LA TÉLÉDÉTECTION, LE SYSTÈME D’ INFORMATION GÉOGRAPHIQUE

LA TÉLÉDÉTECTION, LE SYSTÈME D’ INFORMATION GÉOGRAPHIQUE 

PRÉSENTATION DE LA TÉLÉDÉTECTION 

La télédétection est la discipline scientifique qui regroupe l’ensemble des connaissances et des techniques utilisées pour l’observation, l’analyse, l’interprétation et la gestion de l’environnement à partir de mesures obtenues à l’aide de plates-formes aéroportées, spatiales, terrestres ou maritimes [8]. Étymologiquement, la télédétection vient du mot grec « télé » qui veut dire loin et du mot latin « détégré » qui veut dire découvrir [9]. Comme son nom l’indique, elle suppose l’acquisition d’informations à distances, sans contact direct avec l’objet détecté. Sa définition officielle est « l’ensemble des connaissances et techniques utilisées pour déterminer des caractéristiques physiques et biologiques d’objets par des mesures effectuées à distance, sans contact matériel avec ceux-ci » [10]. La télédétection moderne est née de la photographie aérienne, dont la vue générale et verticale a modelé nos habitudes d’inventaire, de cartographie et de surveillance de l’environnement et des ressources depuis plus d’un siècle. Elle intègre le développement plus récent de la recherche spatiale, de la physique et de l’informatique pour constituer aujourd’hui un des outils les plus puissants pour enregistrer le rayonnement réfléchi émis par les objets et en déduire des informations sur leur existence (leur nature, leur température, leur humidité) ainsi que sur leurs caractéristiques. 

Les avantages de son application

Les avantages du traitement numérique d’images se situent à plusieurs niveaux par rapport à la photo-interprétation classique : meilleure visualisation, souplesse d’édition, facilité de cartographier, extraction automatique de thématiques simples, estimation de surface, compression des données. – 35 – L’image satellitale peut couvrir une grande zone, donc on peut photographier l’ensemble de la région à la même date et heure. De ce fait, on peut comparer, par exemple, les types de végétations sur une même formation. Elle nous permet de voir le changement de l’état d’une région, par exemple la déforestation, la dégradation et l’érosion des sols, etc., car on peut enregistrer plusieurs images par an. Elle présente un coût moindre car les données radiométriques enregistrées dans les bandes magnétiques peuvent-être transformées rapidement en bandes compatibles au traitement sur ordinateur. D’où la restitution rapide des résultats. Elle permet de disposer des informations concernant un endroit où l’homme ne peut y accéder facilement. Aussi, les images obtenues peuvent être améliorées, manipulées par le thématicien sur l’ordinateur jusqu’à ce qu’il en déduit des résultats spécifiques. Elle présente en contrepartie des limites : citons par exemple la limite sur la reconnaissance des objets (erreurs sur les couleurs, erreurs sur le choix de zone test, etc.). Il y a aussi la limite de résolution spatiale qui fait que certains objets couvrant une surface ne sont pas détectés avec certitude. Les conditions météorologiques peuvent aussi gêner la prise de vue et l’étude même (existence de nuages sur l’image photographiée). Le traitement numérique des images demande des investissements lourds en équipements et en compétences techniques du personnel.

Traitements préliminaires

Ils se situent en début de chaîne de traitement et visent à réduire les distorsions radiométriques et géométriques de l’image. – 

Corrections géométriques

Elles consistent à rectifier les images satellitales de manière à les rendre superposables à d’autres images ou à des documents cartographiques de référence. b- Corrections radiométriques Elles sont intéressantes pour l’utilisateur final car elles permettent de standardiser les comptes numériques, mais la correction des effets atmosphériques et de ceux liés au relief reste tout de même complexe. Les traitements radiométriques sont destinés à corriger certains effets liés au(x) capteur(s) et plus généralement à en améliorer la lisibilité : amélioration de dynamique et de contraste local, rehaussement de contours, combinaisons spectrales, etc. c- Extraction de l’image nécessaire L’image Landsat 7 TM a pour dimension de 185km x 185km. L’extraction d’une portion d’image représentant la zone d’étude est nécessaire pour faciliter le traitement et se fait par un découpage par rapport à une carte existante (carte topographique). L’image obtenue contient 667 lignes et 1013 colonnes. 

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