La GDT permet de conserver les sols et l’eau

La GDT permet de conserver les sols et l’eau

Les stratégies de GDT aident les agriculteurs à réduire l’érosion des sols et à retenir davantage d’eau dans leurs champs et leurs pâturages. En retenant les résidus de cultures, en pratiquant le pseudo-labour et en alternant et en mélangeant les cultures, on parvient à améliorer la fertilité du sol et l’infiltration de l’eau. Les bassins hydrologiques et les billons cloisonnés piègent l’eau de pluie et les eaux de ruissellement érosives dans les biologique des sols et les sols eux-mêmes. techniques protègent les accroissent la fertilité,

Les agriculteurs de Zambie employant des méthodes d’agriculture de conservation sur 125 exploitations ont augmenté de 50 % (1,5 tonne) le rendement du maïs par hectare, et de 39 % (0,45 protégeant les sols et l’eau. 4 La durée moyenne de la période de croissance des cultures en région semi-aride au Kenya devrait selon les prévisions chuter à 101 jours, au lieu des 110 jours habituels,

La GDT permet l’adaptation des pâturages aux variations climatiques
L’élevage de bétail remplit une fonction primordiale dans la sécurité alimentaire en Afrique et ce, pour les petits exploitants agricoles, les producteurs de produits laitiers et les éleveurs. Néanmoins, un climat plus sec et plus irrégulier réduir la disponibilité des aliments. La GDT peut compenser ce manque avec le pâturage en alternance dans les prairies, leplantés dans les exploitations agricoles et les terres communautaires et avec l’établissement depâturage dans les communautés. Certaines localités de Tanzanie ont planté sur 350 000 hectares de terres dégradées des arbres exogènes et indigènes qui produisent du fourrage pour le bétail tout en rétablissant la couverture végétale dans les bassins moyenne de 1 191 dollars par végétation, y compris le bois d’œuvre, le bois de chauffe et le bois de charpente.

Pour concrétiser le fort potentiel que renferme la GDT pour l’adaptation au changement climatique, les décideurs peuvent prendre les mesures suivantes :
1Multiplier les investissements portant sur la gestion des terres et le risque climatique en renforçant les cadres et plateformes actuels de politique générale. TerrAfrica est une plateforme composée de plusieurs parties prenantes qui a pour objectif de multiplier et d’aligner les investissements en GDT en Afrique. La plateform  l’application par les sub-saharienne des programmes  des Nations Unies sur la Sensibiliser davantage le public à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et autres moyens de financement pour l’adaptation au changement climatique liée à l’agriculture et à l’aménagement du territoire. Il est possible d’allier les fonds réservés au changement climatique avec d’autres ressources financières afin de réduire les coûts de mise en place de projets et d’augmenter les revenus au niveau local, moyennant toutefois un appui technique et un développement des capacités.
3 Épauler les associations d’agriculteurs d’Afrique intervenant aux niveaux local, national et régional pour qu’elles mobilisent les communautés au profit de l’adoption de la GDT dans le but de réagir au changement climatique. L’adaptation au changement climatique exige des agriculteurs et des communautés qu’ils modifient les pratiques et approches de gestion de leurs terres sur le plan tant spatial que temporel. Il est indispensable de comprendre les préoccupations des communautés locales et de renforcer les interventions qui ont lieu à leur niveau..