La gestion des connaiss ances dans étendue

La gestion des connaiss ances dans étendue

Ce chapitre a pour principal objectif différents aspects théoriques et pratiques de la gestion des connaissances en général et de son application ise étendue en particulier. Cette explication nous permettra de mieux cerner les intérêts de ainsi que les différents moyens pour systématiser les flux de connaissances formelles et faciliter les flux de connaissances informelles. Nous tenterons ensuite de comprendre les différences et spécificités entre les entreprises occidentales et nipponnes quant à leurs pratiques de gestion des connaissances dans étendue. Alors que les compagnies occidentales se focalisent principalement sur de codification et les processus collaboratifs favorisant les transferts inter-organisationnels de connaissances explicites, les entreprises japonaises exploitent aussi en parallèle de personnalisation pour que leurs employés échangent leurs connaissances tacites à travers des processus coopératifs. Finalement, nous présenterons les pratiques de gestion des connaissances en interne chez Airbus en se focalisant sur les REx sous format de lesst des lieux sur les aspects théoriques et pratiques présentés dans ce chapitre sur la gestion des la problématique initiale de cette thèse. « connaissance explicite ». Selon cet auteur, « nous pouvons savoir plus que ce que nous pouvons exprimer » et la connaissance qui peut être exprimée sous forme de mots ou de nombres ne représente que la partie ». Les connaissances explicites reflètent ant les capacités de définition et de développement de produits et services alors que les connaissances tacites reflètent les savoir-faire individuels et collectifs caractérisant les capacités d’action, d’adaptation et d’évolution.

 Les connaissances

Les connaissances explicites font référence aux savoirs transmissibles à travers un langage « formel et systématique » (Tounkara, 2005) connaissances peuvent être considérées comme des « savoirs conscientisés » (Spender, 1993) connaissances peuvent être considérées comme des savoirs écrits et améliorés au fur et à mesure du temps , ces savoirs sont capitalisés dans les « méthodes », procédures et directives (Tounkara, 2005) mais aussi dans les bases de données, modèles, algorithmes, documents d’analyse et de synthèse, etc. (Grundstein, 2002). Les connaissances explicites de tes individuelles au fur et à mesure de repérables et accessibles soient souvent peu opératoires car elles sont trop décontextualisées ; ainsi, elles sont même dans certains cas inexploitables (Ballay, 1997). Les connaissances tacites font références aux savoir-faire qui sont difficiles à formaliser et à communiquer (Tounkara, 2005) de par leur « trop grande spécificité au contexte » (Spender, 1993) point de vue organisationnel, ces connaissances tacites peuvent être considérées comme le « » (Baumard, 1996). Difficilement diffusables, ces éléments immatériels sont inscrits au sein même du fonctionnement cognitif des indi les arts, les talents (Tounkara, 2005), les habilités, les secrets de métiers (Grundstein, 2002), les souvenirs du contexte décisionnel (Grundstein, 2002) ou encore les intuitions, les impressions, les paradigmes et les modèles mentaux (Nonaka et Takeuchi, 1995). Finalement, les connaissances tacites échappent en partie aux organisations qui ont beaucoup de difficultés à les gérer en dépit du fait soient directement opératoires (Ballay, 1997). Ainsi, les outils informatiques sont souvent inappropriés pour les diffuser dans s sont souvent trop complexes (McDermott, 1999 ; Prax, 2003). Cependant, il apparaît que la « diffusion des connaissances tacites devient un » (Nonaka et Takeuchi, 1995), , et que leur explicitation permet « susceptibles d’être gérées », (Grundstein, 2002).

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heory en anglais) est apparue à la fin des années 1970 en management stratégique à la suite des travaux de Pfeffer et Salancik (1982 ; 1978). Cette théorie précise la « théorie de la croissance des entreprises » contingente aux compétences (Penrose, 1959) grâce aux travaux sur la connaissance tacite de Polyani (op. cit.). Pfeffer et Salancik posent la question de possible lien entre la performance d’une entreprise et la manière dont elle gère ses ressources humaines. Question à laquelle ils répondent positivement en expliquant que les entreprises qui investissent dans le développement des ressources humaines créent des . Des auteurs comme Wernerfelt conceptualiseront et argumenteront encore plus cette théorie en proposant que le : La théorie du management par les ressources est toujours utilisée et a été de nombreuses fois reprises dans la littérature pour préciser lque son application peut apporter, par exemple, dans les marchés financiers (Barney, 1991) (Lippman et Rumelt, 2003). De nombreuses théorisations sur le management des connaissances sont proposées depuis les années 1990 dans les . Par mi celles-ci, nous en avons retenu deux nous semblant intéressantes pour notre thèse ; elles proviennent des travaux de Grant et de ceux de Nonaka et Takeuchi. Ces trois auteurs reprennent la théorie du management par les ressources en traitant les connaissances comme des ressources aux caractéristiques particulières. En transcendant connues entre les connaissances tacites et explicites, t con bien plus important que s coûts de transaction avancée par Williamson (cf. Chapitre I § 1.2).

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