annuels respectifs de +173,1 mm et +41,3 mm. Nous avons ensuite huit annes dficitaires qui sont 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986 et 1987, avec des cumuls respectifs de -112 mm, -10,6 mm, -63,1 mm, -197,9 mm, -55,3 mm, -125,1 mm, -90 mm et -150,9 mm.

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