La croissance pondérale chez la poule domestique

La majorité de la population mondiale est actuellement touchée par la malnutrition surtout dans les pays pauvres. Cette malnutrition est caractérisée par une déficience protéinique, notamment en protéines animales. Dans les pays industrialisés, l’apport protéique d’origine animale est en moyenne de 55 g par jour par personne, et dans les pays en développement elle est de 17 g par jour par personne (FAOSTAT, 1999 cité par GRIFFON et VIALLET, 2000). Sur le plan nutritionnel, les protéines animales sont indispensables pour l’équilibre alimentaire par la nature et la teneur de leurs acides aminés. L’apport minimum nécessaire en ce nutriment est de 20 g par jour par personne (LAAGE, 1998 cité par GRIFFON et VIALLET,2000). A Madagascar, les apports protéiniques d’origine animale sont de 15 g par jour par personne. La consommation individuelle de viandes est de 8 à 10 Kg par personne par an (GRIFFON et VIALLET, 2000), contre les 36,5 Kg par habitant par an indispensables au besoin d’entretien de l’homme (ADIKO et al, 1964). Il y a donc un manque palpable à la source même des protéines animales à Madagascar.

Le cadre de travail

Description de la société Avitech

Lors de sa création en 1996 la société a eu comme principale activité l’incubation des œufs à couver (OAC). De 1997 à 2000 elle entreprit la construction d’une ferme de reproduction. A partir de Mars 2001 elle a ouvert plusieurs points de vente ou Avishop notamment à Mahitsy, Tamatave et Mahajanga. En Octobre 2003, elle a construit une nouvelle ferme de multiplication.

La fiche signalétique de la société est la suivante :
Dénomination : Avitech spécialiste avicole.
Forme juridique : S.a.r.l.
Création : 1996.
Objet : Production et vente de poussins d’un jour. Vente d’équipements d’élevage et de provendes.
Siège : Lot 439 M.E Mandrosoa Ivato BP 11048 Antananarivo (101) MADAGASCAR.
Contact: Tel 261 (20) 2244583 / 2258160 / 2248695, fax 261(20) 2248233, email:
avitech@dts.mg web site: www. Food.allied.com.

La croissance pondérale chez la poule domestique

La détermination de la croissance pondérale

Par les pesées ponctuelles

C’est la méthode couramment utilisée dans les fermes d’élevage. Elle sert de base à d’autres méthodes de détermination de la croissance. Il s’agit d’effectuer des pesées périodiques sur les animaux d’élevage dans des conditions bien déterminées. Pour établir la norme de croissance de la souche Starbro, le fournisseur a employé cette méthode en effectuant des pesées ponctuelles hebdomadaires à jeûn sur ses animaux d’élevage. Les pesées sont effectuées un à un sur des individus à jeûn parce que la manipulation et la présence d’aliments dans le jabot favorisent le stress chez les animaux (ANONYME, 1997).

Par l’usage des fonctions mathématiques

C’est une méthode employée pour l’étude de la croissance chez les animaux. Elles sont basées sur des modèles mathématiques. Les fonctions simples dont les paramètres ont généralement une signification biologique permettent de comparer la vitesse de développement des animaux (MIGNON-GRASTEAU, BEAUMONT, 2000). Parmi elles, celle appelée fonction de RICHARDS donne la forme générale d’une famille de courbes qui décrit chez les espèces avicoles le poids vif corporel (Pt) à l’âge t à l’aide de quatre paramètres : A, m, B et K.

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Pt = A(1+δBe⁻ᵏᵗ)ᵐ
Avec A=+1 si m<0, et A=-1 si m>0.

La courbe de GOMPERTZ est un cas particulier de celle de RICHARDS quand le paramètre m tend vers l’infini. Dans ce cas : A= -1 .

et A est le poids asymptotique : A = Pt quand t tend vers l’infini.

Par la spectroscopie

Elle permet de quantifier les tissus et d’étudier leur développement in vivo. Les éléments constitutifs de base de chaque matière en particulier des tissus vivants sont différenciés par leur identité spectrale. Ces différences sont exploitées pour déterminer la teneur en ces éléments d’abord et ensuite la quantité des tissus en question. Deux techniques peuvent être utilisées pour cela : la résonance magnétique nucléaire et l’imagerie par résonance magnétique.

▶ La Résonance Magnétique Nucléaire (RMN).
Les résonances magnétiques nucléaires de l’eau et des lipides sont caractérisées pardeux pics sur un spectre de fréquence (RENOU et al 1987 cité par SANTE et al, 2001). Cescaractères sont exploités par les chercheurs pour déterminer la composition corporelle despoules domestiques notamment, leur teneur en gras (MITCHELL et al 1991 cité par SANTE et al, 2001). La principale difficulté de la RMN réside dans le fait que la mesure dépend étroitement de l’homogénéité du champ magnétique et la taille de l’échantillon constitue le facteur limitant à l’utilisation de cette technique (SANTE et al, 2001).

▶ L’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM).
Elle est basée sur le principe de la résonance magnétique des protons du corps d’un individu au sein d’un champ électromagnétique. Des ondes électromagnétiques provoquent une aimantation spécifique des noyaux d’hydrogène présents en proportions diverses dans les tissus selon leur teneur en eau. Le signal émis par les protons, lors de leur retour à leur état de base, est à l’origine de la création des images. Les images obtenues sont traitées par des logiciels qui permettent de reconstruire des coupes transversales, sagittales et longitudinales. Ces images sont visualisées sur un écran puis transformées en clichés radiographiques. Dans la plupart des cas, l’examen nécessite l’utilisation d’un produit opaque par voie veineuse. La première étude utilisant l’IRM sur des animaux vivants a été menée par l’équipe de recherche de Foster en Ecosse (FOWLER et al 1992 cité par SANTE et al, 2001) qui a mesuré la quantité de tissu adipeux chez le porc. La relation entre les résultats obtenus par IRM et par dissection est étroite (R=0,98, carré des écarts à la moyenne = 2,1 %). En 1998, l’évolution des quantités de gras abdominal, de gras total et du volume des muscles pectoraux a été évaluée par IRM entre 6 et 20 semaines d’âge chez le poulet de chair. L’IRM peut aider à l’estimation de la taille et de la forme du muscle pectoral chez les poulets de chair (SANTE et al, 2001).

Table des matières

Introduction
Matériel et méthode
Schéma de l’étude
Critères d’inclusions
Données recueillies
Analyse statistique
Résultats
Discussion
Conclusion
Bibliographie
Tableaux
Annexes

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