Mémoire pdf la scolarisation des enfants par les parents, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
Approche qualitative de l’étude
Contrairement aux méthodes quantitatives, les méthodes qualitatives laissent de côté l’aspect quantitatif pour gagner en profondeur l’analyse de l’objet d’étude. Elles permettent de connaître la cause d’un phénomène sans l’intervention des données statistiques. Quelques analyses définissent l’approche qualitative de notre recherche.
Motivation et assiduité des enseignants
Les enseignants sont les ressources humaines au niveau de l’éducation ; ainsi, l’étude sur leur situation est importante. Ils sont au cœur de la révolution de l’éducation et c’est d’eux que dépend la qualité de l’éducation. L’insuffisance des enseignants est un problème commun au niveau de l’enseignement et la majorité des établissements, surtout les publics rencontrent ce type d’obstacle.
Dans la commune rurale d’Antakotako, il y a 64 enseignants pour les 68 classes qui existent dans les 10 EPP. D’après ces chiffres, les enseignants ne sont pas suffisants, en effet, un enseignant prend à charge un ou trois classes dans quelques écoles. De plus, pour les 64 enseignants, seulement 20 sont des fonctionnaires et les 44, c’est-à-dire plus de 68% du nombre total sont subventionnés par l’association des parents d’élèves ou APEL, FRAM en malgache (Fikambanan’ny Ray Aman-drenin’ny Mpianatra). Cette situation provoque une démotivation pour quelques enseignants.
Parmi les enseignants enquêtés, 60% d’eux ont affirmé que la fonction d’enseigner est une vocation et amusante. Mais pour le reste dont le 40%, être enseignant est juste une profession ; ils ont évoqué aussi qu’il est arrivé d’avoir une idée de changer de métier et d’arrêter d’enseigner. Ces enseignants ont réaffirmé que ce métier est fatiguant et stressant dans la plupart de temps et la surcharge de classes est la principale raison de leur problème.
Dans l’école publique de la commune, le problème d’assiduité des enseignants n’est pas très senti, les enseignants ne peuvent pas s’absenter qu’après une permission du directeur ; donc, c’est sur la motivation que pose la difficulté. La démotivation est à cause d’être non fonctionnaire et le paiement du salaire à partir de la cotisation des parents.
Heureusement, l’enseignant de la classe CM2 est un fonctionnaire et il est motivé par rapport aux autres enseignants. Comme nous l’avons toujours dit, l’éducateur tient une place prépondérante au niveau de l’éducation.
Toute éducation dépend de lui et les résultats lui sont liés en grande partie à travers les méthodes et les techniques d’enseignement. Toutefois, vue la dureté de vie, l’objectif des gens de nos jours est de trouver un emploi rémunéré même si c’est bas. Alors, l’insuffisance des offres d’emploi oblige quelques individus à exercer la profession d’éducateur et c’est dans ce cas qu’enseigner est une profession avant d’être une vocation.
En effet, la motivation qui demande beaucoup d’effort et d’énergie est absente ; par la suite, cela conduit à la négligence du travail des instituteurs. Par contre, le travail d’un enseignant nécessite une volonté et un amour pour la fonction ; sinon, ce sont les élèves qui sont victimes de sa nervosité et de sa mauvaise volonté. Si comme ceux-là se manifeste la motivation des enseignants, comment se présente-t-elle au niveau des élèves ?
Motivation et assiduité des élèves
MOTIVATION
La motivation de l’élève avec ses aptitudes sont considérées comme le moteur de sa réussite scolaire. Cette réussite dépend aussi des conditions personnelles, de la volonté et de l’adaptation aux réalités scolaires.
L’apprentissage, l’encadrement reçus par l’élève facilitent sa réussite et à l’origine de sa motivation. S’il n’est pas motivé à étudier, il n’a pas l’opportunité d’accomplir jusqu’à la fin sa scolarisation primaire. Pour les élèves enquêtés du CM2, ils sont tous motivés pour étudier et ils sont allés à l’école par volonté mais pas par obligation des parents ou d’autres raisons.
Donc, si on est bien motivé d’aller à l’école: dynamique, apte à écouter attentivement, c’est-à-dire bien concentrer à l’étude, on peut espérer de bons résultats scolaires et de l’accomplissement de l’étude. La volonté est alors la base de l’achèvement de l’éducation et c’est l’élève lui-même qui est l’acteur principal et le responsable de son résultat. S’il réussit, c’est à cause de son effort et de sa propre motivation. Pour les élèves de l’EPP Antakotako, ils ne sont pas forcés d’aller à l’école mais c’est une question de volonté.
De plus, ils veulent être qualifiés et diplômés, surtout ont l’intention d’aller plus loin dans leurs études. Puisqu’il y a un CEG dans la commune depuis 2 ans, les élèves ont plus de courage à étudier puisqu’ils ne sont plus forcés d’aller en ville pour continuer les études. Alors, l’ouverture du CEG permet aux enfants de rester dans leur campagne jusqu’à l’obtention du diplôme BEPC.
Bref, une personne travaillant sous la contrainte n’aura jamais de meilleurs résultats, mais la motivation scolaire, la volonté et l’amour pour l’étude sont le facteur personnel très essentiel pour réussir. Est-ce que la motivation des élèves est à l’origine de leur assiduité ?
ASSIDUITE
D’une manière générale, l’échec de la scolarisation se traduit par l’absence qui provoque par la suite le redoublement et enfin l’abandon scolaire. La dernière conséquence de l’échec de la scolarisation est alors l’abandon ou le refus de l’école. Puisque le taux de réussite de l’école était 100% l’année dernière, le redoublement n’existe pas pour la CM2. Ce que nous allons analyser, c’est l’absence des élèves depuis le début de cette année scolaire.