L’ADENOMYOSE
L’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE
Elle donne des signes directs confirmant le diagnostic sous forme d’image d’addition : pathognomonique, vue sur le cliché en réplétion, siège au 10 niveau du corps utérin, ou bien des images en boule de gui ou des spicules perpendiculaires au bord utérin. (27) Et les signes indirects : au niveau des cornes, réalise le tuba erecta ou en tête de taureau (ectasie). On peut voir aussi des rigidités des parois utérines réalisant des lignes brisées. (30) L’obstruction tubaire se traduit par une rétention endo-utérine de produit de contraste sur des clichés tardifs. Image n°2 Image en cornes de taureau, image d’addition, élargissement cavitaire
III. 7. 2. L’IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE (IRM)
Cet examen, contrairement à l’échographie a l’avantage d’être non manipulo-dépendant. L’image obtenue en T1 est normale alors qu’en T2 le signal est plus intense que le myométre adjacent. Les critères retenus sont un élargissement de plus de 5mm de la zone de jonction avec un aspect hétérogène du myométre hypertrophié. La valeur prédictive négative de l’IRM est de l’ordre de 89% et sa valeur prédictive positive est de 65%. L’autre avantage de l’IRM est de permettre dans 90% des cas d’éliminer un myome interstitiel qui présente une interface nette et non infiltrative avec le myométre adjacent.
L’ECHOGRAPHIE
Endo-vaginale elle montre un myométre d’echostructure hétérogène associée ou non à des kystes. (31) Elle montre également de manière variable les éléments suivants : augmentation de la longueur antéro-postérieure ou de la largeur utérine et de l’asymétrie des faces utérines. (33) ; (34) Sa spécificité et sa sensibilité sont de 86% voisinant celles de l’IRM, c’est-à-dire de l’ordre de 97% (31) Abdominale elle montre juste un utérus augmenté de volume simulant souvent un utérus polymyomateux. Par voie abdominale l’ultrasographie n’est pas de grand secours pour porter le diagnostic d’une adénomyose. Le couplage au doppler couleur présente deux intérêts, même si la vascularisation des lésions d’adénomyose est peu spécifique. Il est utile pour différencier adénomyome et fibrome ou sarcome, ainsi que pour guider les biopsies myométriales dans les zones d’interruption du flux sanguin au niveau de la zone de jonction endo-myométriale.
L’HYSTEROSCOPIE
Elle est aussi utile sur le plan diagnostique que thérapeutique. Le diagnostic peut être évoqué soit devant des signes majeurs correspondant à des orifices diverticulaires, ou à des kystes bleutés, soit devant des signes mineurs tels que des zones hypervascularisées focalisées, une rigidité des bords ou des cornes utérines étroites, d’aspect fibreux. Leur valeur prédictive négative serait de 95%.
INTRODUCTION |