TRAUMATOLOGIE
Il permet de relisser l’os, de nettoyer la fracture en 8 à 10 jours. Lors de la 2ème phase de la consolidation, la fracture « s’englue » en une structure semi-rigide (souple et solide) préparant l’ossification du 8ème au 21ème jour. Enfin la consolidation et le remodelage dure jusqu’au 18ème mois environ. Est-ce une fracture ouverte ou fermée ? Les fractures ouvertes sont des fractures graves, car elles permettent la contamination microbienne de l’os qui se défend très mal contre l’infection quand il est atteint. De plus l’infection peut ne se déclarer que plus tard, après chirurgie. Et il faut rajouter que les antibiotiques pénètrent mal l’os. Tester en-dessous de la fracture pour 2 raisons: prévenir le patient des suites possible, modifier les indications du traitement. (Exemple: pour la fracture fermée de l’humérus: si la lésion est nerveuse, on opère, sinon on attelle). Syndrome clinique lié à l’ischémie des tissus. Il procède de 2 causes: insuffisance cardiaque hypovolémie due à un saignement important (fracture du bassin, du fémur).
Elles surviennent entre l’arrivée aux urgences et la date de consolidation normale Démontage du matériel mis en place: surtout chez les personnes âgées. Déplacement sous plâtre Phlébite: surtout les fractures du membre inférieur et du bassin. Embolie graisseuse: plutôt pour la fracture du fémur qui peut libérer des nodules graisseux dans le sang. Hématome: sensible à l’infection Syndrome de loge: ex de Volkman. Normalement il y a 30 mm Hg dans les capillaires. Si la pression externe augmente, le sang n’arrive plus aux capillaires. Causes: plâtre trop serré, œdème fracturaire, trauma vasculaire. Il survient 24 à 48 h après la fracture. Le diagnostique est difficile à faire: douleur intense qui déborde le foyer de fracture distalement, augmente à la mobilisation des muscles, présence de paresthésies, voire anesthésie de même que des parésies à paralysies. Seul la prise des tension intra aponévrotique donne le diagnostique, mais cet examen est rarement fait. Absence définitive de consolidation (fracture comminutive, infection, mauvaise réduction, écart fragmentaire, absence d’immobilisation…). Elle dépend du type de traitement et de fracture. De plus il est parfois difficile de la voir à la radio, quoiqu’une fracture du matériel est pathognomonique de la pseudarthrose. La fracture a consolidée dans une mauvaise position: cela est grave ou pas selon le cas: il est grave s’il est près d’une articulation et/ou en rotation, pas ou peu grave si l’angulation est au membre supérieur, grave au membre inférieur. Le cal vicieux de la clavicule est « normal ».
Contention de la fracture réduite (sous anesthésie). Il faut prendre les articulations sus et sous-jacentes. Cela marche très bien pour certaines fractures mais pas pour d’autres. Complications: phlébite, escarre (un plâtre ne doit pas faire mal), syndrome de loge. Traitement de Sarmiento: pour la fracture de jambe uniquement: plâtre de la jambe, serré, sous le genou, au dessus de la cheville, sur un membre dégonflé. Ce plâtre est difficile à faire, il doit être surveillé, mais marche très bien, quoiqu’uniquement sur des fractures transversales. Broches: aiguilles de différents diamètres, et de différentes longueurs. Cerclage: fil de fer complétant les broches. Vis Plaques: les trous sont ovales et obliques pour comprimer le foyer de fracture. Clou centro-médullaire: permet de ne pas ouvrir le foyer de fracture ni de dépérioster, au contraire des plaques.
Déchirure ligamentaire, douleur intense, notion de craquement, impotence fonctionnelle, œdème plus diffus, douleur à la palpation (mais pas plus), signe d’instabilité. Traitement agressif voire chirurgical. 3. Un ouvrier du bâtiment, 45 ans, a fait une chute de 6 m depuis son échafaudage. Fracture comminutive de L4 sans signe neurologique. Il est traité par réduction, synthèse par plaque, immobilisant les vertèbres sus et sous-jacentes. Le traitement est complété par le port d’un corset en résine, bivalvé et amovible. Il nous est confié pour le levé au 5ème jour. Observation : installation au lit : sur le dos, éventuellement avec un coussin sous D11 . Interrogatoire : dossier, sports, profession, antécédents, histoire de la pathologie. Douleurs : subjectives et objectives (par la prise d’antalgiques). Apprentissage du verrouillage en lordose et des retournements. Massage, palpation des points douloureux, des régions périphériques. Articulaire : membres inférieurs et supérieurs, garder la lordose. Musculaire : abdo, membres inférieurs en lordose…