LA DISPOSITION ET L’UTILISATION DE L’ARGENT

LA DISPOSITION ET L’UTILISATION DE L’ARGENT

La moitié des femmes de Tizi ouzou (49,89%) déclarent percevoir elles-mêmes l‟argent issu de la vente des produits de leurs activités et utilisent elles mêmes leurs ressources. Ceci traduit une certaine autonomie financière des femmes rurales et constitue un aspect important pour l‟appui des activités génératrices de revenus ciblant directement les femmes. 

LE SAVOIR-FAIRE DES FEMMES RURALES

D‟une façon générale, le tissage de burnous et hambel, le tricotage et couture, dans l‟ordre, sont les trois premiers métiers appris par les femmes rurales de Tizi ouzou. La tapisserie arrive en 4ème position. Les autres activités viennent loin derrière. On notera la faiblesse des métiers agro-alimentaires (conserve de légume, d‟olives, préparation de smen, de produits à base de céréales).

Les activités agricoles figurent, elles aussi, parmi celles pour lesquelles les femmes n‟ont pas reçu d‟apprentissage (aviculture, apiculture, cuniculiculture, plantation et taille des arbres) Comme premier savoir-faire le tissage de hambel & burnous, suivi de la couture et du tricotage occupent les premières places chez les femmes rurales de Tizi ouzou. On notera en 4ème position les autres élevages (qui regroupent élevage bovin, ovin, caprin 418 notamment).

Les savoir-faire concernent plus les activités artisanales que les activités agricoles. Graphe 5 – Structure des femmes rurales selon leur savoir faire travaux de tissus éleva ge prép,prod ,alim pote rie autr es 419 Les membres de la cellule femmes rurales de la wilaya de jijel avaient justement relevé dans leurs observations post-enquête,

avoir remarqué que les jeunes femmes avaient tendance à éviter les activités agricoles pour lesquelles elles n‟avaient pas de formation et qu‟elles considèrent comme peu valorisantes. Un travail particulier de sensibilisation, formation, vulgarisation reste à entreprendre par l‟INVA, les chambres d‟agriculture et les services agricoles.

Le tissage, la couture, le tricotage de burnous puis la broderie à la main constituent les activités artisanales pour lesquelles les femmes ont acquis un savoir-faire. Ces activités présentent plusieurs avantages : elles n‟exigent pas d‟équipement coûteux pour leur réalisation. Leur produit est facilement autoconsommé localement.

Pour le tricotage, la demande provient des conditions climatiques hivernales. La demande de couture et broderie provient souvent des besoins exprimés pour la célébration du mariage. Les jeunes filles s‟entraident souvent pour confectionner les trousseaux. Parfois la mariée commande son trousseau aux femmes ayant le plus de savoir-faire dans ce domaine. 

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