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CHOIX DES OUTILS D’ENQUETE
En sciences sociales trois méthodes d’observation permettent de saisir la réalité : il s’agit du Recensement de l’Etat civil et de l’Enquête. C’est ainsi que par exemple, les démographes utilisent les données du recensement, les historiens emploient les registres de l’Etat civil pour les études diachroniques, les sociologues s’adonnent à l’enquête de terrain pour des études synchroniques. Les chercheurs aussi bien occidentaux qu’africains pour faire une étude sur la famille utilisent généralement une de ces trois méthodes. En Afrique, l’utilisation de ces trois méthodes pose souvent des problèmes. En effet, les recensements comportent des erreurs, l’Etat civil est plein d’imperfections (omissions, jugements, suppléments, imprécisions sur les dates et les actes de naissance), les enquêtes manquent souvent, comme ce fut notre cas, de base de sondage, d’échantillonnage faible.
C’est ainsi que pour la réalisation de notre présent travail de recherche, nous avons retenu comme il est de coutume en sociologie des techniques d’enquête certes différentes dans leur approche mais indispensables dans l’intérêt de sceller une méthodologie rigoureuse et exhaustive.
En effet, pour son élaboration nous avons senti le besoin d’accorder une grande importante à la sociologie de la vie active qui a pour objet premier le vécu des acteurs permettant ainsi de mettre au jour les changements intervenus dans les structures de base telles que la famille.
Donc c’est avec cette forme de « sociologie » que nous avons tenté de procéder à une saisie compréhensive de signification interne de la famille dans la Commune d’Arrondissement Dakar- Plateau.
Ce faisant, nous avons défini des modes de collecte d’informations se résumant d’abord à l’observation, ensuite l’enquête par questionnaire et enfin l’entretien.
L’observation
Avec l’observation, nous avons procédé à une observation indirecte qui nous a surtout permis de recueillir des informations à travers des documents (livres, revues, articles, journaux, annales, etc…). Cela nous a permis d’appréhender de manière efficace la complexité de la structure et du fonctionnement des familles chez les habitants du centre ville de Dakar.
En effet, avec l’observation indirecte, nous avons pu recueillir des données à la fois qualitatives et quantitatives grâce aux écrits, principalement, de Annick OSMONT, de Abdoulaye Bara DIOP, de Yaya WANE, de André MICHEL, de Edward SHORTER et d’autres auteurs, pour nous informer sur la famille traditionnelle et moderne.
Toutefois, il faut noter que, pour avoir pu arriver à découvrir une documentation assez exhaustive, nous avons fréquenté des bibliothèques telles que la grande bibliothèque universitaire de Dakar, celle de l’IFAN, la bibliothèque universitaire Gaston Berger de Saint Louis mais aussi des Centres de Recherches et de Documentation, comme le CODESRIA, l’ENOA tiers monde et l’IRD (ex ORSTOM). Par ailleurs comme méthode d’observation, nous avons retenu l’enquête.
L’enquête par questionnaire
En voulant présentement faire une étude sur la structure et le fonctionnement des familles sénégalaises à Dakar, nous avons choisi néanmoins l’enquête par questionnaire comme méthode d’observation. C’est l’enquête expérimentale qui a pour but de vérifier les hypothèses émises avant d’entreprendre l’enquête qui a été préférée aux autres types. Il s’agira ici de confirmer ou d’infirmer nos hypothèses de recherche. La collecte des données a été réalisée grâce à des questionnaires soumis à des chefs de famille. L’élaboration de ces questionnaires nous permet, au préalable, d’avoir des données quantitatives auprès des acteurs sociaux enquêtés.
Dès lors, nous avons établi un seul questionnaire qui a été soumis uniquement aux chefs de famille des différents types à savoir la famille élargie, la famille nucléaire et la famille souche timidement représentée.
Ce questionnaire comporte des variables relatives à l’identification de chaque enquêté nécessaire surtout pour le recueil de témoignages mais aussi à la situation matrimoniale, à l’organisation économique, au mode de résidence, aux conditions de vie et d’habitation de la famille et enfin à l’organisation sociale des familles à Dakar -Plateau qui nous ont semblé être essentielles pour une bonne compréhension des structures et du fonctionnement des familles au centre ville.
Les informations recueillies avec nos questionnaires établis au préalable, nous ont permis, surtout, de procéder à une quantification qui se résume à l’établissement de tableaux et de graphiques illustrant notre sujet d’étude.
Le guide d’entretien
Nous avons accordé une grande importance à ce mode de collecte du fait de la complexité de notre thème de recherche et de l’intérêt que nous donnons aux données qualitatives. En effet les entretiens guidés ont été pour nous le moment d’approfondir les idées avancées dans le questionnaire.
Avec l’entretien, nous avons défini différents thèmes, suivant les objectifs que nous nous sommes fixés et les hypothèses formulées. Parmi ceux-ci nous pouvons retenir :
– la représentation que les acteurs ont de leur famille
– la fonction ou les fonctions qu’ils donnent de la famille moderne
– l’isolement de la famille conjugale d’aujourd’hui
– les rôles masculins et féminins dans les familles dakaroises en général
Ainsi, toutes les personnes enquêtées ont été soumises à ce guide d’entretien individuel qui a consisté à mettre l’individu à l’aise, en confiance afin de recueillir le maximum d’informations possibles et moins biaisées.
TECHNIQUE D’ECHANTILLONNAGE
Pour la réalisation de ce travail, le sondage au hasard a été choisi comme technique d’échantillonnage pour avoir une meilleure représentativité possible. En effet, compte tenu de nos modestes moyens financiers, de la contrainte de temps mais aussi et surtout de l’imperfection de l’Etat civil en Afrique et plus particulièrement au Sénégal, ce procédé a été préféré aux autres techniques de sondage. La technique du hasard était ainsi pour l’étude la mieux indiquée. D’ailleurs, quelques visites effectuées à la mairie de Dakar- Plateau attestent de la véracité de nos propos. Mis à part le déficit d’informations sur les familles au Plateau, les quelques enquêtes auprès des ménages effectuées ont porté sur des données erronées alors que les résultats du dernier Recensement Général de Population et de l’Habitat ont tardé à sortir.
Compte tenu de tous ces facteurs qui nous ont effectivement empêché d’avoir une base de sondage fiable, nous avons pris aléatoirement un échantillon de 50 chefs de famille qui ont finalement constitué notre population enquêtée. Par ailleurs, en plus de ces facteurs techniques, des contraintes d’ordre situationnel nous ont obligé à nous limiter à un échantillon explicatif de 50 personnes plutôt que d’avoir comme nous l’avons souhaité un échantillon explicatif de plus de 100 individus. Ces contraintes sont liées à l’indisponibilité, à la crainte et au désespoir qui est du aux multiples promesses des enquêteurs.
Cependant, pour apporter plus d’objectivité à nos enquêtes, nous avons porté notre choix sur Dakar- Plateau plus particulièrement sur ce que l’on appelle le centre du centre ville qui est le laboratoire qui nous a semblé le plus approprié pour répondre à nos attentes. Par centre du centre ville, nous entendons l’ancien découpage administratif quadrillé par l’Avenue Lamine GUEYE, le Boulevard de la République, l’Avenue Léopold Sédar SENGHOR ex Avenue RHOOM et l’Avenue FAIDHERBE.
Toutefois, vu la disproportionalité de l’habitation dans ces lieux, nous avons découpé cette localité en quatre carrés. Autrement dit, cette surface est séparée en deux parties par l’Avenue Georges POMPIDOU et sur la perpendiculaire par la rue Vincent prolongée par la rue Mohamed V. Ainsi, dans le premier carré quadrillé par l’Avenue FAIDHERBE, l’Avenue Lamine GUEYE, l’Avenue Georges POMPIDOU et la rue Vincent, nous avons enquêté 20 % de notre base de sondage soient 20 chefs de famille parce qu’il est plus peuplé que les autres. Le deuxième carré Avenu FAIDHERBE, rue Vincent, Georges POMPIDOU et Avenue Léopold Sédar SENGHOR un peu moins peuplé que le premier a enregistré 16 % de notre population d’enquête. Quant aux deux autres carrés c’est à dire Georges POMPIDOU, Lamine GUEYE, Boulevard de la République, rue Mohamed V et Georges POMPIDOU, Léopold Sédar SENGHOR, Boulevard de la République et rue Mohamed V ; ils ont compté chacun 7 % de notre échantillon car regroupant moins de familles et beaucoup plus de bâtiments administratifs et privés.
Par ailleurs, il faut noter que chaque chef de famille avait la même chance qu’un autre d’être incluse dans l’échantillon car à chaque fois qu’on arrivait dans un carré, on prélevait les individus concernés et connus afin de faire le tirage au sort avec une marge de plus de 5 personnes pour prévenir les refus.
En effet, dans un ouvrage intitulé Méthode de Sciences Sociales. Madeleine GRAWITZ souligne que « la technique du sondage aléatoire permet de soustraire l’échantillon à un choix arbitraire ou personnel et de procéder à un véritable tirage au sort. Elle se définit par le fait que l’on a accordé à chacune des unités de la population, une chance comme non nulle d’appartenir à l’échantillon. On dira que l’on a effectué un sondage probabiliste si le prélèvement peut être assimilé à un choix au hasard, c’est à dire si l’on peut comparer le choix effectué, au prélèvement, les yeux bandés, des boules, dans une urne comprenant des boules parfaitement mélangées et assurant à chaque boule la même probabilité d’être tirée au hasard »25. Ainsi, nous avons mis en avant cette méthode parmi tant d’autres, avec ses avantages et ses inconvénients, ce qui va nous permettre par la suite de passer à la construction de nos modèles d’analyse.
MODELES THEORIQUES
Deux modèles théoriques seront convoqués dans cette étude à savoir : le cadre structure fonction de Talcott PARSONS, Alain GIRARD et Claude Lévis STRAUSS mais aussi le modèle du changement social tel que l’a bien présenté Guy ROCHER.
En effet, le cadre structure fonction considère la famille comme un système social total, l’une des composantes multiples du système social total, remplissant certaines fonctions pour la société. D’autre part, l’approche structure fonction envisage également la famille comme composée d’individus agissant en fonction d’un réseau de statuts et de rôles dont la signification est de maintenir le système familial et, à travers le système, le système social tout entier. L’étude de la famille inclut également les attitudes de rôle des autres membres de la famille, les dispositions subjectives, les groupes de références, les définitions des situations et les mécanismes de maintien du système, bref tous les éléments qui agissent comme médiateurs pour transformer la structure familiale en comportement ouvert.
Ainsi, l’approche structure fonction est tantôt une approche micro fonctionnelle qui considère les comportements spécifiques des familles individuelles, tantôt une approche macro fonctionnelle intéressée par la famille en tant qu’abstraction utile pour une analyse des institutions. Les études de sociologie familiale qu’utilise ce cadre considèrent généralement la famille comme un système ouvert aux influences extérieures et aux transactions avec les autres agences sociales (école, le milieu du travail, le marché, etc…) ou encore interférent avec d’autres sous systèmes à l’intérieur de la famille (dyade mari -femme, phratries, etc…). Au contraire de l’approche interactionnelle, ce cadre conceptuel perçoit l’individu comme lié par un système de rôles et de statuts, beaucoup plus que comme une personne active prenant des initiatives (ce qui était la perspective des inter- actionnistes) ; de façon identique, il perçoit la famille plus comme un élément passif du système que comme un agent de changement.
Toutefois, il faut signaler que cette approche structure fonction a été choisie parmi tant d’autres, dans un seul but et même si elle a souvent été l’objet de contestation, de voir comment est structurée la famille dakaroise en l’occurrence Dakar-Plateau et comment fonctionne-t-elle à l’heure actuelle.
Cependant, dans la mesure où ce cadre conceptuel tend à mettre l’accent sur l’aspect statistique de la structure et à négliger le changement, nous avons jugé nécessaire d’utiliser comme deuxième approche théorique le changement social tel que défini par Guy ROCHER pour montrer par rapport à la société traditionnelle ce qu’il en est de l’évolution actuelle de la famille à Dakar-Plateau et de ses changements.
En effet, dans son ouvrage intitulé le changement social, Guy ROCHER26 écrit que dans la société traditionnelle, le type de famille dominant est généralement la famille étendue composée de plusieurs familles nucléaires (par exemple : plusieurs frères mariés, vivant ensemble avec leurs familles et leurs vieux parents) ou, encore la famille polygamique. Le développement économique, l’urbanisation tendent à désorganiser ce type de famille à le faire éclater, au profit de la famille nucléaire (le père, la mère et leurs enfants non mariés) qui est néolocale (qui adopte sa propre résidence). Certains facteurs contribuent à cette transformation : les migrations obligent, les familles nucléaires à devenir plus « individualistes » ; la mobilité sociale dans la nouvelle échelle de prestige ou de stratification liée à la ville et au travail industriel distend les liens entre frères et sœurs ; l’éducation établit un clivage à l’intérieur des familles étendues et les fait éclater ; il en est de même encore par suite de différences dans le degré d’assimilation des nouvelles valeurs, attitudes, conduites liées à l’industrialisation, à la ville ou au prestige des étrangers.
Pour Guy Rocher, le statut de la femme se modifie également, avec la modification de la structure et des fonctions de la famille, et agissant aussi dans le sens de l’accélération de cette transformation. L’industrie et la ville offrent à la femme la possibilité de trouver un emploi hors du foyer ; le climat urbain favorise son émancipation avant le mariage et dans le mariage ; elle dispose dans la famille, unité de consommation, d’une partie du budget, au moins celle consacrée à la consommation courante ; elle bénéficie d’une plus grande liberté dans le soin et l’éducation de ses enfants.
De même la transformation de la famille entraîne l’émancipation de la jeunesse, quitte à devenir financièrement indépendant ou, qui s’instruit plus que ses parents ou qui, transplantée très tôt en milieu urbain, lorsque encore elle n’y est pas née, s’y adapte plus totalement que ses parents. Il en résulte un déclin de l’autorité des parents, surtout du père dont le rôle d’agent socialisateur est beaucoup diminué par rapport à ce qu’il était dans la société traditionnelle. Dès lors les personnes âgées ont, elles aussi, subi cette perte d’autorité.
En tout état de cause, ce dernier cadre va nous permettre de déceler tous les changements intervenus dans la structure et le fonctionnement des familles sénégalaises au Plateau. Autrement dit, ce sera l’occasion pour nous de voir si la famille étendue a complètement disparue au profit de la famille conjugale ou s’il y a éclatement dans l’espace, avec coexistence de fait de ces deux types de familles. Ce qui ne manquera pas sans doute de nous poser beaucoup de difficultés surtout dans le recueil des données.
OBSTACLES RENCONTRES
La réalisation d’un tel travail ne s’est pas opérée sans au préalable avoir à surmonter un certain nombre de difficultés.
Le premier problème auquel nous avons été confronté concerne la construction de notre échantillon d’enquête. Dans la mesure où l’Etat civil a toujours comporté des défaillances, il nous était impossible de calculer objectivement et justement notre base de sondage. En effet, les données trouvées à la mairie de Dakar- Plateau datent de très longtemps alors qu’il y a à Dakar une forte mobilité géographique qui a fait qu’il est difficile de retrouver une famille dont la dernière localisation remonte à plus de dix ans. Il faut aussi souligner que la plupart des enquêtés comme nous l’avons dit plus haut portent sur les ménages et non sur les familles au sens où nous l’entendons.
Par ailleurs, c’est auprès des recensements généraux de la population que nous pouvions avoir une base de sondage. Mais le problème est que les résultats du dernier recensement ont tardé à sortir alors que ceux qui sont disponibles ne nous paraissent pas fiables surtout pour le cas de Dakar –Plateau. C’est pour toutes ces raisons que nous avons pris au hasard un échantillon de base.
D’autre part, nous n’avons pas pu avoir un échantillon véritablement représentatif mais plutôt un échantillon explicatif. Cela n’est pas dû à une insuffisance de moyens financiers ou à un questionnaire volumineux mais à des problèmes d’ordre situationnel dans la mesure où nous avons prévu au départ d’enquêter au minimum 100 chefs de famille. Dès lors, ce qui nous a obligé à nous limiter difficilement à cet échantillon explicatif de 50 familles c’est au moment de recueillir les données nous avons souvent eu des problèmes pour soumettre le questionnaire aux enquêtés : soit ils allaient au travail, soit ils revenaient pour se reposer.
Toutefois, si tel n’était pas le cas, c’était donc dû à la crainte d’être enquêté car n’étant pas habitué ou au fait que les chefs de famille se sont lassés d’être bernés et leurrés par des promesses qu’utilisent souvent les enquêteurs pour recueillir des informations. Ainsi nous ne pouvons compter le nombre de fois que nous nous sommes levés et avons parcouru toute le Plateau sans pour autant réussir à obtenir des informations d’un enquêté.
C’est donc dire que même obtenir les informations de ces 50 chefs de famille n’était pas chose facile alors que nous étions confrontés à des contraintes de temps. Cependant comme la bonne réussite d’une enquête, dépend toujours de la capacité des enquêteurs à pouvoir transcender les difficultés, nous avons su mettre en avant les dispositions nécessaires face à chaque situation. C’est ainsi que pour obtenir des enquêtés des données, nous avons fait souvent appel, et à chaque fois qu’il le fallait, à des délégués de quartiers ou à des amis. Signalons toutefois que pour éviter que les informations soient biaisées, on faisait en sorte que l’entretien soit personnel c’est à dire tout faire pour qu’il concerne uniquement l’enquêteur et l’enquêté.
Table des matières
Introduction générale
Première partie : cadre général et méthodologique
Chapitre I : Le cadre général
I°/- Problématique
II°/- Objectifs de la recherche
II°/-1- Objectif général
II°/-2- Objectifs spécifiques
III°/- Hypothèses de la recherche
IV°/- Analyses conceptuelles et théoriques
IV°/-1- La famille
IV°/-1-a- La famille et les cadres conceptuels
IV°/-1-b- Les fonctions de la famille
IV°/-2- Typologie et classification des familles
IV°/-2-a- La famille conjugale ou nucléaire
IV°/-2-b- La famille étendue ou élargie
IV°/-2-c- La famille souche
IV°/-3- La structure
Chapitre II : Le cadre méthodologique
I°/-Le choix des outils de l’enquête
I°/-1- L’observation
I°/-2- L’enquête par questionnaire
I°/-3- Le guide d’entretien
II°/- Technique d’échantillonnage
III°/- Construction du modèle d’analyse
IV°/- Obstacles rencontrés
Deuxième partie : La famille traditionnelle sénégalaise
Chapitre I : La structuration et le fonctionnement de la famille traditionnelle
I- Famille traditionnelle étendue et mode résidence
I-1- Structure de la famille traditionnelle
I-2- Configuration spatiale de la famille traditionnelle
I-3- Les changements du mode de résidence
II- L’organisation socio-économique traditionnelle
II-1- La hiérarchie dans l’organisation sociale traditionnelle
II-1-a- Le chef de famille ou « borom kër »
II-1-b- Les « surga »
II-1-c- Les épouses
II-2- L’organisation économique de la famille traditionnelle
II-2-a- La gérance des ressources économiques
II-2-b- Communautarisme et hiérarchie dans l’organisation économique traditionnelle
III- La préparation et la consommation des repas
III-1- La préparation des repas
III-2- La consommation des repas
Chapitre II : Filiation et attitudes familiales
I- La filiation et ses incidences
I-1- La filiation chez les Toucouleurs
I-2- La filiation chez les Wolofs
II- Les attitudes familiales
II-1- Les attitudes familiales chez les Wolofs
II-2- Les attitudes familiales chez les Toucouleurs
II-2-a- Les attitudes familiales entre parents et enfants
II-2-b- La relation mari-femme
Troisième partie : Interprétation et analyse des résultats de l’enquête
Chapitre I : Structure des familles sénégalaises à Dakar-Plateau
I- Typologie des familles
II- Mode de résidence des familles à Dakar-Plateau
III- Les conditions de vie et d’habitation des familles
Chapitre II : Fonctionnement des familles au Plateau
I- L’organisation sociale des familles à Dakar-Plateau
II- L’organisation économique des familles
III- La préparation et la consommation des repas
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes
-Questionnaire
-Guide d’entretien