La culture d’entreprise a travers le professionnalisme dans les organisations

Le travail est une pratique qui a toujours accompagné l’homme depuis son existence. Si au départ, le travail se limitait principalement à une activité de subsistance, aujourd’hui il revêt d’autres dimensions. Le monde moderne a façonné le travail de sorte qu’il ne se limite plus à cet aspect de subsistance. Dans la vie en général, le travail est ce pourquoi on se prépare dans les études, le travail s’accapare la plupart de notre temps et ceux qui ne travaillent pas sont victimes d’une certaine catégorisation sociale. Il est clair que le travail est une activité primordiale à l’homme dans tout son être et qu’il n’est plus réduit à une activité de subsistance. Le travail peut ainsi être appréhendé de différentes manières.

La sociologie est la science qui traite scientifiquement de la société. Dans son évolution, elle s’est spécialisée dans des branches très diversifiées. Le travail est un élément qui a toujours été primordial à l’homme. Une branche de la sociologie traite de cet élément, il s’agit de la sociologie du travail et des organisations. A la différence des sciences des organisations, la sociologie du travail et des organisations a la particularité de traiter les organisations à travers le contexte social qui les définissent. Sans cette particularité, la sociologie n’aurait pas de spécificité dans le domaine du travail et des organisations. Il faut tenir compte de cette particularité sociologique dans cette recherche, surtout que le thème choisi concerne la culture d’entreprise, un thème très prisé par le management .

APPROCHE SOCIOLOGIQUE DE LA CULTURE D’ENTREPRISE

Généralités sur le travail et l’entreprise

Le travail est une activité de l’homme qui au départ lui servait d’activité de subsistance, le travail est un élément qui a toujours évolué avec ce dernier. Les évolutions techniques du travail l’ont façonné de plusieurs manières, et avec lui l’homme et la société. Pour les hommes primitifs, le travail se limitait surtout à des activités pour trouver de la nourriture. Par la suite, avec la naissance d’autres besoins, l’homme a exercé des activités plus évoluées comme la culture des champs ou la construction d’habitation. Depuis, le travail a commencé à structurer la vie de l’homme et de la société. Effectivement, à chaque type ou mode de travail été associé à une structure sociale particulière si on se réfère au marxisme. Par exemple, au moyen âge en Europe, le travail tournait en général autour de l’agriculture. Cette activité avait façonné la société de sorte que les moyens de productions appartenaient à la monarchie, et les paysans exploitaient ces terres pour eux et pour cette monarchie. L’Europe était caractérisée par ce mode de production à l’époque, mais avec les différentes révolutions économiques, sociales, politiques et technologiques qui se sont produites, cet univers a connu beaucoup de bouleversements.

Les révolutions industrielles

Au XVIe siècle, les structures sociales, économiques et politiques étaient toutes favorables à l’aboutissement de la révolution industrielle en Europe. Au XIVe siècle, avec Max Weber le travail avait pris un aspect religieux. Le siècle qui a suivi, on pouvait constater des échanges déjà capitalisées, et des précurseurs de « l’entreprise » moderne. Ces derniers visaient à faire du profit, par exemple la Compagnie anglaise des Indes orientales (1600) ou la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (1602). Les diverses révolutions politiques, comme en France, et les évolutions techniques et technologiques ont aussi contribué à faire aboutir à ce changement. Bref, le contexte a été favorable pour que l’industrie et l’entreprise puissent atteindre un certain développement.

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La première révolution industrielle a surtout été marquée par l’importance des brevets, la vapeur, le transport maritime, la métallurgie et le textile, cette révolution concernait surtout l’Angleterre et la France. La deuxième révolution industrielle était, quant à elle, marquée par l’électricité, le moteur électrique, le pétrole, le moteur à combustion interne, l’automobile, la chimie, le chemin de fer et la sidérurgie. Cette révolution concernait l’Amérique, l’Allemagne, le Japon et la Russie. Depuis, le travail est devenu un système dans lequel la productivité et le profit étaient très valorisés. Evidement, ces révolutions ont façonné la société d’une autre manière avec l’exode rural et l’urbanisation, la dissociation des bourgeois et prolétaires, et le déclin du secteur agricole. Dans ces sociétés industrialisées, l’Etats avait maintenant des interventions à faire, en effet il devait établir une politique pour rentabiliser cette industrialisation. Ces révolutions ont fait également naitre un nouveau statut pour les travailleurs, au XIXe siècle, on assiste à la création du syndicat, qui est issue de nombreuses luttes ouvrières.

On parle aussi assez récemment d’une troisième révolution industrielle, autour de laquelle tourne les technologies informatiques. La robotisation a rendu les travailleurs moins indispensables dans une production. Les entreprises sont plus spécialisées et les employés plus polyvalents, et ainsi les recherches et les formations sont orientées dans ce sens. La troisième révolution industrielle est aussi une révolution de l’information et de l’intermédiation, avec un essor considérable des télécommunications et de l’industrie financière.

L’entreprise est donc aujourd’hui une unité économique, en concurrence avec d’autres, qui a pour but de mobiliser des moyens pour faire du profit. Elle se trouve donc dans un contexte de marché où prédomine la concurrence, surtout depuis la troisième révolution industrielle. L’entrepreneuriat est aujourd’hui un élément qui n’est plus purement économique, il aspire au développement en général.

Les approches sociologiques des organisations et du travail

Dans le monde actuel, le travail tourne en général autour de l’industrie et de l’entreprise. Le profit est devenu un élément central qui est la raison d’être des entreprises, à l’exception des organismes à but non-lucratif. L’entreprise est donc une entité qui a des objectifs, qui mobilise des moyens matériels et humains, et qui dispose d’un système d’organisation pour atteindre ces objectifs. Les recherches portant sur les organisations et le travail ont d’ailleurs penché leurs attentions sur l’efficacité et l’efficience des entreprises.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : PROBLEMATIQUE ET METHODOLOGIE
CHAPITRE I : APPROCHE SOCIOLOGIQUE DE LA CULTURE D’ENTREPRISE
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
PARTIE II : RESULTAT DES COLLECTES DE DONNEES SUR LE TERRAIN
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA PAOSITRA MALAGASY
CHAPITRE IV : LA RADIO-TELEVISION RECORD
CHAPITRE V : LA POPULATION D’ENQUETE
PARTIE III : ANALYSES ET DEVENIR FUTUR
CHAPITRE VI : ANALYSES ET INTERPRETATIONS
CHAPITRE VII : DEVENIR ET FUTUR
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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