La croissance économique depuis les classiques

 La Croissance Economique

Depuis Adam Smith et sa richesse des nations, la croissance occupe l’esprit de nombreux économistes. La croissance est ainsi associée à plusieurs qualificatifs : illimitée, limitée, instable. Les économistes n’ont cessé, pendant presque deux siècles et demi, de penser aux causes de la richesse, et aux causes des différences de niveaux de vie entre les pays. Certes, les réponses sont de plus en plus convaincantes, et de plus en plus proches de la réalité, mais elles n’arrivent tout de même pas à donner une explication complète à ce phénomène. La croissance économique peut se définir comme un accroissement durable de sa dimension, accompagné de changements de structure et conduisant à l’amélioration du niveau de vie. La plupart des manuels de théorie économique, d’histoire de la pensée économique et d’histoire des faits économiques, font remonter les origines de la croissance à la première révolution industrielle. Initié en 1776 par la vision optimiste d’Adam Smith (vertus de la division du travail), le thème de la croissance réapparaîtra au XIXe siècle dans les travaux de Malthus, Ricardo et Marx. Il faudra cependant attendre le XXe siècle et les années 50 pour que les modèles théoriques de la croissance connaissent un véritable succès. Les modèles postkeynésiens (Harrod-Domar) et néoclassiques (Solow) ont introduit un véritable débat sur la question de la croissance équilibrée. Depuis les années 70-80, la croissance a connu un nouvel essor sous l’impulsion des théoriciens de la croissance endogène. Pratiquement tout le monde est pour la croissance économique, mais il existe de profonds désaccords sur le meilleur chemin pour y parvenir. Certains économistes et politiques insistent sur la nécessité d’accroitre l’investissement en capital. D’autres penchent pour des mesures stimulant la R&D et le changement technologique. Enfin, un troisième groupe souligne le rôle d’une meilleure formation de la population active. Les économistes ont longtemps étudié la question de l’importance relative des différents facteurs dans la détermination de la croissance. Dans la discussion qui suit, nous allons les théories de la croissance économiques. L’objectif de cette partie est de faire un bref survol sur l’évolution des théories de la croissance économique. Commençant par la théorie classique (Adam Smith, David Ricardo, Schumpeter). Dans cette partie, nous tentons de comprendre la croissance économique chez les néoclassiques et les nouveautés apportés par eux après les classiques. Dans les années 1960, la La Croissance Economique 33 théorie de la croissance se composait principalement du modèle néoclassique, tel que développé par Ramsay (1928), Solow (1956), Swan (1956), Cass (1965), et Koopmans (1965). Aprés nous élaborons les nouvelles théories de la croissance économique. L’arrivée des théories sur la Recherche-Développement (des objectifs volontaires en matière de recherche développement), la diffusion progressive des innovations technologiques, et plus précisément les travaux de Romer (1986, 1987, 1990) sont à l’origine des théories de la croissance endogène. Cette dernière est assimilée à un phénomène auto-entretenu par accumulation de quatre facteurs principaux : le capital physique, la technologie, le capital humain et le capital public.

Depuis Les Classiques

De La Croissance Economique : La croissance économique d’un pays peut être définie comme une augmentation à long terme de la capacité à fournir des biens économiques de plus en plus divers à sa population, cette capacité croissante en fonction de l’avancement de la technologie et les ajustements institutionnels et idéologiques qu’il exige. Les trois composantes de la définition sont importantes. La hausse soutenue de la fourniture de biens est le résultat de la croissance économique, par lequel il est identifié. Certains petits pays peuvent fournir l’augmentation des revenus à leurs populations parce qu’ils se produisent à posséder une ressource (minéraux, localisation, etc.) exploitable par les pays plus développés, qui donne un nombre important et croissant de loyer.1 La croissance peut être définie comme l’augmentation continue de la quantité de biens et services produits par une partie individuelle dans un environnement économique donné.2 La croissance économique est l’augmentation du PIB potentiel ou du produit national d’un pays. Dit autrement, il y a croissance économique quand la frontière des possibilités de production (FPP) d’un pays se déplace vers l’extérieur. Un concept proche est le taux de croissance du produit par tête, qui détermine la vitesse à laquelle croit le niveau de vie d’un pays.Arrous (1999) a défini la croissance économique comme l’augmentation à long terme de la capacité d’offrir une diversité croissante de biens, cette capacité croissante étant fondée sur le progrès technique, la technologie et les ajustements institutionnels et idéologiques qu’elle demande.1 Arrous (1999) Ainsi tandis que la croissance est une notion quantitative, le développement renvoie à un concept qualitatif qui a trait aux niveaux de la consommation par habitant, de la pauvreté, de l’inégalité, de l’insécurité, mais aussi des stocks nets de capital légués aux générations futures. La croissance économique peut être définie comme l’évolution à moyen et long terme du produit total et surtout du produit par tête dans une économie donnée. C’est un concept étroit et exclusivement quantitatif, auquel on préfère parfois le concept beaucoup plus étendu de développement qui prend en compte les aspects qualitatifs (humains, culturels, environnements, etc.) que l’approche quantitative néglige par nature. La croissance économique désigne un processus d’augmentation continue du volume de la production. Par ailleurs, elle ne s’accompagne pas seulement d’un accroissement des volumes, mais aussi d’une diversification illimitée des biens et services proposés au marché. Par ses effets sur l’habitat, l’alimentation, le pouvoir d’achat, le financement du progrès techniques, les dépenses de santé et les conditions d’existence, la croissance à également des conséquences sur la durée de vie des êtres humains. La croissance économique n’est pas un accroissement ponctuel ou éphémère du volume de biens et services fournis, c’est un processus irréversible dans lequel il est « normal » que la production s’accroisse.3 La croissance peut être classée en deux types : 4 La croissance extensive : lorsque la croissance des revenus est équivalente à la croissance de la population et donc le revenu par habitant augmente. La croissance intensive : dans ce type la croissance des revenus dépasse la croissance démographique et par conséquent, le revenu par habitant augmente Lorsque la croissance extensive se transforme en croissance intensive, on atteint le point de basculement et ce qui reflète l’amélioration des conditions de la société. Caractéristique de la croissance économique : Six caractéristiques de la croissance économique moderne sont apparues dans l’analyse fondée sur des mesures conventionnelles de produit national et de ses composantes, la population, la population active, et analogue. Ces caractéristiques sont proposées par Simon Kuznets (Le Prix Nobel de l’économie) : 1 • Première et la plus évidente sont les taux élevés de croissance du produit par habitant et de la population dans les pays développés à deux grands multiples des taux observables dans ces pays et de ceux du reste du monde, au moins jusqu’à ce que la dernière décennie. • Deuxièmement, le taux de croissance de la productivité, c’est-à-dire, de la production par unité de toutes les entrées, est élevé, même lorsque l’on inclut parmi les entrées d’autres facteurs en plus de la main-d’œuvre, le principal facteur-productif ici aussi le taux est multiple du taux précèdent. • Troisièmement, le taux de transformation structurelle de l’économie est élevé. Les principaux aspects du changement structurel comprennent l’abandon de l’agriculture à des activités non agricoles et, plus récemment, à l’écart de l’industrie aux services ; un changement dans l’échelle des unités de production, et un changement lié de l’entreprise personnelle à l’organisation impersonnelle des entreprises économiques, avec un changement correspondant dans le statut professionnel du travail. Les changements dans plusieurs autres aspects de la structure économique pourraient être ajoutés (dans la structure de la consommation, les parts relatives des approvisionnements nationaux et étrangers, etc.). • Quatrièmement, les structures étroitement liées et extrêmement importants de la société et son idéologie ont également changé rapidement. Urbanisation Et de sécularisation viennent facilement à l’esprit en tant que composants de ce que les sociologues appellent le processus de modernisation. • Cinquièmement, les pays économiquement développés, au moyen de la puissance accrue de la technologie, en particulier dans les transports et de la communication (à la fois paisible et guerrière), ont la propension à tendre la main au reste du monde, ce qui rend pour un seul monde dans le sens où cela n’a pas été le cas dans une époque moderne pré. • Sixièmement, la propagation de la croissance économique moderne, en dépit de ses effets partiels à travers le monde, est limitée en ce que la performance économique dans les pays représentant les trois-quarts de la population mondiale est encore loin des niveaux minimaux réalisables avec le potentiel de la technologie moderne. 

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La Théorie Classique

De La Croissance Economique : La théorie classique de la croissance contient les avis d’Adam Smith et David Ricardo, ils définissent la croissance économique comme “le résultat de l’accumulation du capital, cette dernière est représentée par l’augmentation de la quantité des outils mis à la disposition des travailleurs ». Tandis que pour les classiques, la croissance économique est un phénomène appelé à disparaître dans le temps, les néoclassiques (Solow) montrent que c’est un phénomène durable et qui doit permettre le rattrapage.1 Une caractéristique de l’approche classique est estime que la production implique un travail, des moyens produits de production et des ressources naturelles. Contrairement à certaines contributions à la théorie moderne de la croissance, aucun de ces facteurs – travail, le capital et la terre – ont été considérés comme négligeables autre que dans des expériences de pensée »conçus pour illustrer un principe» (Ricardo). Pour comprendre la croissance réelle des processus il fallait venir aux prises avec les lois interdépendantes qui régissent la croissance de la population, le rythme de l’accumulation et le taux et le biais de l’innovation technique dans un environnement caractérisé par la rareté des ressources naturelles. L’enjeu était de comprendre le fonctionnement d’un système très complexe.

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