Extrait du cours la gestion des équipements
Les arguments
Les normes ISO 9000
• Selon ISO, on doit écrire ce que l’on fait et démontrer que l’on fait ce qu’on a écrit. On doit donc être capable de retracer la facture du fournisseur avec le bon de commande et inversement.
En conséquence, il suffit de préciser les différents numéros de facture pour chaque fournisseur sur le bon de commande unique et chaque facture fera référence à ce même numéro de bon de commande (#P\O).
La comptabilité
• Le nombre de fournisseurs sur un même bon de commande ne pose aucun problème. Il n’y a aucune information stratégique sur un bon de commande si jamais ce bon doit être envoyé au fournisseur (et c’est rarement le cas car ils ne demandent que le numéro).
• Dans le cas où le bon de commande est envoyé au fournisseur, avec la nouvelle approche, il pourrait mieux analyser le problème et faire ses recommandations car il constaterait la nature de l’intervention grâce aux éléments d’information additionnels qu’on y retrouve.
• Une intervention égale un bon de commande; tandis que le contraire n’est pas vrai. Un bon de commande n’entraîne pas nécessairement une intervention sur un équipement. On a donc plus besoin de gérer ou essayer de suivre les numéros de bons de commande selon leur séquence.
Ce n’est pas parce qu’on fait un suivi serré des numéros de bons de commande que quelqu’un ne peut pas en simuler un. Ce type de contrôle n’apporte aucune valeur ajoutée à l’organisation.
La crainte de perdre le contrôle des achats
• Si un mécanicien peut gérer son temps et ses interventions de travail sur une machine valant très cher, il peut commander des pièces et prendre des décisions avec un certain niveau de confiance. On pourrait dans un premier temps lui permettre d’acheter jusqu’à 500 $ sans approbation; ce n’est pas ça qui mettra la compagnie en faillite.
• Les réparations en correctif sont souvent des cas d’urgence et ce qui coûte le plus cher dans ces cas, c’est le temps d’arrêt-machine (exemple: machine qui roule à 100 $/hre). Donc, ce n’est pas une variation de 15% à 20% sur le prix des pièces qui peut compenser pour les coûts imputables à l’arrêt de la machine.
• Les gens responsabilisés par le fait qu’ils commandent eux-mêmes et qu’ils voient la valeur des pièces sont souvent plus attentifs et prennent davantage soin des pièces qu’ils manipulent. La machine devient la leur, ils en sont responsables.
La réduction des délais
• Les réparations peuvent se faire en dehors des heures normales de bureau ou lorsque le responsable des achats est absent. On ne peut donc se permettre de mettre en péril les commandes parce que personne ne peut prendre de décisions.
• Trois facteurs aujourd’hui sont importants pour le client:
Qualité ➛ on s’attend à ce que tout le monde la gère efficacement,
Prix ➛ il faut être dans les prix pour rester fournisseur,
Délai ➛ le facteur le plus important qui peut varier facilement.
On cherchera donc à diminuer les temps de réaction, la redondance de papiers, les communications inutiles, etc.
Les avantages
Cette nouvelle façon de procéder relativement à l’achat des pièces de remplacement comporte plusieurs avantages:
• sauver du temps car le processus est direct, sans intermédiaire, surtout que le temps machine est très important;
• libérer les achats entre autres des difficultés à décrire les problèmes et les besoins;
• obtenir un feedback direct des fournisseurs;
• gérer globalement par projet, par intervention et non plus par unité d’achat.
Un principe
On veut que la personne qui constate le problème puisse le faire cheminer le plus loin possible avec le maximum d’autonomie pour réduire les délais.
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La gestion des équipements vers l’entretien préventif (7,22 MO) (Cours PDF)