La finance patrimoniale sécurisée

Préambule sur Les biais

La rédaction d’un livre blanc sur la finance se veut ici impartiale et la plus objective possible, avec toute la hauteur de vue requise pour prendre en compte l’essentiel, en écartant le court terme. Elle serait soumise potentiellement à plusieurs limites et biais : • biais personnel • biais local • biais psychologique.
Sur le biais personnel, nous voudrions préciser que nos lectures professionnelles depuis des années sont constituées de notes de référence, de cours, de commentaires de sociétés de gestion, de rencontres avec les gérants, de nombreuses lectures professionnelles internationales. Ceci permet d’avoir une vision globale et croisée entre les principaux acteurs de la finance, et non celle d’un individu, aussi expérimenté soit-il.

Sur le biais « local »

la finance et le capitalisme financier sont omniprésents et concernent tous les pays. La financiarisation et les excès financiers, ne sont pas ou plus issus des seuls USA et de son modèle libéral puisque tous les pays, dont la Chine, sont tout aussi actifs dans le rapport à la finance et à sa régulation. Notre approche se veut internationale, et non vue depuis la sphère française. Les excès et critiques qui pourront parfois émerger dans plusieurs chapitres ne sont pas adressés contre la finance, mais simplement rédigés avec le plus d’objectivité possible.

Les biais psychologiques à notre niveau sont neutralisés dans le sens où l’organisation financière et patrimoniale dans notre activité est totalement dédiée et personnalisée par client. Nous discutons en amont pour éclairer les objectifs, déterminer la zone de confort sur les rendements souhaités (et les risques associés), l’organisation, les perspectives, etc.pour essayer d’y mettre le moins d’affectif et le plus de clarté possible. La pédagogie et la compréhension du vaste monde de la finance contribuent à mieux valider les options financières pour les clients au détriment de l’intuition.

Les objectifs des cLients

Les objectifs recherchés par les clients sont de plusieurs ordres, globalement selon le profil d’investisseur, et non uniquement en fonction du seul risque financier. Nous avons repris en illustration trois typologies-type d’investisseurs, sachant évidemment que chaque cas est particulier :

LIRE AUSSI :  Règles budgétaires et soutenabilité des finances publiques

Profil prudent et conservateur • le patrimoine a été difficilement gagné, • pas d’intérêt pour la gestion financière, donc une gestion peu suivie, • craintes des marchés financiers (les actifs sont moins tangibles qu’une entreprise), • expériences passées malheureuses en finances. Le triplet rendement/risque/temps n’est pas bien perçu. Les investisseurs veulent du rendement sans risque. La dissymétrie est certainement la plus élevée : les profits sont naturels, les pertes sont une catastrophe. L’espérance de rendement est également plus élevée que ce que peuvent proposer les marchés financiers dans cette logique « prudente ».

Profil offensif • les marchés peuvent faire gagner de l’argent, • les rendements positifs sont à portée de main, • vision assez court-termiste, • les investisseurs veulent faire « fortune » en plaçant leur argent. Souvent, ils revendent trop tôt en cas de baisse car ils visent les gains sans mesurer réellement que gains et pertes sont étroitement liés.

Profil prudent ou équilibré mais opportuniste

• les placements sont vus à long terme, • le risque est connu (dans les grandes lignes), • la recherche de rendement est un plus dans les performances annuelles. L’on voit dans ces trois profils que la connaissance et l’expérience financières sont des bases importantes à la fois côté client et côté conseiller. Sauf naturellement exception, les investisseurs privés (et/ou par une société interposée) surestiment leurs compétences et simultanément leur résistance au risque. Que proposent les banques, assureurs et conseillers financiers face à ces objectifs ou ces profils d’investisseurs ? D’ores et déjà, globalement aucune gestion orientée sur la psychologie de l’investisseur, et nous verrons pourquoi ci-après dans le chapitre des « biais des mandats de gestion ».

Cours gratuitTélécharger le cours complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *