Situation générale
Cadre géographique
Localisation
La cité Brieville
La cité ouvrière de Brieville est réservée aux personnels de la KRAOMA ainsi qu’à leurs familles. Actuellement, elle compte 2.000 habitants répartis dans 340 logements.
Localisée sur les hauts plateaux centraux, la région d’Andriamena se situe à 160km à vol d’oiseau au nord d’Antananarivo, dans un vaste plateau très vallonné. La commune de Brieville se localise dans la Province de Mahajanga, Région de Betsiboka, District de Tsaratanàna. Elle est reliée à la province d’Antananarivo par la route nationale N°44.
La Commune est délimitée:
au Nord-Est par la Commune Rurale d’Andriamena
au Nord par la Commune Rurale Keliloha
à l’Est par la Commune rurale d’Ambakireny
au Sud par la Commune Rurale de Marotsipohy
à l’Ouest par la Commune Rurale de Manakana
La superficie totale de la Commune est de 1651 km², elle est composée en 13 Fokontany telles: Brieville, Ambodiketsa, Ambohitranivo, Antsapandrano, Ambalanirana, Antanimbaritsara, Maroadabokely, Mahabe, Bemololo, Beherana, Ambatofolaka, Androfia, et Begisa.
Economie Générale et population
Composée surtout de Sihanaka en majorité, les habitants ne sont pas très nombreux.
Malgré les actions de banditisme fréquent par les « dahalo», l’élevage bovin, vivant en quasiliberté, est très pratiqué. En effet, le nombre de bœufs est estimé 5 fois supérieur à celui de l’habitant. L’économie est basée sur l’élevage et la culture (riz, céréales, mangues, agrumes, bananes,…)
Climat
Le climat est de type tropical, sans variation brusque de température, doux en hiver (entre 10°C à 25°C), tandis que l’été est plus chaud (20°C à 35°C). La pluie suit un régime très variable selon la saison :
mois de décembre au mois de mars : elle est très violente (1,5m d’eau environ) et entraine des crues brutales des rivières et fermeture de la piste ;
mois d’avril au mois d’octobre- novembre : elle est minime voire même très sèche (absence quasi totale de pluie).
Identification des risques et des mesures pour l’hygiène et la santé du personnel
L’accident le plus grave depuis l’existence de la société KRAOMA est celui survenu en 2000. Il s’agit de l’éboulement de terrain qui s’était produit à Ankazotaolana : La structure étant déjà faillée, cela a entrainé l’instabilité de ta1us entre les niveaux 990 et 870 Côté Est. On estime à 5000m3 le volume d’altérites éboulées tandis que les autres gradins étaient stables [13].
hygiène du personnel
Tout exploitant doit se conformer aux prescriptions légales et règlementaires relatives à l’hygiène du personnel :
les locaux doivent être régulièrement nettoyés dans le cadre de l’entretien et de l’hygiène générale à la santé du personnel ;
l’alimentation en eau potable, sur site (dans le cas de Kraoma, distribution d’eau potable venant du laboratoire), dans l’usine de transformation ou dans les bureaux, doit être assurée car chaque travailleur doit avoir à leur disposition de l’eau potable ;
l’atmosphère des lieux de travail doit être protégée contre les émanations dangereuses et gênantes, les vapeurs, les gaz, les poussières, les fumées, sans que cette énumération soit limitative ;
établissement de consignes d’hygiène concernant les EPI. Leur Remplacement en cas de détérioration de l’état hygiénique.
Mesures et précautions déjà mises en place par la société
Pour faire face au problème de poussières, la société a appliqué les dispositions suivantes :
nettoyage quotidien de chaque local de travail, généralement durant l’heure de travail ;
information et formation des travailleurs exposés. Kraoma a fait réaliser des sensibilisations pour les travailleurs concernant les risques face au problème de poussières ;
pulvérisation quotidienne d’eau sur les pistes sauf pour les périodes de pluie par une arroseuse (citerne montée sur camion BELL 525 B);
plantation d’une couverture végétale à croissance rapide sur les surfaces exposées ; tel que sur les morts terrains et les contours de la carrière ;
diminution de la hauteur de chute libre des produits dans la trémie réceptrice pour réduire l’empoussiérage ;
possession de masques anti-poussières pour les ouvriers surtout pour ceux qui sont exposés aux poussières ;
vitesse limite des véhicules de transport des minerais à 15 à 20 km/h.
Vibrations
Le responsable en HSE devrait prendre des mesures pour réduire autant que possible les effets néfastes des vibrations sur la santé des mineurs.
Définition
La vibration est un phénomène mécanique qui correspond aux variations de vitesse d’un corps physique au cours du temps. Une vibration transmise à l’homme est caractérisée par :
sa fréquence (en Hz), nombre d’oscillation par seconde ;
son amplitude (m/s²), détermine l’intensité du mouvement ressenti ;
son orientation, X (avant/arrière), Y (gauche/droite) ou Z (tête/pied) ;
son point d’entrée dans le corps ;
son impulsivité ;
sa durée d’exposition ;
Différents modes de transmission à l’ensemble du corps humain sont identifiés
le contact par les pieds avec une structure vibrante liée à un moteur, machine-outil, plate-forme de travail associée à un concassage ou criblage de matériaux, machine mobile avec opérateur debout…) ;
le contact par le séant avec le siège d’un engin mobile (engin de chantier, chariot industriel, véhicule routier…)
Circulation des engins
Les risques liés à la circulation des engins sont :
collision entre véhicules, en particulier aux zones de convergence ;
écrasement du personnel ;
renversement et de chute d’un engin ;
écrasement par un bloc ;
incendie.
Les différentes mesures spécifiques au site de Kraoma sont
limitation de vitesse à 40km/h ;
mise en place d’un plan de circulation et priorité absolue aux engins de chantier ;
entretien et possession d’avertisseurs sonores (klaxon, avertisseur de recul,…) et de feu de signalisation ;
tout conducteur doit être titulaire d’un permis de conduire et doit vérifier le bon fonctionnement du véhicule (frein, éclairage…) ;
en cas de mauvaise visibilité, ou en fonction de l’état des pistes, la vitesse doit être réduite et les feux allumés afin de signaler la présence des engins ;
pour croiser un autre véhicule, les chauffeurs doivent ralentir ;
lorsque deux véhicules se suivent, une distance minimale de 50 m doit être respectée ;
un dépassement n’est permis que lorsque les vitesses respectives sont extrêmement différentes et que la visibilité, la largeur et l’état de la piste le permettent.
Chute du personnel
Les risques de chute du personnel sont de différents types :
depuis l’installation de traitement ;
d’un front de taille ;
depuis un engin ;
de plein pied.
Les mesures liées aux risques de chute du personnel dans la société sont
information régulière sur les règles de sécurité ;
existence des EPI.
Chute de matériaux
Le risque de chute de matériaux est lié à la présence des installations mécaniques dans les industries. Des matériaux sont susceptibles de tomber lors du chargement de la trémie de réception ou lors du passage sur les bandes transporteuses.
Des matériaux sont aussi susceptibles de tomber du godet du chargeur lors du chargement des camions. Ce risque est également lié à la présence de fronts de taille (affaissement, éboulement).
Les mesures mises en place par Kraoma pour limiter les risques sont
formation et information de chaque personnel ;
disposition de chaque engin d’extincteur homologué et contrôlé régulièrement ;
des extincteurs sont également présents à proximité de la citerne et des installations électriques ;
l’installation électrique est aux normes et contrôlée par des professionnels ;
il est interdit de fumer en poste et en particulier lors des ravitaillements ;
enlèvement de la végétation avant décapage ;
mise en place de panneaux d’avertissement dans les zones susceptibles d’un incendie