La relation entre l’azote disponible dans le sol et l’azote absorbé par la culture ou NUPE
Systèmes racinaires
Les profils racinaires réalisés à la montaison (environ 50 JAS) et à la floraison (environ 90 JAS) sur deux années de culture avec les mêmes fertilisations azotées (60 N) sur LAB et en AC L montrent différentes dynamiques (Figure 12) : – En 2015, un démarrage plus rapide du système racinaire en AC L suivi d’un rattrapage au LAB à la floraison ; – En 2016, une dynamique opposée par rapport à 2015 avec un démarrage plus rapide du LAB suivi d’un rattrapage d’AC L à la floraison. Les différences liées au début du cycle sur les dynamiques racinaires peuvent être liées des périodes d’implantation dans les conditions sèches avec ; pour 2015 un effet en AC L positif en présence de paillage de légumineuse améliorant la conservation de l’eau après un semis plus précoce qu’en 2016. A la floraison, les différences entre les années sont liées également à des meilleures conservations de l’eau avec une année 2016 plus sèche qu’en 2015. Globalement, les systèmes racinaires du riz à la floraison sont plus développés en LAB par rapport en AC L à la surface et inversement en profondeur.
Parties aériennes du riz avec SPAD et SPIR
Le diagnostic sur la nutrition azotée (INN) du riz réalisée avec l’outil SPAD au stade montaison, en relation avec l’absorption N du riz grâce à l’outil SPIR à maturité de la culture présente des corrélations nettes (Figure 13. ). Les valeurs SPAD indiquant la teneur chlorophyllienne varient entre 20 et 40 en 2015 et en 2016. Et les valeurs de N absorbées par le riz sont entre 20 et 60 en 2015 puis entre 20 et 100 pour 2016. En 2015, pour 0 N, la plus forte valeur de SPAD et N mobilisé est AC L et la plus faible AC M. On constate qu’avec 60 N, un effet important sur la valeur SPAD avec sur LAB de 29,4 à 39,3, sur AC M de 21,8 à 30,5. L’effet sur AC L est moins important de 26,9 à 29,5. En 2016, pour 0 N, la plus forte valeur de SPAD est LAB et la plus faible est AC M. On constate qu’avec 60 N, un effet important sur la valeur SPAD avec sur LAB de 34,7 à 38,6, sur AC M de 22,4 à 31,9. L’effet sur AC L est moins important de 32,7 à 35,5. Pour l’absorption N (SPIR) du riz à maturité en 2015, des effets marqués de la fertilisation ont été observés soit en LAB de 19,4 kg ha-1à 55.8 kg.ha-1, en AC M de 17,5 kg.ha-1 à 48,4 et en AC L de 28, 8 kg.ha-1à 57,7 kg.ha-1 . Pour l’absorption N (SPIR) du riz à maturité en 2016, des effets marqués de la fertilisation ont été observés soit en LAB de 71,8 kg ha-1à 85,0 kg.ha-1, en AC M de 14,5 kg.ha-1 à 66,2 et en AC L de 70,7 kg.ha-1à 101,9 kg.ha-1 . Sur les deux années, la valeur SPAD en LAB 0 N présente des valeurs supérieures par rapport aux AC L alors que pour le N total absorbé en 2015 est supérieur en AC L alors qu’en 2016, elles sont sensiblement les mêmes. En 2015 et 2016, AC M 0 N présente les plus faibles valeurs en SPAD ainsi qu’en quantité de N absorbé surtout en 2016. En 2015 et 2016, AC M 60 N par rapport à AC M 0 N permet d’augmenter la valeur SPAD et N absorbé sans pour autant atteindre les mêmes valeurs que pour LAB 60 N et AC L 60 N. Sur les deux années, la valeur SPAD en LAB 60 N présente des valeurs supérieures par rapport aux AC alors que pour le N total absorbé en 2015 les valeurs sont sensiblement les mêmes et relativement faibles (autour de 60 kg N ha-1) et avec en 2016 une plus forte variabilité entre 66,2 kg. ha-1 et 101,9 kg ha-1 avec un effet supérieure en AC L.