LA PRODUCTION ET L’OPTIMISATION DES PRODUITS AVICOLES

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Situation géographique et économique des Comores

L’archipel des Comores est situé à l’entrée nord du canal de Mozambique à di distance égale entre l’Afrique orientale et Madagascar. Il est composé de quatre îles, la Grande Comore (N’Gazidja), Mohéli (Mwali), Anjouan (N’Dzouani) et Mayotte: les trois premières forment l’Union des Comores alors que la quatrième est sous administration française. Les trois premières occupent ensemble une superficie de 2 230 km2 et sont distantes entre elles de 40 à 80 km:
La Grande Comore est l’île la plus étendue et la plus occidentale, avec une largeur comprise entre 15 et 24 km et une longueur totale des côtes de 170 km. La capitale, Moroni, est située à l’ouest, au pied du mont Karthala (2 361 m). L’île se compose de trois régions naturelles: au sud la péninsule de Badjini, au centre le massifdu Karthala et au nord le massif de la Grille. La côte est peu élevée et très souvent rocheuse. Onpeut observer quelques récifs coralliens;
L’île de Mohéli, la plus petite et de forme ovale, est formée d’un plateau basaltique étalé à l’est, qui se redresse à l’ouest en crête par le mont Kibouana à 765 m. L’île est protégée par un banc de corail large de 2 km et bordée de grandes plages aux sables de couleurs variées et de petites baies à mangroves;
Anjouan a la forme d’un triangle équilatéral. Les roist lignes de crêtes principales se rejoignent au centre de l’île, au mont N’Tingui (1 595 m). Le réseau hydrographique est dense et a creusé de nombreuses vallées étroites et encaissées qui donnent à l’ensemble de l’île un relief accidenté. Aux trois extrémités de l’île, on trouvedes falaises dominant le littoral.

Présentation générale et domained’études

On peut distinguer trois grandes catégories de sols: les sols ferralitiques, les sols bruns (Anjouan et Mohéli), les andosols (majoritaires à la Grande Comore, mais également présents à Mohéli et Anjouan). Souvent, notamment à Anjouan et Mohéli, en raison du relief accidenté, les sols sont naturellement fragiles et sensibles à l’érosion. Cette sensibilité est fréquemment accrue par la déforestation. Globalement, les sols sont peu évolués, pauvres et sensibles aux décapages. L’exploitation inappropriée des zones à forte pente et l’érosion hydrique provoquée par les précipitations élevées sont à l’origine d’un procesus accéléré de dégradation des terres et la couverture forestière se réduit inexorablement.
Le climat est de type tropical humide insulaire à d eux saisons, l’une sèche et « fraîche » (mai-octobre), l’autre humide et chaude (novembre-avril). Les températures fluctuent entre des minima de 15°C et des maxima de 33°C. La pluviométrie annuelle varie entre 2 000 mm et 4 000 mm. Sur les îles elles-mêmes, la pluviométrie change sensiblement en fonction de l’altitude et de l’orientation par rapport au relief. À la Grande Co more la pluviométrie varie entre 1 398 mm à l’est de Foumbouni et 5 888 mm à l’ouest de Nioumba djou, au pied du massif du Karthala. À Mohéli, les précipitations moyennes vont de 1 187 m à Fomboni (15 m d’altitude) à 3 063 mm au Chalet Saint-Antoine (697 m d’altitude). À Anjou an, elles varient entre 1 371 mm à M’Ramani et plus de 3 000 mm dans la zone centrale de l’île. Sur la côte, la température moyenne annuelle avoisine les 25°C. Elle diminue av ec l’altitude. L’amplitude annuelle, faible, est de l’ordre de 4°C. L’humidité moyenne avoisine 85 pour cent et l’évaporation annuelle est comprise entre 600 mm et 800 mm en bordure de côte. Episodiquement, les Comores peuvent être traversées par des cyclones. Dans l’archipel,la conjonction de différents facteurs (relief, couvert végétal, etc.) est favorable à la créationde nombreux microclimats sur chacune des îles. Ces variations jouent un rôle important dans la répartition des espèces et les phénomènes d’érosion.
La population en 2004 s’élevait à 790 000 habitants dont 64 pour cent étaient des ruraux La densité atteignait 354 habitants/km. La croissance démographique pour la période 19902002-était de 2.9 pour cent, pour une espérance de vie àla naissance de 61 ans. L’eau potable en 2002 était accessible à 94 pour cent de la population (90 pour cent en milieu urbain et 96 pour cent en milieu rural). En 1995, l’incidence de la pauvreté était estimée à 47 pour cent des ménages, mais le phénomène varie selon les îles: Anjouan est la plus touchée par le phénomène avec une incidence de pauvreté monétaire égale à 60 pour cent. Les plus affectés sont les agriculteurs .

Économie rurale

Le secteur agricole, pêche, élevage inclus, occupela première place dans l’économie nationale. Le secteur agricole est un secteur clé pour la subsistance, l’économie et l’emploi. En 2002, il offrait des emplois à 73 pour cent de la p opulation active et contribuait pour 41 pour cent

Présentation générale et domained’études

· Statistiques agricoles
· Cultures vivrières
Ces cultures regroupent les maïs, manioc, patate douce, taro, banane, igname, légumineuses et noix de coco
La production vivrière traditionnelle reste la base de l’activité du pays et se compose en grande majorité de produits non échangeables sur lemarché international (banane, tubercules frais, autres fruits et légumes destinés à la consommation intérieure). D’une manière générale, on estime que la production de ces denrées connaît aux Comores une croissance plus ou moins parallèle à la croissance démographique.
Le riz et le maïs sont les seules céréales cultivées aux Comores. Bien que le riz soit l’aliment de base du comorien, la production locale est très faible et en déclin. Elle s’élèverait à environ 1500 t/an alors que les importations sont de l’ordre de 30 000 t/an.
La patate douce est généralement cultivée en fin assolementd’ traditionnel quelque soit la région ou l’altitude. L’introduction et la diffusion des variétés en provenance d’Afrique du Sud a permis d’obtenir des rendements élevés (2002 : 15 20tà au lieu de 5t pour les variétés locales).
La banane est le produit de l’agriculture locale le plus consommé. 42 variétés locales ont été recensées et mises en collection. 65 000t de bananes sont produites par an.
Les légumineuses alimentaires à grain sont très répandues et toujours présentes dans l’association culturale. Les plus importantes sont les ambrevades (Ntsuzi), l’arachnide, l’ambérique (Ntsandzi) et le Vohème (Nkudé). Les ndementsre sont souvent élevés (1.5 à 2 t/ha d’arachide) mais les dégâts phytopathologiques sont importants et les délais de conservation réduits.
· Cultures de rente
Trois produits agricoles principaux (vanille, girofle, ylang-ylang) fournissent actuellement
à eux seuls plus de 95 % des recettes d’exportation des Comores. Ces dernières années, les recettes issues de l’exportation des principales cultures dites de rente sont en baisse du fait de la concurrence sur les marchés internationaux.
Vanille :
L’archipel se situe au deuxième rang mondial dans al production de la vanille derrière Madagascar. La vanille concerne 9350 agriculteurs surtout concentrés à Ngazidja. La vanille est exportée en France et en Allemagne. Les cours restent élevés en raison du marché mondial fortement demandeur.

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Table des matières

REMERCIEMENT
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE ET DOMAINE D’ETUDE
I. Présentation générale du C.F.R.A
1. Localisation
2. Climat
3. Historique du centre
4. Finalité
5. Résultat technique
6. Résultat économique
7. Moyens
Les personnels
Equipements
· Immobilisation
· Les matériels agricoles
· Les activités au C.F.R.A
II. Domaine d’étude
1. Situation géographique et économique des Comores
2. Économie rurale.
2.1. L’Agriculture
· Statistiques agricoles
· Les productions végétales en chiffres
2.2. L’élevage
· Les ruminants
· La productivité du cheptel animal et le déficit protéique
· L’aviculture traditionnelle
· Les effectifs et leur répartition
· Les contraintes de l’aviculture traditionnelle
· LES MALADIES
· L’alimentation
DEUXIEME PARTIE :LA PRODUCTION ET L’OPTIMISATION DES PRODUITS AVICOLES
I. La production avicole
I.1. La période d’élevage
I.2. CONDITIONS D’ELEVAGE
I.3. ALIMENTATION
IMPORTANCE DU NIVEAU ENERGETIQUE
BESOINS PROTEIQUE
PRESENTATION DE L’ALIMENT
I.4. EPOINTAGE DU BEC
Epointage vers 8-10 jours :
Epointage à 8- 10 semaines
Epointage au transfert
Après épointage
I.5. PICAGE ET PROLAPSUS
· Picage
· Facteurs intervenant sur le picage
· Prolapsus
I.6. Etouffement
· Étouffement en élevage
· Etouffement en cours de production
I.7. Couvaison
II. LA PRODUCTION
II.1. LE TRANSFERT
a. Age au transfert : entre 15 et 17 semaines
b. Eclairement
c. Favoriser la consommation d’eau
II.2. LE BATIMENT DE PRODUCTION ET SON EQUIPEMENT
a. LE BATIMENT
· Obscurcissement
b. Orientation pour bâtiments clairs
c. Eclairage
d. Caillebotis
II.3. LE PARCOURS
a. Parcours intérieur
b. Parcours extérieur : drainé ; boisé ; équipés d’abreuvoirs
II.4. L’EQUIPEMENT
a. Densité
b. Alimentation – abreuvement
Matériels de distribution d’aliment
Perchoirs
Nids
Parc de découvaison
Clôture électrique
Suivi de l’ambiance
II.5. PROGRAMMES D’ECLAIREMENT
a. Eclairement en élevage
· Contrôle de la maturité sexuelle
· Règle à respecter
· Ponte en poulaillers obscurs
· Eclairement en production
b. Durée d’éclairement
· Programme d’éclairement en production
· Autres programmes en production
III. ANALYSE DES RESULTATS DE PRODUCTION
III.1. Analyse des variances
· ANOVA à un facteur
III.2. A.F.C
Méthode d’approche
TROISIEME PARTIE : PREVISION FINANCIERE ET ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
I. LES INVESTISSEMENTS
I.1. LES DEPENSES DES INVESTISSEMENT EN IMMOBILISATIONS
· Les immobilisations incorporelles
· Les frais de développement.
· Les immobilisations corporelles
· Terrain
· Constructions
· Matériels et outillages
· Matériels et mobiliers de bureau.
· Matériel informatique
· Matériel de transport.
I.2. LES AMORTISSEMENTS (pour 5 années d’activité)
I.3. COMPTE DE GESTION
Charges
· Achat de poussins
· Achats de provendes
· Achats de produits vétérinaires
· Eau et électricité
· Impôt et taxes
· Charges du personnel
· Autres charges
Les produits
Prévision des recettes d’exploitation
II. LE FINANCEMENT DU PROJET ET FONDS DE ROULEMENT.
Les modes de financement
· Financement interne
· Le financement externe
III. ETUDE DE FAISABILITE
III.1. LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
a. Les comptes de charges
b. Les comptes de produits
c. Bilan prévisionnel
d. Situation financière de départ
e. Le compte de résultat prévisionnel.
f. La capacité d’autofinancement (CAF)
g. Mode de calcul de la capacité d’autofinancement (CAF)
· Méthode soustractive
· Méthode additive
III.2. EVALUATION ECONOMIQUE
· La création de la valeur ajoutée
· Le seuil de rentabilité
III.3. EVALUATION FINANCIERE
· Calcul de la V.A.N (Valeur Actuelle Nette)
· Calcul de l’indice de profitabilité (Ip)
· Calcul de Délai de Récupération Capital Investi (DRCI)
III.4. L’impact du projet
Evaluation sociale
· Créations d’emploi
· Développement social
QUELQUES SUGGESTIONS
CONCLUSION

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