LA CONTRACEPTION EN MILIEU RURAL

LA CONTRACEPTION EN MILIEU RURAL

Les contraceptifs hormonaux 

Les contraceptifs hormonaux constituent les méthodes non chirurgicales les plus populaires et les plus efficaces pour l’espacement des naissances et la fécondité en Afrique. 

Les contraceptifs oraux 

Ce sont des pilules contenant des hormones en proportion variable qui empêchent la survenue d’une grossesse. Ils sont composés d’œstrogène, toujours de l’éthyl-estradiol (EE) et d’un progestatif, lovonorgestrel, gesrodène. Parmi les méthodes contraceptives non chirurgicales, c’est la « pilule » qui a le taux d’efficacité le plus élevé, en théorie voisine de 100 %. On distingue 2 types de contraceptifs oraux : • Les Contraceptifs Oraux Combinés (COC) ou les pilules oestroprogestatives Les contraceptifs oraux combinés contiennent 20 µg, 30 µg ou 50 µg d’éthyl-oestradiol et un progestatif à dose variée selon le type de pilule. Mode d’action Les pilules oestroprogestives : – bloquent l’ovulation, – rendent la muqueuse utérine impropre à la nidation ; – épaississent la glaire cervicale qui devient hostile au spermatozoïde.  Mode d’emploi Prise régulière d’un comprimé par jour à partir du 1er jour du cycle en commençant par les comprimés de couleur claire et continuer jusqu’à la fin de la plaquette. On prend la 2è plaquette dès qu’on a terminé la première.  Inconvénients – aménorrhée, – risques vasculaires, – oubli qui peut entraîner une grossesse.  Avantages – bonne méthode pour une adolescente, – prise facile, – réversible.  Contre indications Les contraceptifs oraux combinés sont contre-indiqués aux femmes : – épileptiques, – ayant des pathologies cardio-vasculaires, – âgées de plus de 35 ans. • Les pilules progestatives (PP) Ne contiennent qu’un progestatif faiblement dosé. Elles épaississent la glaire cervicale et empêchent la nidation. Les pilules progestatives conviennent aux femmes qui allaitent plus de six semaines ou présentent une contre-indication aux oestrogènes. 

Les contraceptifs injectables

Les contraceptifs injectables sont des produits contenant un progestatif à effet prolongé ou « retard », que l’on injecte par voie intra-musculaire profonde. La durée de protection est de 12 semaines. Ils épaississent la glaire cervicale, empêchant la nidation et bloquent l’ovulation, exemple : Depo-provera ® , ampoule de 150 mg. La 1 ère injection s’effectue du 1 er au 5 è jour du cycle et renouvelable toutes les 12 semaines. Les contraceptifs injectables sont efficaces, réversibles, n’altérant ni la qualité ni la quantité du lait maternel. Ils préviennent l’anémie, espacent les crises drépanositaires, réduisent les risques de cancer de l’endomètre de 80 %, les fibromes utérines ainsi que le nombre des grossesses extrautérines. Mais des inconvénients peuvent survenir comme l’aménorrhée, le retard du retour de fécondité, les irrégularités des règles, les ballonnements et les lourdeurs abdominales, les jambes lourdes, les céphalées, la diminution de libido, le gain de poids, les tendances dépressives. Les contraceptifs injectables conviennent aux femmes qui oublient la prise de la pilule, allaitent après six semaines, ne sont pas inquiètes même si les règles n’arrivent pas pendant un certain temps et les femmes chez lesquelles les autres méthodes sont contre-indiquées 

Les implants contraceptifs sous-dermiques 

Il s’agit d’implants contraceptifs sous-cutanés en silastic (un plastique biologiquement inerte) qui libère un progestatif, en continu, pendant un temps prolongé. Le plus utilisé est le NORPLANT® qui libère du LEVONORGESTREL. Insère chirurgicalement sous la peau de la face interne du bras à 8 cm du pli du coude de la femme, cet implant diffuse le produit dans le sang à un rythme lent et constant quelques heures après son insertion. Il annule l’ovulation au moins dans la moitié des cycles menstruels, épaissit la glaire cervicale et empêche ainsi la progression des spermatozoïdes vers l’ovule. Le NORPLANT® doit être retiré au terme de sa durée contraceptive qui est de 5 ans. L’indice de Pearl est de 99 % année-femme, c’est dire son efficacité. Le NORPLANT® convient aux femmes : – qui désirent une contraception efficace de longue durée et un espacement long entre les naissances, – qui ne peuvent pas utiliser le DIU, les pilules et la contraception injectable, – qui ne veulent pas la ligature des trompes. Les femmes choisissent le NORPLANT pour son utilisation facile, son efficacité, sa prévention de l’anémie. Mais il peut parfois entraîner des problèmes tels le spotting, l’aménorrhée, le désagrément local, les céphalées, le nervosisme, les lourdeurs abdominales, les variations de poids, l’acné, l’infection au site d’insertion.

Table des matières

INTRODUCTION
Première Partie : CONSIDERATIONS GENERALES
1.1.- DEFINITIONS
1.2.- HISTORIQUE
1.2.1.- Dans le Monde
1.2.2.- A Madagascar
1.3.- LES DIFFERENTES METHODES CONTRACEPTIVES
1.3.1.- Les méthodes traditionnelles
1.3.2.- Les méthodes naturelles
1.3.3.- Les méthodes modernes dans la PF
1.4.- OBJECTIFS DE LA PF
Deuxième Partie : NOTRE ETUDE
2.1.- CADRE DE L’ETUDE
2.2.- METHODOLOGIE
2.2.1.- Méthode et matériel
2.2.2.- Critères d’inclusion
2.2.3.- Paramètres d’étude
2.3.- RESULTATS
2.3.1.- Répartition des utilisatrices régulières selon l’âge
2.3.2.- Répartition des utilisatrices régulières selon la parité
2.3.3.- Répartition des utilisatrices régulières selon le lieu de résidence
2.3.4.- Répartition des utilisatrices régulières selon le niveau d’instruction
2.3.5.- Répartition des utilisatrices régulières selon la situation matrimoniale
2.3.6.- Répartition des utilisatrices régulières selon les méthodes utilisées
2.3.7.- Répartition des utilisatrices régulières selon l’âge et la méthode utilisée
2.3.8.- Répartition des utilisatrices régulières selon la parité et la méthode utilisée
2.3.9.- Répartition des utilisatrices régulières selon la situation matrimoniale et la méthode utilisée
2.3.10.- Répartition des utilisatrices régulières selon le lieu de résidence et la méthode utilisée
2.3.11- Répartition des utilisatrices régulières selon le niveau d’instruction et la méthode utilisée
2.3.12.- Répartition des abandons selon la méthode utilisée
2.3.13.- Répartition des perdues de vue selon l’âge
2.3.14.- Répartition des perdues de vue selon la parité
2.3.15.- Répartition des perdues de vue selon le niveau d’instruction
2.3.16.- Répartition des perdues de vue selon la situation matrimoniale
2.3.17.- Répartition des perdues de vue selon le lieu de résidence
2.3.18.- Répartition des perdues de vue selon les méthodes utilisées et le lieu de résidence
2.4.- QUELS SONT LES PROBLEMES EN PLANIFICATION FAMILIALE ?
2.4.1.- Relation prestataire et utilisateurs
Troisième Partie : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
3.1.- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
3.1.1.- Age des utilisatrices régulières
3.1.2.- Parité des utilisatrices régulières
3.1.3.- Niveau d’instruction
3.1.4.- Lieu de résidence
3.1.5.- Situation matrimoniale
3.1.6.- Les méthodes utilisées
3.1.7.- Age et méthodes
3.1.8.- La parité et la méthode
3.1.9.- La situation matrimoniale et la méthode
3.1.10.- Lieu de résidence et la méthode
3.1.11.- Concernant le rapport entre le niveau d’instruction et la méthode utilisée
3.2.- SUGGESTIONS
CONCLUSION

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