Définition de l’économie :

L’économie est une science qui étudie la manière avec laquelle les individus ou les sociétés utilisent les ressources rares dans le but de satisfaire leurs besoins. Ainsi, celle-ci est une science sociale permettant l’étude de la façon dont les hommes s’organisent pour distribuer, produire, et consommer les biens et les services rares destinés à satisfaire leurs besoins. On parle donc de l’optimisation dans l’utilisation des ressources.

Les éléments fondamentaux qui définissent l’économie   :

Il est question d’étudier l’objet et les méthodes de la science économique. Commençant par :

• le besoin : il est définit comme étant une sensation de manque. En effet, le besoin est économique, s’il peut-être satisfait par un bien ou un service rare ; parmi ses caractéristiques on retrouve la diversité (Chacun a ses besoins), la satiabilité (Saturation ; possibilité de satisfaire un besoin), l’interdépendance, l’évolution dans le temps et l’espace et enfin les besoins liés à l’utilité d’un bien. Concernant la classification du besoin, ce dernier est soit un besoin primaire   (définissant notre vie : nourriture, logement, habillement…), un besoin secondaire (sécurité, appartenance à un groupe, bien aimé par les autres…), un besoin individuel (indépendant des besoins des autres : besoin d’emploi…), ou un besoin collectif tel que l’éclairage public. D’où la pyramide des besoins de Maslow :

Maslow s’est surtout intéressé aux motivations de l’homme dans sa hiérarchie ou l’accomplissement de soi. Cette hiérarchie des besoins veut dire  que l’homme n’aboutit au plein développement de son psychisme que s’il est satisfait sur tous les niveaux : physiologie, sécurité, amour, estime et enfin accomplissement de soi. Ainsi, les éléments importants qu’on peut tirer de l’analyse psychologique de la pyramide de Maslow par rapport à l’économie réside dans la relation entre le besoin et l’utilité, la Rationalité du consommateur et producteur en plus de la Relation entre les besoins et les moyens.

• Les biens : ils permettent  par leurs consommations la satisfaction des besoins. Il existe deux types de biens ; premièrement, nous citons les biens libres qui existent en quantité illimitée à l’instar de l’air, deuxièmement, la plus part de ce qui reste des biens sont le fruit du travail humain, nous parlons de biens économiques ou biens rares. Concernant la classification des biens, celle-ci se résume en Biens individuels ( consommé par l’individu), Biens collectifs:   dont la consommation n’altère pas la consommation des autres (feu rouge, route…), Biens marchands  (vendable dans le marché), et finalement, des Biens non marchands.

Les méthodes de la science économique :

Le but de l’économie est de  fabriquer et mettre à la disposition des hommes les biens auxquels ils aspirent  par le biais de la production des bien  qui vont satisfaire les besoins et ce en disposant de deux outils d’analyse qui sont la Micro-économie  qui  porte sur un agent économique donné, …), elle s’intéresse à des données individuelles, et la Macro-économie  qui s’intéresse à l’ensemble des agents économiques regroupés selon un critère donné et qui porte sur une vision générale de la vie économique en considérant la dimension globale de l’ensemble.

Les systèmes économiques :

La répartition des richesses et leur obtention ont causé des problèmes qui n’ont pas eu une seule et même solution partout dans le monde. Les principes sur lesquels reposent les réponses à ces problèmes constituent un système économique. Ce dernier est donc est un schéma d’organisation sociétale de la production, la distribution et la consommation des services.  « Une bonne répartition  des richesses contribue à une nouvelle richesse ». Ainsi on a  Le système capitaliste  dont l’Objectif et de chercher l’intérêt individuel et le profit. C’est un système régulé par le marché et la loi de l’offre et de la demande, où  la consommation n’est pas imposée et où le produit est sanctionné et évalué par le marché, ainsi l’état ne le protège pas.  Quant au système socialiste, celui-ci a pour but de constituer une société sans classe ou chacun peut satisfaire ses besoins et de répartir justement les richesses et ce en régulant l’activité économique par un plan impératif et en faisant en sorte que l’état contrôle le commerce extérieur.

Les courants de la pensée économique :

Tous les économistes n’ont pas la même vision de l’économie et de ses mécanismes. En effet il existe plusieurs courants dont :

• L’Ecole classique, fondée par Adam Smith –  David Ricardo  –  B Say et où l’intérêt individuel guide tous les actions économistes, que se soit au niveau de la production ou de la consommation. Parmi ces principes nous citons la rationalité économique, la main invisible (personne ne régule le marché), le « laisser faire, laissez passer » et enfin le rôle neutre de la monnaie. Ainsi, l’équilibre du marché et son bon fonctionnement est basé sur la rationalité économique des consommateurs et producteurs.
• La pensée Marxiste, qui a connu ses débuts suite à la critique du courant capitaliste, est une analyse du système capitaliste et de ses contradictions, en effet le capitalisme engendre deux classes sociales, la classe bourgeoise, celle-ci détient le capital, et la classe prolétarienne, ne disposant que de son travail. S’inspirant de la pensée ricardienne qui ramène la valeur économique à la valeur-travail, ainsi que de l’idée d’exploitation des travailleurs lancée par Proudhon,  Marx trouve que le système capitaliste exploite le travailleur en lui subtilisant un« sur-travail.
• Le courant Keynésien : La succession des crises économiques (crise de 1929, chômage des années 20 …) a remis en cause l’école néo- classique basé sur l’équilibre dégagé dans une économie de marché, et pour lutter contre le sous –emploi Keynes proposa une intervention de l’Etat pour réguler l’activité économique. Ses principes sont L’approche macro- économique, le Calcul prévisionnel des entrepreneurs, La demande effective et, en dernier lieu, L’action de l’Etat.

Force est donc de constater que l’économie est un sujet qui ne fait pas l’unanimité ; celui-ci présente plusieurs enjeux tels que trouver les conditions d’une bonne gouvernance économique à titre d’exemple.