La détérioration des ressources naturelles

La détérioration des ressources naturelles

Les impacts écologiques 

L’augmentation des besoins en matière d’exploitation des ressources naturelles, qui est due à la pression démographique, est notée de plus en plus dans cette partie du Sénégal oriental.
Cette situation a engendré des conséquences variables sur les potentialités naturelles que sont les ressources pédologiques, forestières et hydriques.

Sur l’eau 

L’impact de l’exploitation sur les ressources en eau est étudié en termes de menace des eaux.
Dans le territoire des Terres Neuves, les populations affirment que les eaux sont menacées de pollution. Cette dernière peut être bactériologique ou chimique. La pollution bactériologique est le résultat du rejet des eaux usées alors que la pollution chimique est due au rejet d’eau chimiquement polluée par les usines, les agglomérations et les épandages d’engrais (Kane.D 1980). En effet, le second type de pollution n’étant pas très fréquent dans ce milieu, nous allons mettre l’accent sur la pollution bactériologique des eaux. La dite pollution touche aussi bien les eaux de surface que les eaux souterraines. Pour les mares et marigots, leur souillure provient essentiellement des animaux qui salissent les eaux par leurs déjections.

Au-delà de cette nuisance, la forte utilisation des eaux de surface pour l’abreuvement du bétail contribue largement à la diminution du niveau des mares et marigots. Cette utilisation excessive des eaux est due à la concentration des troupeaux dans certains villages et l’arrivée des transhumants venus du bassin arachidier. A l’instar des eaux de surface, les nappes sont également polluées par les populations à travers leurs méthodes traditionnelles d’exhaure par corde. Ces dernières balaient les abords sales des puits pour ensuite y retourner. Ce qui peut être source de pollution des eaux souterraines. Une autre menace réside dans le fait que, les abords des puits, des abreuvoirs et même des bornes fontaines constituent des lavoirs pour les femmes. Ce qui fait que ces eaux usées peuvent s’infiltrer et polluer les eaux de ces mêmes ouvrages.

Sur les sols 

La mise en culture intense des sols, le surpâturage et la destruction du couvert végétal ont entrainé l’érosion des sols dans le territoire des Terres Neuves. Le déboisement et la surexploitation des forêts pour l’acquisition de nouvelles terres de cultures et pour la satisfaction des besoins en bois d’énergie et de construction, ont rendu les sols nus et aptes à l’érosion hydrique et éolienne. D’une manière générale, l’érosion résulte à la fois d’une combinaison de facteurs comme le climat, l’agriculture, l’élevage etc. Cependant, il est difficile d’évaluer les parts respectives de ces différents facteurs. Selon Nahal. I (1998), l’érosion éolienne se manifeste à la suite de la mise en culture des sols à texture sablonneuse ou constitués de fines alluvions ainsi que sous l’effet du surpâturage.

Quant à l’érosion hydrique, elle intervient durant la saison pluvieuse et se manifeste fortement dans certains villages en provoquant une modification des états de la surface du sol. Ce sont les gouttes de pluies et leur ruissellement qui sont responsable de ce phénomène qui est remarquable surtout dans les parties déprimées à cause de la dénivellation. Selon Veyret.Y (1999), le recul des pâturages et l’extension des cultures comme le maïs sont des facteurs aggravant le ruissellement. En effet, d’après nos études de terrain, 44% de la population enquêtée affirme que l’érosion est responsable de la dégradation des sols.

Sur la végétation 

La végétation, à l’image des sols, est fortement touchée par les activités économiques pratiquées dans le milieu rural. Dans cette partie du Sénégal Oriental, il nous est très difficile de faire une estimation de la biomasse végétale. Ainsi, notre étude consiste surtout à montrer les effets apparents des systèmes de production sur les ressources végétales.

En effet, dans le domaine de l’agriculture, l’augmentation des superficies de production signalée précédemment est aussi source de déforestation qui peut entrainer la perte de la biodiversité végétale et animale. Cette extension des terres cultivables est considérée comme le principal facteur qui contribue à la disparition des formations végétales et à l’empiétement des réserves de forêts. (Gomgninmbou. A et al 2010). De même, les combustibles ligneux constituent la composante essentielle pour la consommation en énergie des populations des Terres Neuves. A cet effet, les conditions d’exploitation actuelles du bois conduisent à la raréfaction des ressources ligneuses. Selon nos enquêtes, 98,3 % des ménages interrogés soulignent que les forêts sont en état de régression. Même si la production primaire des ressources végétales est fortement dépendante des ressources pluviométriques, les paysans restent convaincus que c’est la surexploitation qui est le principal responsable de la diminution des forêts.

Quant à l’élevage les effets sont à noter essentiellement au niveau de la strate herbacée composée surtout d’espèces fourragères. Ces dernières sont en constante régression au profit des plantes de moindre appétence. A l’issue de notre observation sur le terrain, les forêts rencontrées révèlent une végétation peu abondante à l’exception de quelques zones amodiées à la chasse qui sont plus denses que les forêts régulièrement exploitées par les populations.

Les impacts socio-économiques 

A l’image du déficit pluviométrique, la pauvreté des sols est un facteur naturel qui contribue largement à l’affaiblissement des activités rurales d’une manière générale et plus spécifiquement le secteur agricole.

Les impacts économiques 

L’économie rurale est essentiellement basée sur les activités du secteur primaire qui sont étroitement liées aux conditions physiques du milieu naturel. En ce qui concerne l’agriculture, les principales spéculations sont les céréales (mil, maïs, sorgho, niébé), constituant l’alimentation de base des populations rurales et l’arachide qui est la principale culture commerciale. Dans le territoire des Terres Neuves, l’agriculture est en association avec d’autres activités à savoir l’élevage et l’exploitation forestière. En effet, ces trois activités entretiennent tous ensembles des relations privilégiées avec les ressources naturelles disponibles qui subissent une détérioration de plus en plus significative. Dans les Terres Neuves, l’exploitation intensive des ressources écologiques a des conséquences aussi bien au niveau du système de production agricole qu’au niveau de la foresterie rurale.

sur l’agriculture 

Cette activité est pratiquée par de petits exploitants familiaux qui cultivent la terre sous des régimes fonciers traditionnels. Elle est influencée par différents facteurs qui déterminent sa production. En comparant les rendements des années 1970, période pendant laquelle cette partie du Sénégal Oriental était sous peuplée et sous exploitée, les paysans affirment avoir constaté une baisse des rendements ces dernières années. Cette situation désastreuse fait que l’agriculture peine à assurer l’autosuffisance alimentaire des populations rurales. Pour les 54% des producteurs interrogés, la surexploitation, est le principal responsable de la dégradation des sols. Les effets économiques de cette détérioration des terres sur l’agriculture sont relatifs à la perte de productivité des sols mentionnée par les paysans lors de nos enquêtes. Pour ces agriculteurs, la baisse de la production des différentes spéculations est le résultat de la combinaison de plusieurs facteurs. L’épuisement des sols dû à la forte pression anthropique et le manque de pluie sont les causes essentielles de la diminution des rendements.

Mamadou Faye, notable du village de Méréto déclare que dans les années 1970, une boite de semoir d’arachide fournissait deux sacs d’arachide de coque. Alors qu’actuellement la même quantité de semences ne donne qu’un sac d’arachide. Il s’ajoute aussi que, de nos jours pour avoir une bonne récolte de mil, il faut de l’engrais et du matériel agricole. Ce pendant, les paysans dénoncent aussi le manque d’engrais, d’équipements, de semences, la destruction des récoltes par les animaux sauvages etc. Les statistiques officielles disponibles à l’échelle départementale ne nous permettent pas d’appréhender cette diminution des rendements de la dite activité.

Etant donné que Koumpentoum n’est érigé en département qu’en 2008 et les données dont il dispose se limitent seulement aux années 2009, 2010 et 2011, nous allons nous référer aux donnés du département de Tambacounda même si ces dernières correspondent à un espace beaucoup plus large que notre milieu d’étude. L’analyse des rendements des principales spéculations cultivées dans le département de Tambacounda pendant la décennie qui va de 1995 à 2004 montre une évolution en dents de scie. Durant cette période, l’évolution des rendements des spéculations citées dans le tableau 17, est marquée par une variation interannuelle.

Sur L’élevage 

L’activité pastorale joue un rôle déterminent dans l’économie et la vie des populations locales. Rappelons qu’elle concerne essentiellement les bovins et les petits ruminants mais également les équins et les asines. Les ressources végétales conditionnent le maintien des processus écologiques et constituent une source substantielle pour l’alimentation du bétail mais aussi pour les besoins énergétiques et pharmaceutiques des populations de la localité.

Ainsi, sous l’influence de la pression anthropique et la péjoration climatique, ces formations végétales sont en état de dégradation. La surexploitation des ressources forestières constitue une entrave pour le développement de l’élevage car elle est un facteur qui contribue à la diminution du couvert végétal. Les difficultés, qui se présentent, résident dans la disponibilité quantitative et qualitative du fourrage et le manque d’eau pour l’abreuvement du bétail. Par ailleurs, il est bon de signaler que l’existence des pâturages et de l’eau est étroitement liée à l’importance de la pluviométrie et à la qualité des sols. Mais actuellement un manque criard de fourrages est noté par les agropasteurs pendant la saison non pluvieuse. Pour eux, ce problème se justifie par plusieurs raisons parmi les quelles :

-la pression anthropique exercée sur les formations végétales qui se traduit par la déforestation, contribue à la destruction des forêts existantes dans le terroir des Terres Neuves.
-La réduction des zones de pâturages qui est une conséquence de l’augmentation des superficies cultivées au détriment des forêts.
-Les feux de brousse sont un autre fléau qui accentue les difficultés liées à l’alimentation du bétail étant donné que la strate herbacée est la plus touchée par ces feux très répandu dans le terroir. A cela s’ajoute l’arrivée des troupeaux transhumants qui participent à l’augmentation des charges animales et par conséquent, concourent à la disparition très rapide des espèces fourragères au profit des plantes non appétées.

Cependant, durant l’hivernage le fourrage est abondant avec l’apparition de nombreuses variétés d’espèces végétales. Après les récoltes également, les pâturages sont étalés car les champs sont livrés aux animaux. Mais avec le manque de fourrage qui devient fréquent surtout lorsque les premières pluies tardent à tomber, les paysans récupèrent désormais les résidus végétaux composés de tiges de mil et de chaumes d’herbe. Il faut ajouter à cette pratique qui compromet le ravitaillement en nourriture du bétail, les prélèvements fourragers effectués au niveau des aires de pâturage et l’émondage des arbres en période de soudure.

Au problème de fourrage vient s’ajouter le manque d’eau destinée à l’abreuvement du bétail.
En effet, l’approvisionnement du cheptel en eau est assuré par les eaux de surfaces (mares, marigots) et souterraines (forages, puits). Ces eaux de surface se tarissent très tôt à cause du déficit pluviométrique observé ces dernières années, de l’importance du bétail, et de l’absence de stratégies de gestion de ces marigots et mares. En plus de cet inconvénient que constitue le caractère temporaire des eaux superficielles, il existe un autre qui se résume à la qualité de l’eau, douteuse pour la santé des animaux. Les puits et les forages prennent donc le relais dés le mois de Mars. Le plus souvent, ce sont les puits qui sont les plus utilisés, car le territoire des Terres Neuves dispose de peu de forages et la majeure partie de ces derniers sont en panne.

Et d’après les éleveurs de cette localité, la quantité et la qualité des eaux influent sur le comportement physique des animaux. C’est ce que confirme Kane.D (1980) en disant que l’eau joue un rôle extrêmement varié. Comme solvant ; elle véhicule les enzymes, les métabolites, les déchets, les hématies et les leucocytes. Elle assure également une fonction de protection pour certains organes etc.
Cette situation des ressources pastorales a beaucoup influé sur la forme, la santé et surtout sur la production des animaux (lait, viande).
Par ailleurs, des éleveurs nous ont signalé l’apparition de nouvelles maladies graves qui font des ravages surtout chez les bovins.

Sur l’exploitation forestière 

Les ressources forestières et les opportunités qu’elles procurent sous forme de nourriture, d’énergie, de revenus, jouent un rôle crucial dans la vie des populations locales. A l’image des autres activités citées précédemment, l’exploitation des ressources forestières est influencée par la détérioration des ressources naturelles. Toute fois, le déboisement excessif et la destruction des espèces végétales compromettent la capacité des écosystèmes forestiers de contribuer à la sécurité alimentaire et aux autres besoins domestiques. Malgré les enquêtes et l’observation effectuées sur le terrain, nous ignorons l’étendue réelle des effets du recul et de la détérioration des forêts pour les populations sur l’ensemble du territoire des Terres Neuves.

Mais nous restons convaincus que la perte de ressources forestières peut causer un affaiblissement des revenus tirés de la production forestière mais également de la rareté des produits ligneux et non ligneux comme le bois et les fruits sauvages.
En termes d’impacts, les producteurs de charbon de bois (peulhs fouta) interviewées ont admis que dans les décennies précédentes (de 1970 à 1990), ils trouvaient dans la vente decharbon de bois des revenus assez importants qui leurs permettaient de subvenir à leurs besoins les plus prioritaires. Depuis les années 2000, ces producteurs qui s’en sortaient nettement de la vente du charbon ont vu leurs revenus diminuer à cause de la réduction de labiomasse arborée mais surtout de la concurrence des autres ethnies sur les marchés ducharbon. Toujours selon nos sources (enquêtes), les femmes qui ont en charge la recherche dubois de chauffe, témoignent qu’elles consacrent énormément de temps et d’énergie à cette activité domestique. Actuellement, dans certains villages comme Foulacolong, Diaglé sine, les femmes font de longues distances pour assurer leurs besoins en combustibles.

L’éloignement et l’insécurité qui animent ces forêts, fait que parfois ce sont les garçons qui exercent ce travail à la place de leurs mères ou de leurs femmes. Ces difficultés sont à l’origine de la naissance d’une nouvelle filière, la commercialisation du bois de chauffe qui se développe de plus en plus dans le terroir. Ce sont les peulhs fouta qui sont les principaux acteurs de cette activité qu’ils associent à la production de charbon de bois. Par ailleurs, signalons aussi que les ménages les plus aisés s’adonnent à l’utilisation du gaz pour assurer leurs besoins de cuisson.
Dans le cadre de l’exploitation agricole, les paysans procèdent à des coupes d’arbres en vue de restreindre le volume d’espèces arborées dans les champs. Ce qui contribue largement à la diminution des plantes dominants comme cordylla pinnata et par conséquent à limiter la production de ses fruits qui font l’objet d’une forte exploitation par les femmes.

Les impacts sociaux 

Il s’agit ici d’examiner les effets sociaux qui résultent de la détérioration des ressources naturelles. L’exploitation irrationnelle de ces mêmes potentialités physiques, conduisant à la fragilisation des systèmes de production a engendré une conséquence sociale, la pauvreté qui est l’une des caractéristiques essentielles de la vie en milieu rural. Pour pallier ce phénomène, la population des Terres Neuves, surtout jeune, est contrainte à l’émigration et à l’exode rural.

La pauvreté 

La pauvreté peut être définie comme étant une résultante de la détérioration des ressources naturelles. D’une manière générale, au Sénégal la pauvreté se manifeste plus en milieu rural qu’en milieu urbain. D’après le DSPR au Sénégal cité par Ndour.A (2010), le milieu rural contribue à hauteur de 65% à la pauvreté pour une population de moins de 55% du total.
En effet, la dégradation des sols, des ressources forestières et hydriques font obstacle à un développement économique et social durable des habitants des Terres Neuves qui ne dépendent que de l’exploitation des ressources naturelles pour assurer leur survie.

Il est donc important de savoir que les populations qui surexploitent les ressources écologiques, induisant le surpâturage et le déboisement le font d’une manière inconsciente car elles ignorent les conséquences qui en découlent. Alors pour elles, c’est le seul remède pour préserver leur vie et leur dignité.
De ce fait, pendant la saison des pluies, l’unique désir de tout cultivateur consiste à exploiter le maximum de terres en espérant d’avoir de meilleures récoltes. Pour avoir de bons rendements, les paysans sont obligés de recourir à la fertilisation organique et chimique mais aussi à la jachère qui devient de plus en plus rare. Leur principal souci est d’avoir des productions abondantes pour nourrir leurs familles jusqu’à la prochaine récolte. Et si parfois les rendements sont meilleurs, une partie sera vendue pour compenser la dépense familiale oul’achat d’aliment de bétail durant la période de disette.

Pour ces agropasteurs également l’absence du système de crédit les empêche de pratiquer l’embouche afin d’améliorer leur secteur et d’accroitre leur production. C’est la raison pour laquelle ils sont obligés de suivre quotidiennement le bétail à la recherche de pâturages.
Les populations des Terres Neuves, en particulier les femmes ne se préoccupent point du défrichement des forêts. Pour faire la cuisine, la majeure partie d’entre elles s’en prennent à la brousse pour se procurer du bois de chauffe. Elles aimeraient disposer du gaz butane, mais comme les moyens sont limités, le bois de chauffe constitue leur principale source d’énergie.

Les migrations 

Pour fuir la pauvreté qui sévit dans le monde rural, les jeunes en particulier abandonnent leurs villages à la recherche du travail. Dans le territoire des Terres Neuves, ces mouvements des populations s’effectuent à l’intérieur du pays (exode rural) ou prennent une dimension internationale (émigration).
L’exode rural peut être défini comme étant le phénomène qui conduit les populations, essentiellement jeunes à quitter la campagne pour s’installer périodiquement dans les villes.
Ces déplacements des populations sont surtout notés pendant la saison sèche, période marquée par l’absence de travail en milieu rural. Ce phénomène est devenu une règle, dans tous les villages que nous avons visités, on ne trouve que des vieux et des enfants.
En effet, face à cette situation défavorable des conditions du milieu, cet exode apparait comme la seule alternative pour combler la baisse des revenus des familles. D’après les enquêtes, les déplacements à l’intérieur du pays se font essentiellement en direction des villes comme Kaffrine, Kaolack, Dakar et Touba. Ces jeunes qui n’ont aucun métier que de cultiver la terre, une fois en ville, ils s’activent dans le secteur non formel. Pour les garçons, la plupart d’entre eux exercent le métier de gardiennage ou travaillent comme marchand ambulant. Quant aux jeunes filles, leur seul moyen de gagner de l’argent en ville demeure le travail domestique.
Pour les migrations étrangères, les destinations concernent surtout l’Europe (Italie, Espagne, France) et l’Afrique (Gambie), et touchent presque tous les villages des Terres Neuves.

En effet, ce départ massif des jeunes vers les villes ou à l’étranger est à l’origine du manque de main d’œuvre familiale qui contraint les travaux agricoles dans le but de maintenir ou d’augmenter les productions. Il a également pour conséquence le vieillissement de la population dans les villages d’origine et une augmentation considérable du travail des femmes et des enfants qui restent dans les villages. Cette situation induit plusieurs types de réponses dont le développement du salariat, l’extensification de l’agriculture (le temps de travail consacré par unité de superficie devient plus faible, les travaux sont devenus moins soignés), la priorité est réservée aux cultures vivrières, au détriment des cultures commerciales.

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