La dispensation journalière individuelle nominative
automatisée
Pré-requis à l’automatisation
En amont de l’automatisation de la DJIN, l’établissement a réalisé un certain nombre de choix organisationnels qui sont liés au contexte, à l’analyse des risques liés au processus mis en place, mais aussi aux moyens alloués au projet.
Informatisation des prescriptions
L’informatisation complète des prescriptions est un prérequis indispensable à l’automatisation de la DJIN. Elle est effective dans tous les services des hôpitaux Ambroise Paré et Paul Desbief depuis 2005. La DJIN manuelle était déjà réalisée à partir des prescriptions informatisées lors du passage à l’automatisation. Harmonisation des bases de données Afin de faciliter les changements de marché, le choix d’une clé unique est préconisé. Au niveau de l’HE, nous avons choisi la référence Pharma® qui communique avec la référence Median® (logiciel d’Eco-Dex) et avec la référence sur Qcare® (logiciel de prescription et du dossier patient informatisé). Mise en place des interfaces La mise en place de l’automatisation de la DJIN a nécessité la mise en place d’interfaces entre les différents logiciels utilisés à la pharmacie permettant de générer des fichiers de production (reflet des prescriptions) exploitables par l’automate. Plusieurs logiciels pharmaceutiques sont utilisés à l’HE: Qcare® : logiciel de prescription, de validation pharmaceutique, de gestion du dossier patient et de validation de l’administration par les IDE Median® : logiciel rattaché à l’automate Pharma® : logiciel de gestion des stocks et les commandes mais aussi de gestion économique et financière de la pharmacie Newak® : logiciel de gestion du système plein-vide
Incrémentation de la base de données d’Eco-Dex et choix des spécialités prises en charge par l’automate
Avant le début de l’utilisation de l’automate, le logiciel Median® a nécessité un paramétrage établi à partir de la base de données d’Eco-Dex : enregistrement du visuel de la boîte de chaque spécialité qui sera rentrée en stock ainsi que du blister correspondant afin d’établir plan de coupe. L’HE a fourni des échantillons de médicaments pour créer la base de données d’EcoDex, qui est aujourd’hui utilisée par tous des ES qui fonctionnent avec le système ACCED®. Le choix des spécialités qui seront gérées ou non par l’automate peut se faire selon deux grands critères : d’une part les caractères physicochimiques ou d’autre part selon des considérations quantitatives (consommations plus ou moins importantes) et du coût des produits. Les comprimés trop fragiles ou hygroscopiques risquent de se dégrader lors du surconditionnement en sachets par l’automate : comprimés effervescents, lyoc, comprimés gingivaux et sublinguaux, certaines capsules molles ou comprimés orodispersibles… Certains médicaments en raison de leur très faible fréquence d’utilisation, de leur conditionnement (flacons de gélules ou comprimés en vrac) ou encore leur coût seront gérés hors automate.Une des grandes problématiques de la DJIN automatisée est la stabilité des médicaments reconditionnés. Avec l’automate ACCED 220®, le conditionnement primaire des médicaments reste inchangé donc la date de péremption est celle apposée par le fabricant. Pour les médicaments conditionnés en « vrac », la date de péremption apposée par le fabricant n’est plus opposable lorsqu’ils sont reconditionnés. À l’HE, une dizaine de références conditionnées en « vrac » sont gérées par l’automate (notamment les médicaments conditionnés en flacons). La quantité est donc infime par rapport à l’ensemble des spécialités prises en charge par l’automate. La nouvelle date de péremption a été établie à trois mois après le reconditionnement unitaire, après comparaison avec d’autres ES (les laboratoires n’ayant aucune donnée officielle).
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