La récolte de la betterave sucrière et son organisation 

L’opération de la récolte nécessite une organisation rationnelle des chantiers, plusieurs opérations : Effeuillage, décolletage, arrachage, ramassage, transport. Tout la partie récolte est organiser et gérer par notre sucrerie avec une planification, organisation qui peut pratiquement se passer à l’agriculture.

Notre objectif de cette phase c’est déterminer le seuil de démarrage (l’ordre de fabrication) de notre usine de la transformation de la betterave sucrière tous en évitant l’arrêt de production dans l’usine et éliminer le surplus de stockage de la betterave sucrière au bous d’usine pendant une long durée pour minimiser les risques de pertes de sucres des betteraves. Globalement notre but est de faire une bonne gestion de son planning de récolte plus la détermination de la technologie de l’arrachage.

Choix de technologies de la machine de la récolte (arracheuse) :

L’objectif d’une récolte est d’avoir une production maximale, avec une qualité technologique d’arrachage élevée tout en limitant les pertes de stockage et la tare terre. Quand nous dit la récolte des betteraves, automatiquement nous parlons du système d’arrachage des betteraves, ce dernier est similaire sur toutes les machines, la différence se situe dans la conception et dans le déroulé des chantiers d’arrachage.

C’est pourquoi nous devons d’abord connaître le processus d’arrachage des betteraves en plus des différents types de machines existent sur le marché agricole.

➤ Le processus d’arrachage des betteraves :(PIERRE-OLIVIER, 2017) 

• Etape 1 : L’effeuillage. Cela consiste à broyer les feuilles et à scalper la tête des betteraves.
• Etape 2 : L’arrachage (& le nettoyage). Les betteraves sont arrachées en les extirpant du sol, nettoyées pour limiter la quantité de terre dessus puis elles sont disposées en andains.
• Etape 3 : Le ramassage & le stockage. Les betteraves sont ensuite ramassées pour être acheminées au bout du champ où elles seront ensuite récupérées par les sucreries.

➤ Les différents types des chantiers 🙁 Une récolte difficile, 2012) 

Il existe différents types d’arracheuses à betterave suivant la manière de procéder :

Choix de méthode : D’après notre étude sur la culture de la betterave sucrière, nous avons identifié les facteurs suivants qui représentent les critères utilisés dans les outils de MCDM :
– Prix d’achat (C1)
– Durée d’amortissement (C2)
– Rendement (C3)
– Consommation (C4)
– Frais d’entretien (C5)
– La surface raisonnable du chantier pour une récolte de qualité (C6) .

Nous avons choisi la matrice de décision comme un outil de prise de décision multicritère pour déterminer la meilleure alternative.

Outil de prise de décision (matrice de décision) « mohamed »
Pour faire des choix pertinents entre différentes machines et technologies de transformation de la betterave sucrière à un produit final qui est le sucre plus les co-produits comme le pulpe, nous allons vous choisir un outil simple et connue et efficace et le plus utilisée dans la littérature dans le but d’hiérarchiser et choisir vers quelle technologie se tourner. Il s’agit de la matrice de décision.

Nous devons sélectionner une marque, mais nous avons du mal à départager les candidats. Cette situation est classique lorsque de nombreux paramètres entrent en ligne de compte dans la décision finale.
– Allons-nous opter pour le moins cher ?
– Celui qui est capable de s’engager sur le respect des délais de livraison ?
– La société la plus solide financièrement ?…

Pas facile d’appréhender tous ces critères de choix. C’est là qu’intervient la matrice de décision. Elle facilite la sélection en rationalisant et synthétisant le poids de chaque facteur pour évaluer les alternatives possibles.

La matrice de décision ne s’agit pas de rechercher un optimum, mais une solution de compromis qui peut prendre diverses formes : choix, affectation ou classement.

Elle est un outil très adapté aux décisions collectives avec des points de vue divergents. La sélection de la solution est le résultat d’une comparaison rationnelle entre des options et des critères. Pour bien utilisé cet outil, les interprétations doivent être évitées car puisque la négociation s’effectue au niveau de la pondération des critères et non au niveau de l’analyse des solutions.

Dans le cadre d’une résolution de problème, cet outil entre en action une fois l’état de la situation réalisé, l’analyse menée et l’éventail des solutions pour répondre à la problématique, identifié (DJAFER Mohamed, 2017).

➤ Description des matérielles pour l’arrachage de la betterave sucrière :
Sur le tracteur on trouve une effeuilleuse TR16T à haut rendement avec centrale hydraulique, vitesse d’éparpilleur réglable depuis la cabine, vitesse d’aspiration des feuilles 1270t/min et évacuation des feuilles par tapis.

L’arracheuse AD49 est équipée de grands disques. Une autre alternative est le bâti à socs animés. Les patins sont réglables pour assurer une bonne extraction des racines. Les vitesses de rotation des turbines sont réglables. Les boîtiers de vitesses sont renforcés et munis de roulements coniques. La position de l’andain est modulable.

La RB640-DL est une nouvelle génération de débardeuse. Grâce au déchargement latéral elle peut déverser les betteraves dans les bennes tout en roulant, constituer des silos aux dimensions requises par les déterreurs à table d’avalage. La trémie a une capacité de 36m³ avec fond mouvant. Un ramasseur turbo clean assure le chargement de l’andain. La débardeuse est équipée d’un moteur Mercedes de 460CV, de pompes Sauer et de moteurs hydrauliques Poclain. Les pneumatiques avant sont des 710/65 R26 et les arrières des 750/65 R26 et 1050/65 R26.