La qualité des soins maternels suivant les OMD

Offre économique et offre de soins

L’OFFRE désigne la qualité de biens et de services que les vendeurs sont prêts à vendre sur le marché, pour un prix donné. Ce qui permet de dire que l’ensemble de la production des pommes par exemple, n’est pas l’offre réelle des producteurs, car ils peuvent très bien décider de détruire une partie de leur récolte si les prix ne sont pas estimés à leur profit.
La fonction d’offre préétablie une relation entre la quantité offerte et le prix. L’analyse de l’offre revient à se demander pourquoi et comment la quantité d’un produit X qu’un entrepreneur propose sur le marché varie lorsque le prix de ce produit Px se modifie. Mais dans la plupart des cas, ce qui est offert est d’abord produit, la question se ramène à celle-ci : comment et pourquoi la quantité fabriquée du bien X varie- t- elle lorsque le prix Px change.
Si le prix du marché Px augmente, l’entrepreneur aura intérêt à fabriquer davantage. Autrement dit, la production du bien X augmente avec son prix. L’offre apparait alors comme une fonction croissante du prix.
L’OFFRE DE SOINS : L’offre de soins, implanté de manière différente géographiquement et démographiquement suivant le type de producteur, se présente comme étant une offre que les agents sanitaires disposent à offrir aux consommateurs dans un cadre bien établi et suivant des normes légales et officielles.
Dans la plupart des pays, l’offre de soins est planifiée selon les normes du système de santé. On prend en considération les facteurs qui influent mais en général, on utilise les ratios simples présentant l’offre par rapport au nombre d’habitant. L’offre est donc repartie en fonction du nombre de la population. Mais à Madagascar, on a un problème de manque de personnel de santé. Si on fait le ratio par habitant on est très loin de la couverture.

Défis du secteur santé

Les points marquants le secteur santé Les objectifs de note étude sont d’ : Evaluer les niveaux de compétence des personnels de la santé sur la réalisation des soins aux malades ; Apprécier la satisfaction des consommateurs par rapport aux soins dispensés ; Identifier les causes qui entravent la qualité de soins offerts dans les services concernés et proposer des suggestions pour améliorer la qualité de services dans les unités de soins.
Renforcement du système de santé : Plusieurs défis du secteur santé ont été renforcés dans les PED, en vue d’une amélioration du système sanitaire. A l’exemple concret, Madagascar s’avère se focaliser sur trois principaux points sur ces défis, à savoir les luttes contres les maladies épidémiques (paludisme, tuberculose, arbovirose, VIH/SIDA), l’amélioration de la santé materno-infantile et le renforcement du système de santé.ces axes sont évidemment repris dans le plan national de développement du secteur de la santé élaboré par Madagascar. Le système de santé est complexe à piloter et à faire évoluer, mais il semble nécessaire et essentiel de disposer d’une bonne information sur la situation sanitaire, les secteurs, les besoins et les moyens.
Le secteur privé aussi a un rôle à jouer dans l’amélioration de l’accès et de la qualité des soins pour la population. Le privé en question ici ne concerne non seulement les cliniques privées mais aussi les médecins de brousse. Ce sont les centres tenus par les assurances maladies des salariés, les mutuelles de santé, les fournisseurs d’équipements, les laboratoires, les pharmaciens, etc. tous ces acteurs contribuent à l’offre de soins actuellement à Madagascar. L’objectif est d’améliorer la qualité des soins maternels suivant les OMD. L’accent est plutôt mis sur la priorité aux soins prodigués à la base du système, celle qui est en contact avec la population, pour maximiser les impacts obtenus.

Les étapes d’amélioration de la qualité de soins

L’amélioration de la qualité est basée sur trois grands points majeurs : La démarche qualité, basée sur la politique nationale de la santé ; consiste à gérer et assurer le développement de la qualité avec la mise en place de la formation continue des personnels soignants. Cette reforme est conçue avec le minimum de coût et le maximum de résultat.
Le contrôle qualité basé sur un principe directeur de la réduction des erreurs médicales, la réduction des gaspillages et les inefficacités pour assurer une bonne utilisation.
L’assurance qualité qui vise à garantir un niveau constant de qualité. Le système est défini selon des normes : La prévention des risques, La sécurité des malades . Dans une analyse à court terme, on peut souvent remplacer les résultats présumés ou potentiels.
On a estimé aussi que la qualité était une variable continue alors que l’efficacité en terme de santé clinique, est une variable discontinue.
Les économistes appellent « consommation », l’utilisation des biens par les individus et les ménages à la différence de l’investissement qui est l’emploi des certains biens pour en produire d’autre.
Si une meilleure santé figure parmi les objectifs du développement socio-économique, elle n’est que l’un d’entre eux au même titre. Pris au sens étroit, le développement économique suppose entre autre condition de travail de meilleure qualité qui s’obtient l’amélioration de la santé, de l’éducation et des autres activités sociales. Ceci est la base d’une nouvelle théorie du capital humain dans laquelle santé contribue au développement économique dont elle fait partie intégrante. Dans ce contexte, les services de santé peuvent être considérés comme une source de production.

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L’harmonie sante-économie

La santé pour l’Economie

Une bonne santé contribue au développement économique : elle entraine un abaissement du taux de fécondité, une amélioration du niveau d’instruction, une augmentation de la productivité du travail et une amélioration de la stabilité macroéconomique.
L’amélioration de la santé entraine une réduction des taux de mortalité et fécondité ainsi qu’une réduction du rapport de dépendance. Il devient alors possible d’investir davantage dans la santé et l’éducation.
L’augmentation du niveau d’instruction : Les enfants en bonne santé apprennent mieux et ont un taux de fréquentation scolaire élevé. Lorsqu’ils parviennent à l’âge adulte, étant plus instruits, ils produisent davantage, ils gagnent mieux leurs vies économisent encore plus.
L’accroissement de la productivité du travail : des travailleurs en bonne santé sont physiquement et intellectuellement plus productifs, ils gagnent des salaires plus élevés, ils perdent moins de journée de travail que ceux qui sont atteints de maladies chroniques. Cela contribue non seulement à la croissance, mais renforce les incitations à investir.
Une bonne santé est liée à la croissance économique : améliorer la santé et la longévité des pauvres est une finalité en soi, un objectif fondamental du développement économique. Les pays dont la population jouit d’une bonne santé (et d’une bonne éducation) parviennent nettement mieux à instaurer une croissance durable que ceux dont la population a un niveau de santé médiocre.

L’Economie pour la santé

L’aisance économique favorise la santé, et la pauvreté génère un état sanitaire instable. L’un des objectifs du développement économique et social est l’amélioration de a santé. Il est certain que le potentiel de développement dépend de la santé, mais la santé elle-même est tributaire des conséquences économiques et sociales qui permettent à l’individu d’avoir accès aux besoins de base.
Le niveau de revenu affecte généralement l’état de santé d’un individu et de ceux qui ont un revenu plus élevé. D’après la banque mondiale, en 1994, dans son rapport sur le développement dans le monde, huit pays les plus riches en termes de revenu par habitant, font partis des pays où l’espérance de vie est la plus élevée.
A l’inverse, les pays à faible revenu par habitant, ont une situation sanitaire beaucoup plus misérable. Pour eux, la couverture sanitaire est moindre, voire même impossible compte tenu que, comme la plupart des bonnes choses, la bonne santé et les meilleures conditions d’hygiènes coûtent chères, et le bien être est loin d’être gratuit. En général, les conditions d’accessibilité aux soins sont très limitées. Dans ces pays, la pauvreté est majoritairement rurale, le développement durable de ce secteur pourrait offrir à la population rurale des moyens viables, en s’attaquant aux problèmes économiques auxquels cette communauté est confrontée. Par contre, la prospérité économique peut aussi receler des risques importants pour la santé. L’inégalité d’accès à ces services de santé reflète et met en lumière l’écart entre les riches et les pauvres.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DE LA QUALITE DE L’OFFRE DE SOINS
CHAPITRE I : GENERALITES
SECTION I : COMPOSANTES DE L’OFFRE ET OFFRE DE SOINS
1. Offre économique et offre de soins
2. Les différents travaux menés dans le secteur santé
3. Offre de soins de qualité selon les différents auteurs
SECTION II : QUALITE DE L’OFFRE DE SOINS
1. Défis du secteur santé
1.1.Les points marquants le secteur santé
1.2.Renforcement du système de santé
2. Une qualité à explorer pour un art à développer
2.1.La qualité de soins
2.2.Dimension de la qualité des soins
2.3.Les étapes d’amélioration de la qualité de soins
CHAPITRE II : OFFRE DE SOINS A MADAGASCAR
SECTION I : LES OFFRES DE SOINS EXISTANTS A MADAGASCAR
1. Offres de soins publics
1.1.Le Réseau d’établissement de Soins de Santé de Base (RESSB)
1.2.Le Réseau d’Etablissement Hospitalier (REH)
2. Offre de soins Privés
2.1.Le secteur privé à but lucratif
2.2.Le secteur privé à but non lucratif
SECTION II : L’HARMONIE SANTE-ECONOMIE
1. La santé pour l’économie
2. L’Economie pour la santé
PARTIE II : AMELIORER LA SANTE MATERNELLE POUR S’INVESTIR DANS LE DEVELOPPEMENT : CAS DU CHU/GOB
CHAPITRE I : OBJECTIF ET METHODOLOGIE
SECTION I : OBJECTIF DE L’ETUDE
1.BUSINESS PLAN DU MINISTERE DE LA SANTE
SECTION II : METHODOLOGIE
1. Information générale sur les soins maternels
2. Cas du CHU/GOB
CHAPITRE II : VERIFICATION DES INDICATEURS DE SOINS MATERNELS
SECTION I : LA MORTALITE MATERNELLE ET LES PRINCIPAUX INDICATEURS SANITAIRES DES MERES
1. Evolution et situation de la mortalité maternelle
2. Evolution des principaux indicateurs de la santé maternelle
3. Mobilisation des ressources
3.1.Ressources Humaines
3.2.Ressources financières
SECTION II : RESULTATS
1. Résultat global
1.1.Pour le CHU/GOB
1.2.Pour les organismes internationaux
1.3.Selon l’EDSMD/IV
2. Des actions structurées au niveau national pour réduire le taux de mortalité maternelle
3. Les principaux défis à relever
3.1.Atteinte de l’OMD
3.2.Un cadre politique national favorable
3.3.Renforcement du système de santé
4. Recommandations
CONCLUSION

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