LA PERIODE 1958-1962 LA CHINE MEDIATEUR DU CONFLIT FRANCO-ALGERIEN ?

La guerre d’Algérie et les relations franco-chinoises

Après la Conférence de Genève

A partir de la conférence de Genève, les relations franco-chinoises ont connu une amélioration effective. Les relations politiques se sont progressivement améliorées et les relations économiques et commerciales se sont développées vigoureusement. Après la conférence de Genève, l’appel à l’établissement de relations diplomatiques avec la Chine nouvelle en France a repris. Face à la pression de l’opinion publique nationale, le gouvernement Pierre Mendès France et le gouvernement Edgar Faure ont exprimé publiquement leur volonté d’améliorer les relations avec la Chine. Ils ont prétendu «espérer que les relations entre les deux pays s’amélioreront à l’avenir »et «qu’il est irréaliste de ne pas reconnaître la Chine et d’exclure la Chine des Nations Unies ». Les représentants diplomatiques français en Suisse, au Royaume-Uni et en République démocratique du Viêt Nam ont pris l’initiative de contacter des personnels diplomatiques de l’Ambassade de Chine dans ces pays et ont déclaré une volonté d’améliorer les relations bilatérales et d’entretenir leurs liens personnels. Cependant, le gouvernement Pierre Mendès France et le gouvernement Edgar Faure ont encore succombé à la volonté des États-Unis et n’ont pas osé tous seuls reconnaître la Chine. Le 26 juillet 1955, pour la première fois, en tant que responsable du gouvernement français, Antoine Pinay, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Edgar Faure, a parlé du problème de l’établissement de relations diplomatiques avec la Chine. Il a déclaré que le gouvernement français «étudiait le problème de la reconnaissance de la république populaire de Chine depuis longtemps ; en effet, depuis plusieurs années », mais a-t-il ajouté publiquement, l’établissement de relations diplomatiques avec la Chine «doit être décidé conjointement par les pays occidentaux », la France «tiendra compte de l’attitude des États-Unis »et «dans la réalité actuelle, le gouvernement français n’a pas l’intention de se précipiter pour changer le statu quo politique. »Le gouvernement français a suscité des obstacles à l’entrée sur le territoire de la délégation de femmes chinoises pour des échanges amicaux et a rejeté l’entrée de la délégation chinoise pour participer à la célébration de l’Organisation internationale du Travail. Au cours de la cinquième session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, la France s’est abstenue lors du vote sur la proposition de l’Inde sur le remplacement du représentant du Parti nationaliste chinois par le représentant de la Chine nouvelle. De la sixième à la dixième session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, la France a votéen faveur de la proposition américaine de «ne pas considérer la représentation du Parti communiste chinois »pour faire obstacle au rétablissement du statut juridique et des droits de la Chine nouvelle aux Nations Unies1 . Le gouvernement chinois a remarqué les actions du gouvernement Pierre Mendès France et du gouvernement Edgar Faure pour l’amélioration des relations entre la France et la Chine ; cependant, il a également constaté que la France continuait d’entretenir des relations diplomatiques avec Taïwan, comme l’ont analysé des experts du ministère chinois des Affaires étrangères ; le groupe de dirigeants français, sous la pression de demande du peuple français pour établir des relations normales avec la Chine et développer les échanges commerciaux, a dûnécessairement établir des liens économiques et culturels avec la Chine ; sous la pression des États-Unis, le gouvernement français n’a toujours pas oséétablir officiellement de relations diplomatiques avec la Chine, mais a tentéde suivre l’exemple du modèle de «semiétablissement de relations diplomatiques »du Royaume-Uni et de mettre progressivement en œuvre la stratégie de «deux Chine ». Sans doute que les Français voulaient chercher àétablir des relations au niveau de chargéd’Affaires avec la 1 Aperçu de la situation des relations entre la Chine et la France,21 octobre 1955, Archives du Ministère des Affaires étrangères de la république populaire de Chine, numéro : 110-00148-35. 81 Chine, adoptant un modèle de «semi-établissement de relations diplomatiques », comme l’avaient fait des Britanniques en 19541 . Peut-être pour des Français, l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine a étédans la logique des choses, puisque la conférence de Genève avait enlevél’obstacle des relations franco-chinoises. Mais pour les dirigeants chinois, la conférence de Genève, pour réussie qu’elle ait été, n’a cependant pas touché l’essentiel de l’obstacle des relations franco-chinoises, àsavoir les relations politiques liées àl’adéquation avec les États-Unis àl’égard du statut de Taïwan, sans parler de la divergence croissante entre la Chine et la France au fur et àmesure que la guerre d’Algérie avançait. Néanmoins, àtravers la Conférence historique de Genève de 1954 sur le règlement de la question indochinoise, grâce aux efforts inlassables de la délégation chinoise, de la délégation française et de toutes les parties, un accord a finalement étéconclu afin que la guerre d’Indochine cessât. Elle a donc enlevél’obstacle majeur aux relations franco-chinoises àcette époque. Les échanges politiques, économiques et culturels entre la Chine et la France étaient de plus en plus fréquents et les relations bilatérales se sont améliorées progressivement. Le 21 septembre 1955, àl’invitation de l’Institut des affaires étrangères du peuple chinois, afin de promouvoir l’amitié et la compréhension mutuelle entre la Chine et la France, quatre membres de la mission sénatoriale français, Edmond Michelet, Léo Hamon, RenéEnjalbert et Bernard Chochoy se sont rendus en Chine après avoir fini leur tournée d’information de cette mission en Indochine. Le 23 septembre, le Premier ministre Zhou Enlai, le vice-Premier ministre Chen Yi et les vice-présidents du Comitépermanent de l’Assemblée populaire nationale Peng Zhen et Chen Shutong ont rencontrédes sénateurs français. Zhang Xiruo, président de l’Institut des affaires étrangères du peuple chinois était présent àla rencontre. Il s’est agi de la première fois oùles dirigeants chinois ont rencontrédes hommes politiques français sur le territoire chinois2.

 La période 1954-1958

Des demandes de secours du FLN, un soutien politique sur la scène internationale, mais surtout en paroles 97 La guerre d’Algérie s’est déroulée de 1954 à1962, principalement sur le territoire de l’Algérie française, entre les nationalistes algériens qui aspirent àl’indépendance et sa métropole, la France. En tant que guerre de décolonisation et d’indépendance, elle met fin àla domination coloniale française en Algérie, et fait l’Algérie acquérir son indépendance. La France utilisait «événements d’Algérie »comme le terme officiellement à l’époque. Selon l’historien John Talbott, elle est une «guerre sans nom1 ». Selon l’historien Guy Pervillé, la nature de la guerre est sujette àcontroverses, qu’elle peut changer au fil du temps : de 1954 à1962, le mot «guerre »était proscrit au profit de l’euphémisme «opérations de maintien de l’ordre », pour ne pas reconnaître le statut de belligérants àceux que l’État considérait comme des «rebelles », des «hors-la-loi »ou des «terroristes ». Et cela bien que le général de Gaulle eût déclaré, le 11 avril 1961 : «Le fait est que l’Algérie est aujourd’hui un pays oùsévit la guerre . »Face à des «événements », on est passéinsensiblement àune véritable guerre qui n’a été reconnue comme telle, côtéfrançais, qu’après de longues années, en 18 octobre 19993 . Dans un pays puissant et laïc avec une longue histoire de civilisation et une grande population, il existe une région frontalière principalement composée de musulmans, possédée d’immense territoire et de nombreuses ressources. Au cours du siècle passé, un grand nombre d’immigrants ont quittéle territoire métropolitain et s’y sont installés. Ils étaient supérieurs dans leur travail, leur statut, leurs conditions économiques et leurs espaces de vie. Ils étaient autonomes et ils se considéraient comme les pionniers de la «culture civilisée ». L’État a beaucoup investi dans cette région frontalière, et les principaux bénéficiaires de l’investissement ont étédes immigrants. Bien que les gens fussent ici depuis plus de cent ans, le gouvernement était toujours inquiet de la tendance centrifuge de la population locale. Les troupes déployées sur le terrain étaient principalement engagées dans des missions de surveillance civile. Les autorités locales avaient une attitude discriminatoire àl’égard de la religion et de la culture des résidents musulmans et estimaient que le meilleur Loi n° 99-882 du 18 octobre 1999 relative à la substitution, à l’expression « aux opérations effectuées en Afrique du Nord », de l’expression « à la guerre d’Algérie ou aux combats en Tunisie et au Maroc ». 98 moyen de consolider l’unité consistait àamener les résidents locaux às’aligner sur la culture dominante du pays dès que possible. Cependant, il est juste de dire que l’État a fourni l’ordre juridique de base, les services médicaux et éducatifs, ainsi qu’un moyen de participation politique, aux populations locales. Les immigrants, s’ils bénéficiaient de meilleures conditions, pouvaient toujours «gagner leur pain àla sueur de leur front ». Bien que les habitants locaux fussent insatisfaits, la vie était généralement plus décente que celle dans les zones environnantes. Un grand nombre de résidents locaux travaillaient pour l’armée et les gouvernements locaux, et beaucoup d’autres sont devenus des intellectuels qui acceptaient la culture dominante. D’une part, ils étaient insatisfaits de la discrimination sociale et, d’autre part, aimaient toujours vivre dans ce pays. Ce qui précède concerne l’Algérie aux alentours de 1950. «Après une conquête très meurtrière, commencée en 1830, et qui se traduit par une dépossession foncière à l’encontre des Algériens musulmans, s’installe une forte colonie de peuplement1 . » À cette époque, l’Algérie était partie intégrante de la France, mais la perception générale internationale la considérait toujours comme une partie spéciale de la France, plutôt que comme une simple colonie de l’empire dans laquelle un grand nombre des gouvernés étaient dirigés par une poignée de fonctionnaires métropolitains. Constituée de trois départements français, l’Algérie était beaucoup plus intégrée àla métropole que, par exemple, le Maroc àl’époque du protectorat français. Les relations entre l’Algérie et la France àcette époque pouvaient ressembler àcelles entre l’Irlande et le Royaume-Uni du 19e siècle, celles entre le Québec et le Canada et celles entre le Pays basque et l’Espagne des temps modernes. D’après l’historien Guy Pervillé, la colonisation avait «crééune sociétéinégalitaire, dans laquelle la majoritédes ressources du pays appartenait àune population minoritaire. Des inégalités sociales importantes existaient aussi àl’intérieur de chacune des deux populations, mais elles étaient secondaires par rapport àl’inégalité fondamentale de de statut qui continuait de soumettre le peuple vaincu au peuple vainqueur 2 . »Après la Seconde Guerre mondiale, les résidents algériens ont commencéàexiger une sorte de réforme 1 Benjamin Stora, Histoire de la guerre d’Algérie 1954-1962, Éditions La Découverte, Paris, 2006, pp. 4. 2 Guy Pervillé, La guerre d’Algérie (1954-1962), Presses Universitaires de France, Paris, 2007, pp. 11. 99 politique afin de disposer de davantage de droits. Cet appel àla réforme s’est progressivement transforméen une sorte de résistance armée. Pour les politiciens français et le peuple de l’époque, la conscience de «l’Algérie, c’est la France1 »était très forte, mais tout ne peut pas être réduit àune mentalité colonialiste. Par exemple, l’écrivain français Albert Camus (1913-1960) est néen Algérie et, pour des personnes comme lui, l’Algérie représentait également son pays natal, aussi a-t-il appeléàplusieurs reprises àla réconciliation et au consensus. Au début de la guerre, lorsque le Front de libération nationale (FLN, un parti politique algérien, crééen octobre 1954 pour obtenir de la France l’indépendance de l’Algérie) a commencéàrevendiquer l’indépendance par la violence, l’immense majoritédes politiciens, àgauche comme àdroite, ont répondu par leur intransigeance, la plupart des médias et l’opinion publique française n’ont pas conçu l’indépendance de l’Algérie. Pour beaucoup d’entre eux, il était intolérable d’abandonner un territoire conquis au siècle précédent sur lequel vivait désormais un million de citoyens français. Au début du XXe siècle, le nationalisme algérien est néet s’est développé. Dès 1926, l’Étoile nord-africaine (ENA) a étécréée àParis, dirigée par Messali Haji. «L’ENA est la matrice principale des organisations nationalistes algériennes qui lui succédèrent : le Parti du peuple algérien (PPA) et sa vitrine légale créée après la Seconde Guerre mondiale, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD2 ). »Pendant la Seconde Guerre mondiale, les colonies françaises d’Afrique, notamment l’Afrique française du Nord, ont grandement contribuéàla victoire de la guerre antifasciste mondiale. Et la Seconde Guerre mondiale a favoriséle développement ultérieur du mouvement nationaliste en Afrique du Nord. Le 8 mai 1945, dans le département de Constantine, en Algérie, les manifestations nationalistes, indépendantistes et anti-colonialistes ont rapidement évoluéen un violent affrontement entre les indépendantistes algériens et les autorités françaises. Cet événement a incitéle mouvement nationaliste algérien àentrer dans une nouvelle 1 « L’Algérie, c’est la France »déclare François Mitterrand, ministre de l’Intérieur du gouvernement Pierre Mendès France le 7 novembre 1954 à la radio. 2 Raphaëlle Branche, Sylvie Thénault, La France en guerre 1954-1962, Éditions Autrement « Mémoires/Histoire », Paris, 2008, pp. 463. 100 étape. «La guerre d’Algérie a commencé, en vérité, en mail 19451 . »Les dirigeants du mouvement nationaliste algérien ont commencéàréfléchir sur et àexplorer le futur statut de l’Algérie et la manière d’atteindre ce statut. En mars 1946, Ferhat Abbas a créél’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA), et le MTLD créépar Messali Haji en novembre de la même année. En février 1947, certains membres du MTLD ont proposéle moyen de la lutte armée et ont établi l’Organisation spéciale (OS) au sein du parti. En 1950, l’OS a étédémantelée par la police française. En mars 1954, les anciens membres de l’OS et les partisans de la lutte armée ont fondéle Comitérévolutionnaire d’unitéet d’action (CRUA), et le 10 octobre, le CRUA a pris le nom de FLN. Le 1 er novembre 1954, c’est le début de l’insurrection armée par le FLN, marque le début de la guerre d’indépendance algérienne. Selon l’historien Gilbert Meynier, il s’agit de l’événement que les journalistes français nommèrent la «Toussaint rouge », liéau dépérissement culturel qu’a engendréla colonisation ; àla discrimination et au racisme et aux corollaires politico-culturels de cet état de fait ; au dépit de nonpossession des élites rurales, le plus souvent mises sur la touche par la colonisation (de ce fait, on a pu dire que le peuple algérien fut à ce moment un «peuple-classe »et que la lutte des classes fut donc presque toujours, en même temps, une lutte anticoloniale, contrairement àce qui a pu exister en d’autres aires du Tiers-monde); aux blocages coloniaux et à l’incapacité du système colonial à se réformer2 . Selon l’historien Bernard Droz et l’historienne Évelyne Lever, «l’insurrection du 1 er novembre 1954 n’est nullement le produit d’une poussée paroxystique de nationalisme populaire… L’insurrection découle en fait de la volonté de quelques hommes décidés, conscients de l’impasse politique dans laquelle s’était enfermé le nationalisme algérien à l’heure où Diên Biên Phu sonnait le glas de la domination coloniale française, et convaincus que la voie de l’indépendance passait par le seul recours à l’action directe . »

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ÉLEMENTS DE CONTEXTE
A – PRESENTATION DES INTERETS DE LA FRANCE POUR LA CHINE ET D’UNE HISTOIRE LONGUE DES RELATIONS FRANCO-CHINOISES
1. Commencement des relations franco-chinoises
2. Traités inégaux charrient compulsivement les relations franco-chinoises dans le XXe siècle
3. Relations franco-chinoises pendant la république de Chine (19-1949)
4. Relations entre les peuples chinois et français aux temps modernes
B – PRESENTATION DES CIRCONSTANCES DES RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LA FRANCE ET LA CHINE A LA VEILLE DE LA FONDATION DE LA REPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE
1. Attitude du gouvernement français envers la Chine nouvelle (1949-1954).
2. Le statut de Taïwan
C – PRESENTATION DES EFFETS CONCRETS DE LA RUPTURE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES : LE COMMERCE S’EST-IL ARRETE ? LES RELATIONS CULTURELLES ET UNIVERSITAIRES SE SONT-ELLES ARRETEES ?
1. Contacts officieux entre la Chine et la France (1949-1958)
2. Facteur économique dans les relations franco-chinoises .
2.1 Courte coopération avec le Conseil français pour la promotion du commerce international
2.2 Deux visites de la délégation économique française en Chine
2.3 Participation à la Foire de Paris
3. Attitude du gouvernement chinois envers des contacts64
D – LE DISCOURS IDEOLOGIQUE : LA CHINE FACE A LA GUERRE DE COREE ET A LA GUERRE
D’INDOCHINE JOUANT L’APAISEMENT AVEC LA FRANCE EN 1954 LORS DE LA CONFERENCE DE GENEVE
1. Conférence de Genève de 1954
2. Après la Conférence de Genève
DEUXIEME PARTIE : LA PERIODE 1954-1958 : DES DEMANDES DE SECOURS DU FLN,
UN SOUTIEN POLITIQUE SUR LA SCENE INTERNATIONALE, MAIS SURTOUT EN PAROLES
A – DANS LES INSTITUTIONS INTERNATIONALES, QUELLES SONT LES OCCASIONS OU LA CHINE SE POSITIONNE CLAIREMENT POUR SOUTENIR LA DEMANDE D’INDEPENDANCE DES ALGERIENS ?
1. Conférence de Bandung
2. Première Conférence de solidarité des peuples d’Asie et d’Afrique
B – QUI SONT LES GENS DU FLN QUI VONT CHERCHER DU SECOURS EN CHINE ?
1. Première moitié de l’année 1958 : Début important dans les contacts entre la Chine et l’Algérie
2. Soutien des peuples et des pays à la lutte du peuple algérien à l’occasion de la « Journée de solidarité avec l’Algérie »
C – EN QUOI LA CRISE DE SUEZ EN 1956 MODIFIE-T-ELLE OU NON CETTE POSITION ?
1. La crise et la guerre
2. Deux événements étroitement liés au FLN et à l’expédition de Suez
3. La Chine en marge de la crise de Suez7
D – QUELS SONT LES INTERETS CHINOIS A CONSERVER DES RELATIONS PAS TROP MAUVAISES AVEC LA FRANCE ? QUELLES SONT LES LIMITES DU SOUTIEN DE LA CHINE AU FLN ?
TROISIEME PARTIE : LA PERIODE 1958-1962 : LA CHINE MEDIATEUR DU CONFLIT FRANCO-ALGERIEN ?
A – LE SOUTIEN DE LA CHINE AU GPRA : JUSQU’OU ?
1. Le changement de pouvoir en France et la reconnaissance du GPRA par le gouvernement chinois apportent des changements symboliques forts
1.1 Contacts diplomatiques franco-chinois pendant la première période après le retour de Charles de Gaulle (1958-1959)
2. Soutien de la Chine à la lutte de l’Algérie pour l’indépendance nationale et ses considérations qui sous-tendent cette action
2.1 Deuxième moitié de l’année 1958 : Engagement sans équivoque sur la question de l’assistance
2.2 1959 : Alerte aux États-Unis
2.3 1960 : «Marche sur les deux pieds »
2.4 1961 : «Marche sur les deux pieds » et alerte aux États-Unis
2.5 1962 : Synthétiser l’expérience ; accroître l’aide
B – UN JEU DIPLOMATIQUE PLUS COMPLEXE ?
3. Problème algérien et une forme d’ébauche de rapprochement entre la France et la Chine, qui différencierait la France des États-Unis et préparerait la reconnaissance de 1964
3.1 Divergence diplomatique entre la Chine et la France sur la guerre d’Algérie (1959-1962)
3.2 Résolution finale du problème algérien et réaction de Chine
4. La Chine a-t-elle proposé – ou essayé de jouer – un rôle de médiation dans la guerre entre la France et le FLN ?
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE

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