La société Pantin
Afin de mieux cerner les coûts le contrôleur de gestion décide de répartir l’ensemble des charges indirectes sur diverses activités. Il vous fournit son analyse en annexe 2. 1) Retrouvez les données soulignées dans le tableau des activités (annexe 2). – Activité « gérer les fournisseurs » : inducteur = quantité achetée NB d’inducteurs = (1 + 3 + 2 + 1) * 9 000 + (1 + 5 + 3 + 1) * 4 000 = 103 000 – Activité « diriger » : inducteur = % du coût direct NB d’inducteurs = 3 093 000 + 1 988 000 = 5 081 000 € NB : ce montant peut-être trouvé à partir du tableau suivant ou à partir de celui réalisé pour la méthode des centres d’analyse : (3 078 000 + 15 000) + (1 968 000 + 20 000) 2) Déterminez le coût de revient et le résultat des produits vendus en utilisant la méthode ABC (Annexe 4)3) Comparer les résultats obtenus avec les 2 méthodes. Vous insisterez notamment sur l’apport de la méthode ABC. – Les deux résultats sont bien identiques (455 532) – Cependant, alors que la méthode des CA fait apparaître une différence notable entre les deux produits (le produit PLENIUM est plus rentable que le produit BASIC,
avec un résultat unitaire plus de deux fois supérieur), la méthode ABC nous amène à une conclusion complètement différente : elle fait apparaître que les deux produits ont un résultat unitaire très proche, et que le produit BASIC est plus rentable que le produit PLENIUM. La méthode ABC reflète mieux le fonctionnement de l’atelier « assemblage » en distinguant pour celui-ci plusieurs activités, et en prenant en compte d’autres causalités des coûts que l’heure de MOD. La différence de résultat entre les deux méthodes s’explique ici en grande partie par la prise en compte par la méthode ABC des coûts de réglage des machines (dont l’inducteur est le nombre de lots) et de contrôle de la qualité (dont l’inducteur est le nombre de contrôles effectués). La seule unité d’œuvre « heures de MOD » prise en compte dans la méthode des CA pour le centre « assemblage » masque les causalités de coûts comme la taille des lots : les produits fabriqués en grandes séries (BASIC) subventionnent les produits fabriqués en séries de petite taille (PLENIUM). Partie II : Cas NAIRIN 1) Quelle est la différence entre une charge directe et une charge indirecte ? Cf cours 2) A l’aide de l’annexe 5, déterminer le montant total des charges indirectes incorporables. Comme l’énoncé stipule que les charges directes ne sont que les achats de MP,
la somme des charges indirectes de la comptabilité financière est égale à : – Services extérieurs : 115 000 – Impôts, taxes et versements : 100 500 – Charges de personnel : 240 000 – Charges financières : 118 000 – Charges exceptionnelles : 52 000 – Dotations aux amortissements : 93 800 Total intermédiaire : 719 300 A ce total, il convient : – D’éliminer les charges de la comptabilité financière qui ne concernent pas l’exploitation, ici la totalité des charges exceptionnelles ; – D’ajouter des charges propres à la comptabilité de gestion non retenue en comptabilité financière, comme la rémunération conventionnelle des capitaux propres : ici les charges supplétives – Total : 682 209 € 3) Finaliser le tableau de répartition des charges indirectes de l’annexe 6 La totalité des charges indirectes incorporables représente le total des charges à répartir dans le tableau de répartition. Le montant des charges indirectes de distribution s’obtient par simple différence : 682 209 – (42 125 + 418 275 + 103 125) = 118 684(1) Il a été consommé 300 tonnes de viande, qui, découpée, ne représente plus que 300*0,98 = 294 tonnes. A cette viande, il a été ajouté 160 tonnes de semoules et 96 tonnes de carottes soit un poids global de 550 tonnes mises en cuisson. Compte tenu de la perte de poids due à la cuisson, le tonnage de produits obtenus est égal à 550 * 0,9 = 495 tonnes. (2) Les boîtes produites sont au nombre de 137 500 + 550 000 = 687 500. (3) Le CAHT est égal à 150 000 boîtes * 2,5€ = 375 000€ et 529 000 boîtes * 4,9€ = 2 592 100€. 4) A l’aide des informations de l’annexe 7, calculer le coût d’achat des trois matières premières.