La structure interne du cœur

L’homme a toujours cherché le meilleur outil d’exploitation de son activité cardiaque afin de diagnostiquer les maladies cardio-vasculaires. Actuellement, il existe plusieurs moyens permettant d’examiner l’activité cardiaque du patient, notamment le signal phonocardiogramme (PCG) qui représente l’un des premiers tests effectuées par le cardiologue à l’égard de son patient par une simple auscultation .

Le signal PCG est un enregistrement sonore qui traduit l’activité mécanique du cœur. Ce simple test surmonte les limitations auditives de l’homme et permet de représenter chaque événement cardiaque par un bruit. Il est composé de deux ondes appelées B1 et B2.

L’activité cardiaque fait l’objet des différentes études ainsi que l’auscultation des battements cardiaques par l’intermédiaire d’un stéthoscope ordinaire. Par conséquent le traitement des bruits cardiaques en termes d’enregistrement s’avère très important pour le diagnostic des différentes pathologies cardiaques.

Le signal PCG confirme, et surtout, affine les données de l’auscultation et apporte des renseignements complémentaires des activités sonores quant à la chronologie des signes pathologiques dans la révolution cardiaque, en les situant par rapport aux bruits normaux du cœur. En conditions normales, il produit deux bruits (B1 et B2) pendant chaque cycle cardiaque. Deux autres bruits (B3 et B4) ayant des amplitudes nettement moins importantes que les deux premiers, apparaissent parfois au niveau du cycle cardiaque par effet de pathologie ou d’âge.

Anatomie du cœur

La structure interne du cœur 

Le cœur est un organe creux contenant le sang. Il est pourvu de quatre cavités séparées par des structures appelées valves, aisément observables lorsque l’on réalise une coupe frontale de cet organe.

Cavités et valves cardiaques

Les cavités cardiaques
Les cavités cardiaques font référence aux deux oreillettes situées dans la partie supérieure et deux ventricules localisés dans la partie inférieure du cœur .

Les oreillettes(ou atriums)
Les oreillettes correspondent à de petites cavités, à paroi mince, dotées chacune d’un prolongement aplati et plissé appelé auricule (permettant  d’accroitre le volume de chaque oreillette). Chaque oreillette est en relation avec des vaisseaux sanguins dits afférents (des veines). En conséquence, les oreillettes constituent le point d’arrivée du sang en provenance de la circulation pulmonaire ou systémique.

Les ventricules
Grande cavité à paroi épaisse, la surface interne des ventricules est pourvue de saillies musculaire nommées muscle papillaires (ou piliers). Ces derniers sont reliés aux valves auriculo-ventriculaire au moyen de structures appelées cordages tendineux. Les ventricules sont en relation avec des vaisseaux sanguins dits efférents (des artères). Les ventricules constituent les points de départ du sang vers la circulation pulmonaire ou systémique ; en d’autres termes, ce sont les véritables «pompes » du cœur .

Les septums (ou cloisons)
Chaque oreillette se communique exclusivement avec le ventricule situé du même côté ; c’est pourquoi il est usuel de parler du « cœur droit » et du « cœur gauche ». Ainsi, les deux oreillettes sont séparés l’une de l’autre par un septum inter-auriculaire, tandis que les deux ventricules sont séparés par un septum inter-ventriculaire. D’un point de vue histologique, les septums sont formés par le myocarde.

LIRE AUSSI :  La visite médicale en Algérie

Les valves cardiaques
Insérées sur quatre anneaux continus de tissu conjonctif (le squelette fibreux), les valves cardiaques jouent le rôle de « clapet » s’ouvrant ou se fermant au cours de l’activité cardiaque .

Les valves auriculo-ventriculaires
Localisées entre une oreillette et son ventricule, les valves auriculoventriculaires ont la forme d’un entonnoir qui s’enfonce dans les ventricules. Elles sont constituées de lames flexibles appelées valvules (ou cuspides) qui sont reliées aux muscles papillaires par les cordages tendineux .Ce dispositif, très spécifique, empêche leur éversion lorsque les ventricules se contractent .Ainsi, elles s’opposent au reflux du sang des ventricules vers les oreillettes.

Localisation du cœur

Le cœur est logé à l’intérieur du médiastin, la cavité centrale du thorax. Il s’étend obliquement de la deuxième côte au cinquième espace intercostal, il repose sur la face supérieure du diaphragme, à l’avant de la colonne vertébrale et à l’arrière de sternum ; latéralement, il est bordé et partiellement recouvert par les poumons.

Table des matières

Chapitre 1 : notions fondamentales sur la phonographie
1.1 Introduction
1.2 Anatomie du cœur
1.2.1 La structure interne du cœur
1.2.1.1 Cavités et valves cardiaques
1.3 Localisation du cœur
1.4 Le trajet du sang dans les cavités cardiaques
1.5 Révolution cardiaque
1.5.1 Remplissage ventriculaire : de la méso-diastole à la télé-diastole
1.5.2 Systole ventriculaire
1.5.3 Relaxation iso-volumétrique : proto-diastole
1.6 Le signal phonocardiogramme
1.6.1 Définition d’un phonocardiogramme
1.6.2 Caractéristiques temporelles et fréquentielles du signal PCG
1.7 Auscultation
1.7.1 Définition des bruits cardiaques
1.7.2 Caractéristiques des bruits cardiaques
1.7.2.1 L’intensité
1.7.2.2 la fréquence
1.7.2.3 Rapports chronologiques
1.7.2.4 Timbre .
1.8 Les bruits cardiaques : normaux et pathologiques
1.8.1 Premier bruit du cœur (B1)
1.8.2 Deuxième bruit du cœur (B2)
1.8.3 Les bruits systoliques surajoutés
1.8.4 Les bruits diastoliques surajoutés
1.8.4.1 Claquement d’ouverture mitrale (COM)
1.8.4.3 Claquement d’ouverture tricuspide (COT)
1.8.5 Troisième bruit physiologique
1.8.6 Galop proto-diastolique
1.8.7 Galop de sommation
1.8.8 Galop proto-diastolique d’origine péricardique
1.8.9 Frottement péricardique
1.8.10 Quatrième bruit cardiaque (Galop pré-systolique ou bien galop atrial)
1.9 Les souffles cardiaques
1.9.1 Définition
1.9.2 Types des souffles cardiaque
1.9.2.1 Souffles d’éjection
1.9.2.2 Souffles holo-systoliques de régurgitation
1.9.2.3 Souffles partiels de régurgitation
1.9.2.4 Souffles de remplissage diastoliques (roulements diastoliques)
1.9.2.5 Souffles de régurgitation diastoliques des valves sigmoïdes
1.9.2.6 Souffles continus
1.10 Conclusion
Chapitre 2 : Etude du circuit de mise en forme.
2.1 Introduction
2.2 Schéma bloc général
2.2.1 Le capteur
2.2.2 Les microphones
2.2.2.1 Le Microphone a contact (accéléromètre piézoélectrique)
2.2.2.2 Le Microphone à Condenseur
2.2.2.3 Microphone Dynamique
2.2.2.4 Microphone à électrets (ECM :Electret Condenser Microphone)
2.3.1 Etage d’amplification
2.3.2 Etage du filtrage
2.3.2.1 Définition d’un filtre
2.3.2.2 les types des filtres
2.3.3 Circuit de séparation de deux bruits B1 et B2
2.4 Conclusion
Chapitre 3 : Développement et réalisation du circuit de mise en forme
3.1 Introduction
3.2 Le circuit réalisé
3.2.1 Le capteur
3.2.2 Le circuit de mise en forme
3.3 Circuit de séparation des bruits cardiaques B1 et B2 !
CONCLUSION

Cours gratuitTélécharger le document complet

 

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *