La question religieuse dans les écoles publiques élémentaires et la modernisation des daara

La présentation physique du Sénégal

Positionné dans la zone intertropicale entre le pôle nord et l’équateur et compris entre les 12ème et 16ème degrés de latitude nord et les 11ème 30 et le 17ème 32 degrés de longitude ouest, le Sénégal est situé à l’extrême ouest du continent africain dans la partie soudano-sahélienne de l’Afrique occidentale. Cette situation géographique présente de nombreux avantages pour le pays. Grâce à sa façade maritime, il est une porte ouverte pour les marchés européens et pour l’Amérique. Ses pays limitrophes sont : la Mauritanie au nord, le Mali à l’est, la Guinée Conakry et la Guinée Bissau au sud. La Gambie constitue une enclave de 10 300 km² le long du fleuve du même nom. A l’ouest, le pays est bordé par l’océan Atlantique sur une longueur de 700 km. Le Sénégal a une superficie de 196 722 km². Dans l’ensemble, le territoire est dominé par un relief plat; les altitudes dépassent rarement 200 mètres. Deux saisons caractérisent son climat : une saison sèche qui dure presque neuf mois d’octobre à juin et une saison des pluies d’environ trois mois de juillet à septembre. Les températures les plus élevées sont enregistrées à l’est du pays dans la région de Tambacounda. Les volumes de précipitations les plus importantes sont prélevés au sud, en Casamance. Cette région, naturelle, australe, est en effet le domaine de la forêt guinéenne ; contrairement au centre-ouest et au nord qui sont respectivement le domaine de la savane arborée et herbacée et de la steppe à épines. Les principaux cours d’eaux qui forment le réseau hydrographique du pays sont le fleuve Sénégal avec 1700 km de long, le fleuve Gambie d’une longueur de 750 km, le fleuve Casamance long de 300 km et le Sine et le Saloum qui sont de véritables bras de mer salés. Le fleuve Sénégal constitue au nord-est du pays une frontière naturelle entre ces pays limitrophes. Il représente aussi une zone de contact et d’échanges économiques, culturels et donc religieux.

Les confréries et guides religieux musulmans

L’islam est introduit au Sénégal vers la fin du 10ème et le début du 11ème siècle. La pénétration s’est d’abord faite par le nord et l’est du pays. Aujourd’hui, il représente la principale religion de la majorité des sénégalais. L’islam pratiqué au Sénégal est un « islam soufi » ou « confrérique ». Le « soufisme » se définit comme étant la branche de l’islam mystique et marquée par une certaine spiritualité élevée. Il se caractérise par une quête de Dieu qui peut aller, pour l’adepte de cette forme d’islam, jusqu’à qu’à se dissoudre dans son amour infini. « Le soufi est amoureux de Dieu (Haqq) et pour prouver son amour, comme les amoureux figuratifs, il est continuellement occupé par le souvenir de son Bien Aimé qui est Dieu.». Cette branche de l’islam est réputée comme donnant une importance capitale à la théorie et aux dogmes, mais aussi à leur pratique. L’islam soufi est aussi marqué par la récitation de la litanie des noms et qualificatifs de Dieu, des temps de méditations jumelés aux prières, qui font parties des piliers de l’islam. La recherche d’une certaine ascèse et du mystique pour atteindre un degré de spiritualité sous la direction d’un maître le caractérise également. Ce maître qui, au Sénégal, prend le titre de marabout16 met en place une voie soufie nommée confrérie. Dès lors chaque marabout rassemble autour de lui des adeptes qui le suivent parce que se retrouvant dans son enseignement et sa qualité de vie marquée par un certain charisme et spiritualité à laquelle ils aspirent. Ainsi, l’islam sénégalais n’aura pas un représentant mais un guide pour chaque confrérie. Les principales confréries sont la « Tidiania », le « Mouridisme », la « Quaddria », la confrérie « Layène », etc.

L’influence des guides religieux après les indépendances

L’indépendance du Sénégal intervenue en 1960 n’a pas véritablement modifié, contrairement ce qui était possible d’imaginer, les rapports entre le spirituel et le temporel. Les relations entre les chefs religieux et l’élite sénégalaise qui a pris les destinées du pays témoignent de cette réalité. L’influence du pouvoir religieux sur le pouvoir politique, démontrée pendant la période coloniale, se confirme par le soutien que les chefs religieux en particuliers musulmans apportent aux premiers hommes politiques sénégalais. Ce soutien se concrétise le plus souvent à la veille des élections. Il faut noter que c’était déjà le cas en 1914 avec le premier député noir, Blaise Diagne, qui a eu le soutien du khalife général de la confrérie « Mouride ». Aussi, cette influence était frappante avec l’exemple de Léopold Sédar Senghor. D’après Magassouba (1985), cette influence des marabouts encore présente ne date pas d’aujourd’hui. Senghor de confession catholique qui, au début de son
entrée dans la scène politique, dans les années 1950, « perpétue la tradition coloniale d’appui du politique sur ces médiateurs religieux, comme facteur de pénétration de la société, ceux-ci étant respectés et suivis par la majorité de la population paysanne. C’est grâce à cette alliance qu’il réussit à battre Lamine Guèye en 1951, et devient le premier Président du Sénégal indépendant en 1960. Il faut rappeler que lors des premières élections législatives de 1951, Senghor et Lamine Guèye, « les deux adversaires et leurs formations vont s’efforcer dès lors d’occuper le champ religieux qui n’avait jamais fait l’objet de pareilles sollicitations, même de la part de l’administration coloniale. »

L’engagement des partenaires et des associations

Dans la recherche de la paix et le maintien de la coexistence pacifique au Sénégal, les associations, les mouvements de jeunesse, les ONG et les organismes internationaux ont contribué et continuent de s’impliquer pour la préservation des acquis et la recherche de solutions durables par une sensibilisation de la population à travers des colloques, des financements de projets de développement, des publications de revues, telles que : « LES CAHIERS DE L’ALTERNANCE », une revue trimestrielle d’études et de réflexions sur des thèmes d’actualité ou sur les préoccupations du continent africain. C’est un recueil d’articles de journalistes, écrivains, chercheurs et universitaires… Cette revue est en partenariat avec la fondation Konrad Adenauer et le centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information. Son numéro 09 de décembre 2005 porte le titre de : « les religions au Sénégal ». La première partie intitulée : ISLAM ET CHRISTIANISME AU SENEGAL : TRAJECTOIRES, ORGANISATION ET FIGURES EMBLEMATIQUES, présente les différentes religions au Sénégal en insistant sur leur implantation, leur cohabitation, leur évolution et leur contribution dans la société surtout dans le domaine éducatif. Dans la deuxième partie intitulée : RELIGIONS, ETAT ET SOCIETES AU SENEGAL : LAÏCITE ET DIALOGUE ISLAMO-CHRETIEN, sont développés des thèmes tels que « les chefs religieux montrent la voie », « El Hadji Seydou Nourou TALL, un précurseur du dialogue islamo-chrétien », « les sources du dialogue chrétien », « le Coran et la Sunna, sources du dialogue », « le dialogue de la vie », « chrétiens et musulmans en communion », « un dialogue au quotidien », « Chrétiens dans le Fouta musulman, une cohabitation harmonieuse avec les autochtones musulmans », « Ziguinchor (reportage), une symphonie religieuse harmonieuse », « Le monastère de Keur Moussa, un exemple d’évangélisation et de cohabitation », « L’école au service du dialogue interreligieux », « Familles mixtes chrétiennes et musulmanes, le dialogue, un sacerdoce »,… Autant d’articles qui, à partir de simplement leur titre, aident à illustrer la réalité du dialogue interreligieux au Sénégal. À travers la parution de dossiers sur le dialogue interreligieux et l’organisation de colloque comme celui du 23-24 juin 2009, ces associations ou ces fondations comme de la fondation Konrad Adenauer essaient de sensibiliser les populations sur l’importance du dialogue. «Depuis quelques années, à la Fondation Konrad Adenauer, un groupe de réflexion – le comité scientifique «Plaidoyer pour le dialogue interreligieux » s’engage à promouvoir et à développer le dialogue interreligieux au Sénégal et dans la sous-région. Pour l’édition 2013, ce comité scientifique propose le thème « religion, éducation et citoyenneté », … organisé, les 5 et 6 novembre 2013…» .

Table des matières

Introduction générale
Partie I – Cadre descriptif et Etat des lieux
Introduction 1
Chapitre I- La présentation générale du Sénégal
1- 1- PRESENTATION DU SENEGAL
1- 1- 1- La présentation physique du Sénégal
1- 1- 2- La présentation politique
1- 1- 2- 1- La division administrative
1- 1- 2- 2- L’organisation constitutionnelle
1- 1- 2- 3- Les données démographiques
1- 1- 3- L’organisation sociale et religieuse avant la colonisation
1- 1- 4- Les religions révélées
1- 2- FAMILLES RELIGIEUSES AU SENEGAL
1- 2- 1- Le christianisme et les guides religieux catholiques
1- 2- 2- Les religions traditionnelles et les chefs coutumiers
1- 2- 3- Les confréries et guides religieux musulmans
1- 2- 3- 1- La confrérie Tidiane ou la « Tidiania »
1- 2- 3- 2- La confrérie Mouride de Cheikh Ahmadou Bamba
1- 2- 3- 3- La confrérie « Layène »
1- 2- 3- 4- La confrérie « Qadiriya »
1- 2- 3- 5- Le poids des confréries et des marabouts au Sénégal
1- 2- 4- L’influence des chefs religieux au Sénégal
1- 2- 4- 1- Le pouvoir maraboutique pendant la colonisation
1- 2- 4- 2- L’influence des guides religieux après les indépendances
1- 2- 4- 3- La période des « ndiguël » électoraux
1- 2- 4- 4- Le pouvoir religieux et l’alternance politique
1- 3- DIALOGUE INTERRELIGIEUX, UNE TRADITION AU SENEGAL
1- 3- 1- La parentalité mixte
1- 3- 2- Les références dans les textes sacrés
1- 3- 3- La responsabilité et l’engagement des élites
1- 3- 4- L’engagement des partenaires et des associations
1- 4- CONCLUSION 1
Chapitre II- Le système éducatif sénégalais
2- 1- ORGANISATION DU SYSTEME EDUCATIF SENEGALAIS
2- 1- 1- Les services et divisions du Ministère de l’Education Nationale
2- 1- 2- L’organigramme du Ministère de l’Education Nationale
2- 2- DESCRIPTION DU CYCLE FONDAMENTAL DU SYSTEME EDUCATIF
2- 2- 1- L’éducation préscolaire
2- 2- 2- L’enseignement élémentaire
2- 2- 3- L’enseignement Moyen
2- 3- L’ECOLE PUBLIQUE FORMELLE SENEGALAISE
2- 3- 1- La distinction entre école formelle et école non-formelle
2- 3- 2- L’école sénégalaise pendant la colonisation
2- 3- 2- 1- L’apport des missionnaires dans l’expansion de l’école
2- 3- 2- 2- L’Abbé David Boilat, missionnaire et initiateur de collège
2- 3- 2- 3- Rapport entre Faidherbe et les musulmans
2- 3- 3- L’école sénégalaise post coloniale en quête de repère
2- 3- 3- 1- Première période : de 1960 à 1980
2- 3- 3- 2- Deuxième période : de 1980 à 2000
2- 3- 3- 3- Troisième période : de 2000 à nos jours
2- 3- 4- Les programmes et projets traduisant la politique éducative
2- 3- 4- 1- Le plan décennal et le projet « Éducation de Qualité Pour Tous »
2- 3- 4- 2- Le PAQUET
2- 4- CONCLUSION
Chapitre III- L’enseignement religieux au Sénégal
3- 1- ENSEIGNEMENT ARABO-ISLAMIQUE
3- 1- 1- L’enseignement arabo-islamique avant la colonisation
3- 1- 1- 1- Les écoles coraniques, polysémie de termes
3- 1- 1- 2- Les grands centres éducatifs
3- 1- 2- L’enseignement arabo-islamique pendant la colonisation
3- 1- 2- 1- L’expansion de l’enseignement islamique
3- 1- 2- 2- Les tentatives de contrôle de l’enseignement religieux
3- 1- 2- 3- La Médersa de Saint-Louis
3- 1- 3- L’enseignement arabo-islamique après la colonisation
3- 1- 3- 1- Le développement des « daara » en charge de cet enseignement
3- 1- 3- 2- Le développement des écoles privées franco-arabes
3- 1- 3- 3- L’enseignement arabo-islamique aujourd’hui
3- 1- 3- 4- La création d’écoles franco-arabes publiques
3- 1- 3- 5- L’exemple du daara de COKI
3- 2- ENSEIGNEMENT RELIGIEUX CATHOLIQUE
3- 2- 1- Histoire et mission de l’école catholique
3- 2- 2- L’enseignement religieux dans les écoles catholiques
3- 2- 3- Le programme d’enseignement religieux dans les écoles catholiques
3- 3- CONCLUSION
Chapitre IV- La problématique générale de la recherche
4-1- CONTEXTE DE LA RECHERCHE
4- 1- 1- L’extériorité du principe de laïcité au Sénégal ?
4- 1- 2- La laïcité : objet d’un conflit d’interprétation au Sénégal
4- 1- 2- 1- Le contenu de la laïcité
4- 1- 2- 2- Le caractère non-consensuel de la laïcité au Sénégal
4- 1- 2- 3- L’impossibilité d’une privatisation stricte de la religion
4- 1- 3- Le débat sur la laïcité au Sénégal
4- 1- 3- 1- Le débat sur la laïcité dans l’espace public
4- 1- 3- 2- Le débat sur le code de la famille
4- 1- 4- Les innovations de 2002 dans le système éducatif sénégalais
4- 1- 4- 1- Le débat sur la religion à l’école publique
4- 1- 4- 2- La problématique de la modernisation des « daara »
4- 2- CONSTRUCTION DE LA PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE
4- 2- 1- La question de la recherche
4- 2- 2- Les objectifs de la recherche
4- 2- 2- 1- Examiner les effets de la réforme de 2002
4- 2- 2- 2- Analyser le modèle et les types de laïcité construits au Sénégal
4- 2- 3- La formulation et la présentation des hypothèses de recherche
4- 2- 3- 1- Les innovations de 2002, observatoire de la forme de laïcité
4- 2- 3- 2- La coopération, identité du régime de séparation des pouvoirs au Sénégal
4- 2- 3- 3- La multiculturalisme, cadre de jouissance des finalités de la laïcité au Sénégal
4- 3- CONCLUSION
Conclusion 1
Partie II – Cadre Théorique et Méthodologique
Introduction 2
Chapitre V- La laïcité : un concept à géométrie variable
5- 1- ARCHEOLOGIE ET SIGNIFICATIONS DE LA LAÏCITE
5- 1- 1- Étymologie et origine du mot laïcité
5- 1- 2- Évolution de la signification
5- 2- MARCHE VERS LA LAÏCITE
5- 2- 1- Le commencement dans la pensée
5- 2- 1- 1- L’émergence de la pensée critique
5- 2- 1- 2- La philosophie des Lumières
5- 2- 2- Les actes de référence de la laïcité
5- 2- 2- 1- La Révolution française
5- 2- 2- 2- L’œuvre de Napoléon et l’indépendance de l’école
5- 2- 2- 3- La loi de séparation de 1905
5- 2- 2- 4- L’exception de l’Alsace – Moselle
5- 2- 2- 5- La notion de seuil de laïcisation
5- 3- PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA LAÏCITE
5- 3- 1- La séparation des pouvoirs
5- 3- 2- La neutralité de l’Etat
5- 3- 3- La liberté de conscience
5- 3- 4- L’égalité entre tous
5- 4- ESSAI(S) DE DEFINITION DE LA LAÏCITE
5- 4- 1- La laïcité, un cadre juridique
5- 4- 2- La laïcité comprise comme une question politique
5- 4- 3- Laïcité et sécularisation
5- 4- 4- Des exemples de sécularisation ou de laïcisation
5- 4- 5- Les modèles de laïcité
5- 4- 6- Laïcité et valeur (s)
5- 5- LAÏCITE ET TOLERANCE
5- 5- 1- La tolérance : une notion, un idéal
5- 5- 2- Des libertés partielles à la reconnaissance positive
5- 5- 3- Liens entre tolérance et laïcité
5- 5- 4- La tolérance, valeur essentielle à cultiver
5- 5- 5- Les cinq régimes de tolérance de Walzer
5- 5- 5- 1- La tolérance, attitudes à cultiver
5- 5- 5- 2- Les empires multinationaux
5- 5- 5- 3- La société internationale
5- 5- 5- 4- Les consociations
5- 5- 5- 5- Les États-nations
5- 5- 5- 6- Les sociétés d’immigration
5- 5- 5- 7- Le cas complexe de la France
5- 6- CONCLUSION
Chapitre VI- La méthodologie
6- 1- CHOIX DE LA METHODOLOGIE
6- 1- 1- La justification du choix de la méthodologie
6- 1- 2- L’approche qualitative
6- 2- TRIANGULATION DE TECHNIQUES DE RECHERCHE
6- 2- 1- L’étude documentaire
6- 2- 1- 1- La documentation archivée
6- 2- 1- 2- La documentation officielle
6- 2- 1- 3- La constitution du corpus documentaire
6- 2- 2- L’entretien
6- 2- 2- 1- L’entretien en recherche scientifique
6- 2- 2- 2- Les différents types d’entretien
6- 2- 2- 3- Le choix de l’entretien semi-directif
6- 2- 2- 3- 1- Le guide d’entretien
6- 2- 2- 3- 2- La démarche utilisée lors des entretiens
6- 2- 3- L’analyse de discours
6- 2- 3- 1- La démarche méthodologique de l’analyse de discours
6- 2- 3- 2- L’argumentation dans le discours
6- 3- CONCLUSION
Chapitre VII- La construction d’un modèle d’analyse
7- 1- OPERATIONNALISATION DU CADRE THEORIQUE
7- 1- 1- La modélisation des hypothèses de la recherche
7- 1- 2- Vers la conceptualisation de ces principes de bases au Sénégal
7- 1- 3- La mobilisation des concepts de laïcité et tolérance au Sénégal
7- 2- METHODE D’IDEALTYPE
7- 2- 1- La définition d’un idéaltype
7- 2- 2- L’utilisation de l’idéaltype dans l’analyse des types de laïcité
7- 2- 2- 1- Laïcité séparatiste
7- 2- 2- 2- Laïcité autoritaire
7- 2- 2- 3- Laïcité anticléricale
7- 2- 2- 4- Laïcité de foi civique
7- 2- 2- 5- Laïcité de reconnaissance
7- 2- 2- 6- Laïcité de collaboration
7- 2- 3- L’utilisation de l’idéaltype pour le cas du Sénégal
7- 3- CONCLUSION
Conclusion 2
Partie III- Cadre d’analyse et interprétation des résultats de la recherche
Introduction 3
Chapitre VIII- Présentation, analyse et interprétation des données recueillies
8- 1- PRESENTATION DES DONNEES DE LA RECHERCHE
8- 1- 1- Les textes en lien avec l’introduction de l’éducation religieuse
8- 1- 1- 1- La loi d’orientation de l’Education Nationale
8- 1- 1- 2- La loi n° 2004-37 du 15 décembre 2004 modifiant et complétant la loi d’orientation de l’Education Nationale
8- 1- 1- 3- Les emplois du temps curriculaires
8- 1- 2- Les textes en lien avec le projet de la modernisation des « daara »
8- 1- 2- 1- L’arrêté portant missions et organisation de l’inspection des « daara »
8- 1- 2- 2- L’accord-cadre pour la promotion des « daara »
8- 1- 2- 3- Le projet de loi portant statut du »daara »
8- 1- 2- 4- Le contrat de performance pour le testing
8- 1- 3- La description et la mise en place de ces deux innovations
8- 1- 4- La présentation des entretiens
8- 1- 4- 1- La population visée et la constitution de l’échantillon
8- 1- 4- 2- Les conditions générales de conduite des entretiens
8- 2- ANALYSE DES DONNEES RECUEILLIES
8- 2- 1- L’analyse sémantique par « Tropes »
8- 2- 1- 1- Le scénario de l’introduction de la religion à l’école
8- 2- 1- 2- Le scénario du projet concernant les « daara »
8- 2- 2- Les résultats de l’analyse thématique catégorielle
8- 2- 2- 1- Les données recueillies sur l’éducation religieuse
8- 2- 2- 2- Les données recueillies sur le projet de modernisation des « daara »
8- 3- INTERPRETATION DES RESULTATS RECUEILLIS
8- 3- 1- L’éducation religieuse dans les écoles publiques élémentaires
8- 3- 2- Le projet de modernisation des « daara »
8- 4- CONCLUSION
Chapitre IX- Le régime et les visions de la laïcité au Sénégal
9- 1- LAÏCITE AU SENEGAL, UN MODELE EN PERPETUELLE ADAPTATION
9- 1- 1- L’inculturation progressive de la laïcité
9- 1- 2- Les réajustements éducatifs de 2002
9- 2- LAÏCITE AU SENEGAL : COHABITATION DE DIFFERENTES VISIONS
9- 2- 1- La laïcité « séparatiste inclusive »
9- 2- 2- La laïcité « cultuelle ou de proposition »
9- 2- 1- La laïcité « égalitaire ou de reconnaissance »
9- 2- 2- La laïcité de non-reconnaissance ou absente
9- 3- CONCLUSION
Conclusion 3
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes

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