LA RIVIERE MANOMBO

LA RIVIERE MANOMBO

 Le bassin versant

Le bassin versant d’un cours d’eau en une section donnée est l’ensemble de la surface topographique en amont de cette section, drainée par ce cours d’eau et ses affluents amont de sorte que tout écoulement prenant naissance à l’intérieur de cette surface passe impérativement par cette section de contrôle appelée exutoire pour continuer son trajet vers l’aval. Le bassin versant est l’unité de base pour la détermination du bilan hydrologique.

Délimitation

Le bassin versant hydrologique est défini par le relief et délimité par les lignes de partage des eaux ou ligne de crête et la ligne de plus grande pente.Pour cette étude, la limite du bassin versant a été tracée automatiquement sur le logicielARCGIS à partir de la base de données mondiale d’altitude SRTM.

Caractérisation du bassin versant

La caractérisation du bassin vise à dresser son portrait global, en tenant compte des paramètres pouvant influencer le régime d’écoulement. Les principales caractéristiques à étudier  pour un bassin versant sont :

  • La caractéristique morphologique
  • La caractéristique agro-pédo-géologique

➢ Les caractéristiques morphologiques

– La surface et le périmètre

La surface constitue l’aire de réception des précipitations qui alimentent un cours d’eau par écoulement. Le débit du cours d’eau à l’exutoire dépend donc en grande partie de la surface de son  bassin versant.La surface et le périmètre du bassin ont été déterminés à partir du même logiciel de traçage.Le bassin versant de Manombo présente une superficie de 430km2 avec un périmètre de 140km.– La forme du bassin versantLa forme du bassin versant a une grande influence sur l’écoulement global et surtout sur l’allurede l’hydrogramme de pluie. Cette caractéristique est donnée par l’indice de Gravelius qui est défini  comme le rapport du périmètre du bassin à celui d’un cercle de même surface :KG =𝑃2√𝜋𝑆= 0,28 𝑃√𝑆Avec K : coefficient de compacité de GRAVELIUSP : périmètre du bassin versant, en [Km]S : superficie du bassin versant, en [Km2]Le coefficient KG de Gravelius est supérieur à 1 lorsque la forme du bassin est allongée, et proche de 1 pour un bassin versant de forme circulaire.1.5 <KG< 1.8 : Bassin de forme allongée. 1.0 <KG< 1.15 : Bassin de forme ramasséeDans notre cas, le coefficient de Gravelius du bassin est KG = 1,8. Le bassin versant a une forme plutôt allongée– Le plus long cheminementLe plus long cheminement hydraulique est la distance parcourue par une particule d’eau tombée à l’endroit le plus hydrologiquement éloigné de l’exutoire pour atteindre ce dernier. Il est  assimilé à la longueur du bassin versant rectangulaire équivalent.Le rectangle équivalent résulte d’une transformation géométrique du bassin réel dans laquelle on conserve la même superficie, le même périmètre. L s’obtient donc en résolvant le  système d’équation suivant, P et S étant connu et L et l respectivement la longueur et la largeurAprès résolution, on a trouvé L = 63,2 km– Courbe hypsométrique et altitudes caractéristiquesLa courbe hypsométrique traduit la répartition des altitudes à l’intérieur du bassin versant et permet, en outre, de déterminer les altitudes caractéristiques et l’altitude moyenne. Elle représente la surface en km2(ou le pourcentage de la surface) en fonction des altitudes supérieures à une côte Z donnée

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 Estimation des apports

 Deux méthodes s’offrent à nous pour l’estimation des apports selon les données disponibles. – La première approche est un modèle stochastique qui utilise des données d’observation d’une station de référence. – Si l’on ne dispose pas de données de mesure, on peut avoir recours à un modèle conceptuel, comme la formule empirique de CTGREF (Centre Technique du Génie Rural et des Eaux et Forêts). i- Méthode de la station de référence La méthode de station de référence exploite le débit spécifique mesuré à la station hydrométrique la plus proche du site pour estimer les apports, les caractéristiques de bassin versant et les caractéristiques climatiques de la station devant être similaires à celles du site. C’est cette valeur de débit spécifique qui est appliquée à la surface du bassin à étudier pour évaluer l’apport. Dans le cas de notre étude, comme nous ne disposons pas de données de débit spécifique compatible à la zone d’étude, nous en resterons à la méthode de CTGREF. ii- Méthode de CTGREF L’approche développée par CTGREF est une méthode empirique. L’estimation de l’apport tient compte de la pluviométrie et des caractéristiques géomorphologiques du bassin versant. 

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