La Zircone en prothèse fixée

La Zircone en prothèse fixée

Prothèse fixe en Zircone Stratifiée

Les préparations (118) Les préparations dentaires pour les couronnes en zircone sont comparables à celle utilisées pour les couronnes céramo-métalliques. (120, 121) Pour la zircone stratifiée, le pilier doit être préparé de manière à laisser suffisamment d’espace pour l’armature et pour le matériau de revêtement mais aussi pour bien répartir les contraintes. Pour les dents antérieures la réduction doit être d’au moins 1,5 mm sur le bord libre et de 1,0 mm sur la limite cervicale avec une conicité en théorie de 4 à 6°. La réduction cervicale dans les zones esthétiques peut être étendue jusqu’à 1,5 mm. Ces épaisseurs doivent prendre en compte la nature et la coloration du pilier sous-jacent. Plus la chape est fine, moins elle masquera la teinte du pilier, surtout en présence d’amalgame ou d’inlay-core métallique. Pour les dents postérieures les réductions sont identiques. La préparation de la dent peut être réalisée avec différentes lignes de finition, bien que le congé ou l’épaulement à arrondi interne soient recommandés. Toutes les zones de transition doivent être arrondies avec des surfaces de préférence lisses et régulières, et une finition doit être effectuée avec des fraises diamantées de 25 µm. Les angles vifs sont à proscrire ainsi que les contre-dépouilles et les congés en gouttière. Les propriétés mécaniques exceptionnelles de la zircone, telles qu’une résistance élevée à la flexion et une résistance à la rupture, permettent de réaliser la fabrication bridge tout en céramique dans les secteurs antérieurs et postérieurs. La Zircone en prothèse fixée 26 Pour un bon pronostic à long terme, les connexions doivent être correctement conçues et fabriquées. Les connexions doivent être d’au moins 6,25 mm2. Pour cette raison, les bridge en Zircone ne doivent être utilisés que lorsque la distance entre la papille inter-proximale et la crête marginale est proche de 4 mm. La hauteur du pilier est fondamentale pour obtenir des structures en Zircone de forme et de dimension correctes afin de garantir la résistance mécanique de la restauration. Figure 13 : Extrados d’une armature de bridge Zircone, nous pouvons visualiser le volume des connexions Margossian P., Laborde G. Restaurations céramocéramiques. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Odontologie, 23-272-C-15, 2007 Bien que certains fabricants permettent également d’obtenir des restaurations d’arcade complètes, d’après Paolo Francesco Manicone (118) 5 unités bridge sont signalées comme étant le maximum possible. 

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L’armature 

Une armature de zircone avec une épaisseur minimum de 0,5mm doit être fabriquée pour les couronnes postérieures. En antérieur, la résistance et les exigences esthétiques peuvent permettre la fabrication de chapes de 0,3 mm d’épaisseur, cependant, la réduction de l’épaisseur de chape de 0,5 mm à 0,3 mm peut influencer négativement la résistance à la rupture (35% de perte) (123) L’armature doit présenter des formes exemptes de tout angle. Ménager de manière homogène une épaisseur >1mm et supporter tous porte-à-faux qui ne doivent jamais excéder 1,5 mm. 27 Assemblage (119) Un problème clinique majeur associé à l’utilisation de restaurations à base de zircone est la difficulté d’obtenir une adhérence appropriée avec les tissus naturels ou les substrats synthétiques (tels que les tenons fibrés assemblés avec des résines composites ou des inlay core par exemple) Les restaurations en Zircone peuvent être assemblées à l’aide de ciments traditionnels : anciennement les ciments à base de phosphate de Zinc et ciment verres ionomères. De nos jours on utilise les ciments verre ionomère modifiés par adjonction de résine (CVIMAR) comme par exemple le Fuji Plus© (GC), en effet ils ont des résultats bien meilleurs en ce qui concerne la force de collage à la zircone (Tableau 14) que le ciment verre ionomère traditionnel ou le ciment phosphate de zinc. (153) Ils présentent l’avantage d’avoir un faible coefficient d’expansion thermique ainsi qu’un relargage de fluor à long terme bénéfique pour la structure dentaire sous-jacente. Cependant, Piwowarcyk et coll (154) ont montré que la performance de collage des CVIMAR était significativement inférieure aux résines de collage. On réservera donc leur utilisation pour les cas qui reposent uniquement sur une rétention mécanique élevée : c’est-à-dire des piliers qui présentent une hauteur de 4 mm ou plus avec une préparation peu convergente.

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