La formation de Brie

La formation de Brie

La nappe contenue dans les calcaires de Brie est soutenue par les argiles vertes. C’est un aquifère libre qui est alimenté par l’infiltration des eaux de pluie à travers la couche limoneuse superficielle. En période de hautes eaux la nappe peut atteindre les limons. L’eau remplit la formation sur 4 à 5 m seulement. La nappe est morcelée dans la partie orientale alors que dans la partie occidentale, elle forme trois zones de grande extension. Les gradients de la nappe sont en général de 2 à 3/1000 mais peuvent atteindre 10 à 15/1000 en bordure de vallée. De nombreuses sources sont situées à la rupture de pente des flancs de vallons.

Les sables de Fontainebleau peuvent contribuer à l’alimentation de ces sources. Du point de vue hydrogéologique, les limons constituent, avec la formation de Brie, un même aquifère (Mégnien, 1979). Leur perméabilité est assez faible. Mégnien (1979) estime qu’elle doit être du même ordre de grandeur que les moins bonnes perméabilités de l’aquifère de Brie : 1.10-5 m/s. • La nappe de Champigny Par le terme « nappe des calcaires de Champigny », on désigne en réalité un aquifère très riche et très complexe comprenant toutes les formations de l’Eocène (calcaires de Saint-Ouen et calcaires lutétiens notamment). L’extension verticale de la nappe est limitée à la partie inférieure par les faciès argilo sableux de l’Yprésien, dans la zone du bassin de l’Orgeval et à la partie supérieure par les marnes supragypseuses.

Exutoire du bassin versant 2 km CemOA : archive ouverte d’Irstea / Cemagref 

Des communications existent entre la nappe de Brie et la nappe de Champigny par des gouffres ou des zones de décompaction. Les sources issues de la nappe de Brie peuvent également se ré-infiltrer dans les zones d’affleurement des calcaires de Champigny. Enfin, les vallées sont des zones privilégiées d’alimentation directe des calcaires de Champigny là où elles les entaillent

Pédologie

La majeure partie du bassin est recouverte par des limons d’origine loessique, rougeâtres ou jaunâtres, en épaisseur pouvant atteindre 10 m. Ils sont homogènes sur l’ensemble du bassin versant de l’Orgeval. Ce sont des sols bruns lessivés de type pseudogley, à hydromorphie temporaire. Ils sont caractérisés par une faible perméabilité et présentent des traces d’hydromorphie (traces de concrétions de Fer de couleur rouille). Les sols présents sur les versants et le long des cours d’eau sont érodés, moins profonds. Ils sont à substrat d’argile ou de calcaires et souvent hydromorphes. Des sols bruns tempérés sont présents sur les sables de Fontainebleau au niveau de la butte de Doue. Une carte pédologique du sous-bassin des Avenelles a été réalisée par Gury (1999). Elle couvre donc l’Est du bassin de l’Orgeval. La figure suivante en propose une image.

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